Faut-il vivre en craignant la mort?

Texte argumentatif

Apologie de Socrate

En discutant de la méthode philosophique de Socrate, faut-il vivre en craignant la mort ? Êtes-vous d’accord ?

 Même si la mort est un phénomène inévitable, les sentiments qu’ont les gens la relation que les gens avec elle varie considérablement selon les époques et les cultures. C’est un état dont on veut se départir, effacer par ex : en vue de soulager quelqu’un souffrant d’une maladie incurable. Pourquoi la mort est-elle si mal perçue ? Pourquoi fait-elle aussi peur ?

Cette peur vient-elle de nos fausses croyances ?

    Car craindre la mort, Athéniens, ce n’est pas autre chose que de se croire sage, alors qu’on ne l’est pas, puisque c’est croire qu’on sait ce qu’on ne sait pas. Personne, en effet, ne sait ce qu’est la mort et si elle n’est pas justement pour l’homme le plus grand des biens, et on la craint, comme si l’on était sur que c’est le plus grand des maux […] (Section XVII : p.55)

 Selon Socrate, on ne doit pas  craindre la mort . Il se demande même si la mort n’est pas une bonne chose. Vu qu’on ne sait rien sur elle alors peut-on prouver son bienfait. Avoir peur de la mort c’est agir à partir d’une fausse croyance car personne ne connait la nature de la mort.

  Comme dans certaines religions qui croient a la réincarnation ? Existe-t-elle ? comment se présente -t-elle ? La conception de Socrate de la mort n’évoque pas le paradis, ni l’enfer. Est -ce le néant ou un voyage vers un autre lieu où nous aurons l’occasion de rencontrer ou nos êtres chers décédés, de glisser vers le pays imaginaire et parler avec les grands esprits, et si c’est le néant Socrate le compare à un sommeil ou l’on ne voit rien, sans rêve, qui est de tout repos. Dans les deux cas Socrate ne voit pas une peine dans la mort, pas une souffrance, mais un gain de discuter avec d’autres âmes qui sont séparés de leurs corps.

    Si la mort est l’extinction de tout sentiment et ressemble à un de ces sommeils     ou l’on ne voit rien, même en songe, c’est un merveilleux gain que de mourir… (XXXII : p.80-81)

Craindre quelque chose qu’on ne connait pas c’est irrationnel. En avoir peur de plus c’est croire que la mort est néfaste pour nous. Mais pour en avoir peur, il faut la connaître, se débarrasser de fausses croyances, affronter nos ignorances. Personne ne connait la nature de la mort. C’est vrai, elle existe mais que sait-on d’elle ? Personne n’a une sagesse par rapport à la mort. Nos croyances quelles soient religieuses ou imaginaires nous donnent l’impression qu’on en sait assez sur le sujet.

Socrate, affronte son ignorance pour lui s’interroger, se questionner lui permet de s’instruire. Il va agir en fonction de ce qu’il sait au lieu d’avoir peur de la mort et la laisser mal agir surtout quand le fondement part d’une fausse croyance. Ainsi on peut mener une vie plus juste il fait référence au fait d’aider ses concitoyens .Il aurait pu fuir pour éviter d’être juge, pour éviter de mourir mais lui en tant que bon citoyen  se soumet aux lois en vigueur même au prix de sa propre vie. Il respecte les lois. Socrate vit selon les règles d’un être supérieur, voix divine, voix interne, semi-divine qui lui empêchait de faire certaines actions en relation avec le bien et le mal.. 

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