Explication de texte Schopenhauer

Ainsi, comme dans tout texte, SCHOPENHAUER commence sa première partie par une phrase d’accroche où il affirme que chaque vie présente sur Terre possède un but qu’il appelle “essence” (l.1) réalisable par un élan vital : cet effort (l.1). Ce but est le même pour tous et est permis grâce à l’effort qui nous pousse à vivre, SCHOPENHAUER nomme cela “la volonté” (l.4).

Mais il place une condition à son affirmation car elle peut avoir des haut et des bas, voir même, cette volonté peut s’arrêter; i

l y a alors création de “souffrance” (l.5) c’est-à-dire d’un mal d’origine morale.

Ou au contraire, la volonté peut atteindre son but finale et donc la réalisation des désirs permettant: “la satisfaction, le bien-être, le bonheur” (l.5-6). Le fait que l’auteur utilise une gradation prouve qu’il pense que tout n’est pas noir ou blanc: il y a plusieurs niveaux de réussite à cette effort, donc plusieurs degrés de satisfaction. Nous pouvons en déduire que cela est également valable pour la souffrance, qui doit elle aussi possédé plusieurs paliers.

Après avoir décrit les deux phases majeures de la vie, le philosophe compare l’être humain aux “être du monde sans intelligence” (l.7-8).

Lorsqu’il dit “sans intelligence” il fait référence aux animaux car l’Homme ne peut peut concevoir les animaux dans un bonheur durable et l’imagine plutôt dans un état de perpétuel douleur. Et on suppose que SCHOPENHAUER est en accord avec cette affirmation, il explique cela par la définition du désir à savoir la naissance d’un manque. Et alors, une fois ce manque comblé un autre prend sa place. Sachant qu’il y a souffrance dès qu’il y a manque, il y a donc constamment un état de souffrance présent; et c’est pourquoi l’Homme pense que l’animal est en permanence en souffrance. Pour lui, les animaux sont quasiment identique à l’être humain, et étant donné que les êtres sans intelligence sont sans cesse en souffrance, cela signifie que l’être humain aussi est sans arrêt en souffrance.

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