Le bonheur est-il une illusion?
Dissertation : Le bonheur est-il une illusion?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ptoleme73 • 19 Novembre 2016 • Dissertation • 2 093 Mots (9 Pages) • 12 801 Vues
Brouillon : Le bonheur est il une illusion
Illusion : Sens 1 Perception fausse.
Sens 2
Jugement erroné, opinion fausse.
Sens 3
Apparence trompeuse, en dehors de la réalité.
Bonheur : état de satisfaction, complet et durable. Absence de troubles et de souffrances. Tranquilité, insouciance. La conception eudémonique du bonheur est basée sur la prémisse que les gens se sentent heureux s’ils ont le sentiment d'avoir des buts et une vie qui a du sens.
Le bonheur, un état que l’on peut atteindre, par l’ataraxie, par les accords toltèques. Si le bonheur est lorsque l’on est capable de se satisfaire de ce qu’on a.
Si le bonheur est un état de satisfation complet et durable, ou tous nos désirs sont assouvis, alors il est impossible a atteindre, et un état de satisfaction n’est pas éternel mais ponctuel. Schoppenhauer
Bonheur individuel , collectif -> dépend de chacun
Bonheur, vivre simplement
Bonheur= se sentir bien ? -> plaisirs
Bonheur=tranquilité
Bossuet : Apprenons, avant toutes choses, à n’être pas éblouis du bonheur qui ne remplit pas le coeur de l’homme.
Tchekov : Nous ne sommes pas heureux, et le bonheur n’existe pas; nous ne pouvons que le désirer.
Emerson : Le bonheur est un parfum que l’on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même
Eluard : Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d’autre.
Sophocle : Ne proclamons nul homme heureux avant sa mort (citation notamment reprise dans
Ne cherche pas à ce que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille que les événements arrivent comme ils arrivent, et tu seras heureux. Epictète,
Le bonheur n'est qu'un idéal, une 'utopie'. Le bonheur est en effet un état stable. Or être bien en permanence est impossible... le bonheur est « un idéal de l'imagination » (Kant). Certains diraient même : la vie humaine, quoi qu'on fasse, est vouée au malheur (pessimisme).
Cependant, le bonheur n'est-il pas à notre portée ? Le désir d'être heureux n'est pas un vain désir : certains hommes en témoignent, qui sont heureux, ou savent se rendre heureux, et ils le reconnaissent. Le tout est de bien comprendre ce qui peut nous rendre réellement heureux.
>> C'est la question de la possibilité du bonheur. Question centrale, puisque, s'il est impossible d'être heureux, les problèmes précédents ne mériteraient même pas d'être envisagés : mais est-il impossible d'être heureux ?
Conclusion : développez que le bonheur est bien, un idéal, quelque chose d’irréel mais qui est là pour nous donner une direction à suivre.
I- Le bonheur est bien quelque chose que l’on peut atteindre
Bonheur dépend de l’individu,
Sentiment de satisfaction de ce que l’on a (non de ce que l’on veut)
Ataraxie, accords toltèques
INTRODUCTION :
La question du bonheur préoccupe l’Homme depuis des siècles. La recherche du bonheur est devenue une quête universelle, comme le pense Pascal, qui guide les moindres actes des Hommes : " C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’ à ceux qui vont se pendre ". Mais les philosophes ne s’accordent pas pour trancher si le bonheur est accessible à l’homme ou s’il ne s’agit que d’un état irréel, une utopie. Si le bonheur est en réalité inaccessible, quelque chose d’imaginaire, pourquoi l’Homme continu à le chercher ? On peut donc se demander si l’Homme devrait cesser de rechercher le bonheur, si ce n’est qu’un idéal imaginaire, pour voir ensuite si l’Homme n’a aucun moyen d’agir sur son propre bonheur et en faire quelque chose de bien réel.
L’illusion est une erreur de perception de la réalité, une apparence trompeuse sur laquelle nous pouvons baser des jugements, dès lors, erronés. Affirmer que le bonheur est une illusion, revient à dire qu’un état de satisfaction complet et durable est impossible à atteindre.
Tout d’abord, un état de satisfaction complet et durable est inaccessible. Cela signifierait que nous serions perpétuellement satisfaits de notre situation. Si nous sommes en bonne santé, nous ne ressentons rien de particulier. Ainsi, un bonheur durable ne peut être possible comme nous tomberions dans le domaine de la banalité. C’est la thèse du sentiment négatif d’Arthur Schopenhauer : pour se rendre compte que nous avons été heureux, il faut qu’un élément vienne mettre fin à notre bonheur. Nous arrivons ainsi au paradoxe du bonheur : Si nous sommes heureux, cela signifie que nous avons acquérit un état de satisfaction complet et durable, dont nous ne pouvons-nous rendre compte qu’une fois qu’il a pris fin, donc, pour qu’il y ait sentiment de bonheur, il faut que celui-ci ne soit pas éternel. Ainsi, nous pourrions atteindre un état de satisfaction durable, mais ce ne pourrait être du bonheur comme nous ne saurions l’apprécier. De ce point de vue, le bonheur, lui, ne peut être atteint.
Une autre vision du bonheur est celle où le bonheur est comme le Souverain Bien, c’est-à-dire que chaque action que l’on entreprend est dans l’unique objectif d’être plus heureux. Seulement, le désir est incompatible avec le bonheur comme il nous met dans un état d’inquiétude qui ne convient pas à la sérénité du bonheur. Ainsi, supposons que nous n’avons plus besoin de nous soucier de nos désirs. Cela signifie que tous ce que nous désirons nous l’avons. Mais si nous n’avons plus de désirs, nous avons donc plus de but dans la vie, et donc le bonheur comme souverain Bien est inaccessible à l’Homme, comme l’a dit Sophocle : « Ne proclamons nul Homme heureux avant sa mort ». La question ne se pose plus pour les morts, ils n’ont plus aucun but réel, et ne sont donc pas soumis à l’état d’inquiétude du désir, ce qui fait d’eux les personnes les plus aptes à atteindre le bonheur selon Sophocle.
Le
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