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Pour être heureux faut-il vivre au présent ?

Dissertation : Pour être heureux faut-il vivre au présent ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2021  •  Dissertation  •  2 292 Mots (10 Pages)  •  4 853 Vues

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Gaël MB        

Pour être heureux faut-il vivre au présent ?

Introduction

L’homme cherche en permanence le bonheur, c’est cette finalité qui donne cette cohérence et ce but à notre existence. Mais l’homme a aussi un rapport important avec le temps, ce rapport qui structure profondément notre existence et notre rapport au monde ; il est donc primordial de le prendre en compte lorsque l’on cherche le bon chemin pour accéder au bonheur. Le bonheur et le temps sont donc étroitement liés. Mais cette quête du bonheur est complexe, le tout est de savoir en quel moment peut-on arriver à cette état final.

Dans cette problématique, deux notions ressortent : le bonheur et le temps. Le bonheur est un état de satisfaction stable et durable, qui se créé par la satisfaction de nos désirs (à contrario du plaisir qui est passager ). Le temps est un milieu indéfini caractérisé par sa continuité, c’est une sorte de flux ininterrompu, et sa succession, il peut être découpé en moments isolés et mesurables. Mais le temps c’est aussi ce qui caractérise une particularité de l’Homme : sa mortalité. Mais cette question a une formulation bien précise : « Pour être heureux, faut-il vivre dans le présent ? ». Cette formulation renvoie à une questions sous-jacente : pour être heureux, est-ce forcément nécessaire de vivre dans le présent ?

C’est là que deux points de vues ressortent et se contredisent sur cette question : Le bonheur peut s’acquérir dans le présent; le présent est la seule valeur sûr, le futur est incertain pour les mortels et le passé ne peut être changer donc ne peut contenir réellement le bonheur, le bonheur peut se traduire par le « sentiment d’existence » qui peut être atteint par un être qui a accompli tout le bien possible pour autrui et qui ne peut plus aider dans ce sens, cette forme de bonheur est donc accessible dans le présent de cette personne. Mais le bonheur est une finalité que tout le monde recherche et que tout le monde veux obtenir dans le futur, sauf qu’à force de le chercher dans le futur nous ne considérons jamais dans le présent a sa juste valeur, donc nous devons changer notre vision du présent, qui n’est vu que comme un moyen et non un but, pour pouvoir vivre uniquement dans le présent et donc avoir la possibilité d’être heureux. Donc la réponse serai oui. Mais ce point de vue soulève un vrai problème : le présent n’est pas réellement sûr car il est mobile et incertain, donc ne conduit-il pas inexorablement à la disparition du bonheur ou même à l’impossibilité de trouver ce bonheur ?

C’est donc là que la réponse non apparaît, « Le passé est caractérisé par son caractère inviolable et certain, stable, donc le bonheur ne se trouve t’il pas das le passé ?  Et le bonheur est-il réellement accessible puisque nous courons toujours après pour essayer de l’obtenir dans le futur ? ».

Nous verrons tout d’abord que le présent est le seul moment où l’on peut réellement profiter du monde et de ce qui nous entoure, puis nous verrons que ce présent n’est pas toujours aussi agréable et idéal que peuvent l’être le passé et le futur. Mais néanmoins le présent est le seul moment du temps qui nous appartient réellement, le seul moment où nous avons de l’emprise sur les choses et donc nous sommes forcés a rechercher le bonheur dans le présent.


Partie I

        Le temps est divisé en trois séquences : la passé, le présent et le futur. Le présent est le seul moment du temps qui nous est accessible, nous pouvons donc profiter de tout dans le présent car nous dirigeons notre présent grâce a nos volontés. Ce sont ces volontés qui nous conduirons au bonheur car elle sont en accord avec notre désir présent.

Le présent est le seul moment ou nous pouvons profiter de ce qui nous entoure et donc être heureux.

La thèse d’Anacréon repose sur cette vision du présent comme le seul moment accessible : Le passé est et restera inchangé, il a ce caractère immobile et inviolable que n’a pas le présent et qui en fait son aspect accessible. Le futur, lui, est incertain. Nous ne pouvons le connaître maintenant et nous ne pourrons sûrement jamais le connaître car il est hors de toute connaissance et de toute pensée humaine. Il est donc inaccessible aux hommes, et cet cette inaccessibilité qui le prive du bonheur. Le passé comme il ne peut être modifié ne s’accorde pas avec le bonheur qui reste en accord avec no volontés et nos désirs actuels. Le seul moment ou l’homme est heureux est le présent. Il explique que l’homme a de l’emprise uniquement sur le présent et que c’est donc dans ce moment ou il peut trouver le bonheur car il peut tout faire pour l’avoir « Tu ne peux connaître l'avenir ; la vie des mortels est incertaine. Hé bien ! Je veux être ivre, je veux danser, je veux être couvert de parfums et jouer avec de belles femmes. Qu'ils s'abreuvent de chagrins ceux qui veulent s'en abreuver ; mais nous, soyons joyeux, buvons du vin, chantons Bacchus ». Dans cette phrase l’auteur montre l’aspect du bonheur dans la décision de l’homme. Le bonheur est donc accessible à n’importe qui dans le présent.

Le bonheur relève d’un désir et donc de sentiments, comme le sentiment d’existence.

 Le sentiment d’existence est un sentiment accessible a tout homme qui a déjà réalisé tout le bon pour les autres et donc qui n’as plus rien a faire pour aider les autres. C’est ce qu’explique Rousseau dans Les Rêveries du promeneur solitaire, le bonheur en lui même est impossible car c’est un état fugitif qui engendre doit un autre désir après soit qui nous fait regretter ce qu’on avait avant. Le bonheur n’a donc pas de constance. Le présent est une partie du temps qui dure indéfiniment : Rousseau le décrit comme un moment qui « dure toujours sans néanmoins marquer sa durée ». Le présent est constitué des choses agréables de notre pensée et de nos sentiments : Rousseau l’explique très bien dans cette phrase « sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, […],  tant que cet état dure celui qui s'y trouve peut s'appeler heureux ». Le présent, en tant que moment continu et dépourvu de peine, de désir, de jouissance, de crainte, de privation et de plaisir, est une condition sine qua none au bonheur. Dans le présent, le bonheur est donc fait de sentiment notamment celui d’existence mais le passé a ce caractère inviolable qui le rend certain et sûr et le futur bien qu’incertain se déroule selon nos désirs, donc le passé et le futur ne détiendraient t’ils pas le bonheur ?

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