Est-ce que l’être humain est condamné à toujours être le même ? Son existence peut-elle évoluer ? Ou est-elle au contraire prédéfinie ? Comment penser et affronter notre finitude ? Faut-il vivre chaque jour comme s’il était le dernier ?

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. », cette citation de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 définit ce que c’est que la liberté, une notion au cœur des pensées révolutionnaires du XVIIIème siècle. On comprend que la loi garantit la liberté d’un individu en ne le soumettant pas à une personne mais seulement à un principe, la loi.

Le mot « liberté » vient du latin liber, et désigne l’état de celui qui n’est pas soumis à une contrainte externe, celui qui n’est pas retenu prisonnier ou détenu.

L’être humain n’est pas ancré dans l’immédiateté de la vie, mais il se projette dans un avenir. L’existence consiste en la découverte d’une temporalité et engendre ainsi la crainte de la mort, cela est intimement lié à la notion de temps. De ce fait, notre existence est fragile et peut s’arrêter à tout instant, ce qui pousse l’individu à la modifier, à tenter de l’améliorer. Est-ce que l’être humain est condamné à toujours être le même ? Son existence peut-elle évoluer ? Ou est-elle au contraire prédéfinie ? Comment penser et affronter notre finitude ? Faut-il vivre chaque jour comme s’il était le dernier ?

Le mot exister vient du latin existere qui signifie surgir du néant ou avoir une cause, par exemple Dieu, ce terme est utilisé pour qualifier une vie humaine mais implique aussi la prise de conscience de soi. L’existence a-t-elle un sens ? Le verbe choisir illustre la notion de liberté et d’exercice de sa conscience à travers son jugement. Dans quelle mesure un individu peut-il aborder son existence ?

Dans un premier temps, nous verrons que nous sommes libres de choisir notre existence à travers le principe de l’existentialisme et l’importance de faire des choix et ensuite nous étudierons le fait que nous ne sommes pas en mesure de la choisir à cause des déterminismes et de la présence d’autrui.

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