EXPLICATION DE TEXTE: Pourquoi être un stoïcien

Ce court extrait des Entretiens du grand philosophe Épictète montre l’aspect de cet homme idéal qui veut toujours être serein. Dans notre contexte philosophique, la sérénité est l’état d’âme dans lequel L’Homme ne peut se permettre d’être affecté où dénigrer par quoi que ce soit. Ainsi, Épictète s’interroge sur la corrélation entre le comment et la volonté d’être dans l’état de sérénité. Après plusieurs discussions avec ses pères, Épictète constate que l’homme idéal devait essayer de devenir non seulement une meilleure personne, mais bien un sage stoïcien pour être dans l’état escompté. C’est ainsi qu’il demande à ces disciples : « Pourquoi fais-tu le stoïcien? » Bien évidemment une question dans laquelle les réponses peuvent prendre des tournures bien différentes selon le philosophe. Selon Épictète, le but premier de l’être humain est la recherche du bonheur, c’est ainsi que dans cet extrait, Épictète « répond à la question » en donnant l’analyse suivante : l’homme doit être un stoïcien pour justement être dans un état de sérénité qui cela mène au bonheur.

Dans un premier temps, à travers la critique que porte Épictète au sujet que l’homme ne distingue point le fait d’être stoïcien ou paraître stoïcien. Cependant, dans certains cas, ce dernier peut intentionnellement faire l’innocent. Autrement dit, connaître la nuance, mais en tenir guère compte.

Par la suite, il faut attendre à la deuxième partie de l’extrait pour qu’Épictète nous donne une description sur ce que recherche et est un réel stoïcien.

Finalement, Épictète explique comment un sage stoïcien devrait se conformer à la volonté divine en propose une série de critères ; comment le stoïcien doit agir ?

Premièrement, dans l’extrait étudié, Épictète pose la question d’entrée de jeu : « POURQUOI fais-tu le stoïcien? » Une question qui vraisemblablement tout au long du texte, il tentera d’y répondre. Tout de suite après, l’auteur cite une phrase qui pour critiquer l’Homme : « Prends donc le nom que tes actions demandent, et ne t’orne point d’un nom qui ne te convient point et que tu ne fais que déshonorer. » Épictète explique d’abord qu’il est inutile de prétendre être quelqu’un ou prétendre faire quelque chose, qu’il est beaucoup avantageux d’être soi-même, car sinon tu te déshonore toi-même. Ici, le philosophe essaye de faire allusion à un être humain qui pourrait prétendre porter des actions stoïciennes, mais qu’au fond ce n’est pas vrai. Même qu’Il utilise les termes : « s’orner d’un nom » pour mettre de l’emphase sur le pouvoir que le nom stoïcien s’signifie à l’époque. Mais pourquoi Épictète a ses pensées. Et bien dans la phrase suivante il mentionne que la plupart des hommes se dise stoïcien : « Débite les maximes des stoïciens », mais en t’en que « véritable stoïcien » (ici, en guillemet, parce qu’il ne se considère pas réellement stoïque) il mentionne qu’il n’en voit point de stoïcien. Alors pourquoi tous ces gens chercher à se donner le nom d’être stoïque ? La réponse est simple, la plupart des personnes connaissent une partie du remède pour être heureux, dans le cas du texte, c’est d’être un fidèle stoïcien. Ainsi, il est plus facile de se prétendre stoïque qu’essayer de le devenir pour atteindre ce bonheur. Prenons, un exemple banal pour mieux comprendre.

Si demain quelqu’un te dit : « Je te donne 10000 $ si tu votes pour un parti politique qui ne te représente pas. » C’est sûr que la plupart de personnes prendraient cette offre. Ainsi, c’est la même chose si l’on te dit que pour être heureux du doit être stoïque et bien plusieurs se dirait stoïque. Bref ça démontre pareil que malgré les non-mauvaises intentions des personnes, ils savent que le stoïcisme permet un bon état d’âme qui coule au bonheur.

Il faut attendre à la deuxième partie du texte pour qu’Épictète donne réellement sa thèse : l’explication de ce qu’est réellement un stoïcien et ce qu’il recherche. Tout d’abord, il faut comprendre que la philosophie stoïcienne, c’est une philosophie de conception. En effet, c’est dans la conception que porte le stoïcien, que l’on peut déterminer son vrai.« Nom. » Puisque dans d’autre passage du texte, Épictète mentionne qu’un vrai stoïcien sait ce qu’il dépend de lui et ce qui ne dépend pas de lui. Alors, il doit avoir un jugement sur chaque situation. Dans cette deuxième partie, l’auteur utilise l’énumération pour décrire un homme (le stoïcien) qui propose deux aspects qui théoriquement sont différents : « Un homme qui, dans la maladie, se trouve heureux, qui, dans le danger, se trouve heureux, qui, mourant, se trouve heureux, qui, méprisé et calomnié, se trouve heureux ! » Ce passage semble être une contradiction magistrale, car ça voudrait dire que dans les pires phases de notre vie, nous devrions être heureux. Côté conceptuel, c’est ridicule, mais justement Épictète démontre que l’unique personne qui peut subir ce paradoxe est le stoïcien. Pourquoi subir ce paradoxe ? Comme mentionné plus haut, le stoïcien reconnaît l’écart entre ce qui dépend de nous et ce qui

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