La raison et la religion

La connaissance : raison et religion

notion : raison

La raison est un faculté humaine qui permet d’obtenir des raisonnements, il sont de 2 types :

-par induction → raisonnement qui part de l’observation de plusieurs cas particulier pour en induire une règle général. Ex : j’observe 123 corbeaux qui sont noirs, j’en induis en règle général que les corbeaux sont noirs (problème : l’induction peut être rendue fausse par l’observation d’un corbeau blanc → un contre exemple suffit à détruire une règle général

-par déduction→ raisonnement qui va du général au particulier . Ex : le syllogisme : (1er prémisse) tous les hommes sont mortels, (2e prémisse) Socrate est humain donc Socrate est mortel. La conclusion de ce raisonnement est nécessaire, aucune autre est possible, à moins de commettre une erreur de raisonnement. Elle est aussi universelle. Cette conclusion ne nécessite aucune observation, c’est une conclusion donné à priori (=avant toutes expériences) (≠ à posteriori=après expérience)

Les sciences expérimentales testent leur hypothèses par des expériences/observation, on teste donc la vérité d’une théorie scientifique en la confrontant à la réalité. Les maths ne sont pas expérimentales, ce sont de sciences purement déductive, des sciences à priori.

Les philosophes comme Pythagore, Platon, Descartes… sont tous des mathématiciens.

Pourquoi cette fascination pour les maths chez ces philosophes ?

Les maths exigent de la logique, du raisonnement (à priori), de la déduction.

Les maths nous donnent des exemples de vérité qui sont nécessaires et universelles.

Les maths semblent être la seul science où les hommes sont d’accords mais pour les questions morales, religieuses, politiques les hommes ne parviennent pas à être d’accords. Les philosophes ont cru qu’il était possible de raisonner comme les mathématiciens sur toutes ses questions qui suscitent entre les hommes le conflits, la guerre.

Les hommes s’entre tuent souvent pour des idées, notamment touchant la religion. En effet, les religions mais aussi l’athéisme s’opposent sur l’existence d’objets métaphysiques (y en a 2) :

-l’âme

-Dieu

objet métaphysique : objet où n’ont pouvons pas avoir d’expériences, que nous pouvons pas voir.

Les textes que nous allons lire vont proposer de prouver à priori l’existence de Dieu puisque le preuve à posteriori de l’existence de Dieu et l’âme sont impossible.

1) Saint-Anselme

Au moyen-âge, la théologie (=science de Dieu) est la science reine (+importante) et la philosophie doit être sa servante. Au moyen-âge on pense qu’il y a 2 voies pour arriver à la vérité et à la connaissance de Dieux ; 1er voie : voie de la théologie (pour les croyant). 2e voie : (pour les non-croyant)

Le texte d’Anselme s’adresse à des non-croyants, il ne veut pas les convertir par la terreur, la force. Il  veut les convertir par le raisonnement.

L’insensé (l’athée) quand il dit « Dieux ,n’existe pas » doit bien savoir ce qu’est Dieu, sa définition.

Le raisonnement d’Anselme va de l’essence (=def) de Dieu à son existence nécessaire, c’est un raisonnement à priori.

Phrase 5 : elle énonce une distinction entre 2 idées. (1er chose) Dans notre pensée/esprit, nous avons des idées (idée vient du grec eidos  → image mental). (2e chose) Mais nous avons aussi l’expérience de choses qui existe réellement donc nous avons d’un côté une imagination et d’un autre côté la perception d’une existence, ex : je peux imaginer une licorne mais je n’ai pas la perception par l’existence de l’existence d’une licorne, mon imagination me présente des êtres qui peut être n’existe pas. Mes images mentales peuvent ne pas correspondre à une réalité dans ce cas l’image mentale est une illusion.

Phrase 6 : Anselme pour illustrer cette distinction prend l’exemple d’un peintre quand prémédite.

L’insensé qui dit « non, il n’y a plus de Dieu » a l’image mentale de Dieu mais il ajoute à cette image mentale rien d’existant ne correspond

Phrase 7 : Or si un être n’existe que dans notre esprit, cet être sera + petit qu’un être qui existe à la fois dans l’esprit et dans la réalité.

Qualité de Dieu : -tout puissant, l’homme est faible,

                     -omniscient, l’homme sait peu de choses

                     -absolument juste, l’homme est souvent injuste

                     -miséricorde, l’homme pardonne rarement

                     -éternel, l’homme meurt

Donc si l’insensé prétend que l’être le plus grand que l’on puisse penser n’existe pas, il commet une erreur de raisonnement. En effet, si dieu est l’être le + grand possible mais qu’un tel être n’existe que dans l’esprit, l’insensé peut concevoir une être plus grand qui existe à la fois dans l’esprit et dans la réalité. Il est plus grand d’exister à la fois dans l’esprit et dans al réalité.

Critique possible de se raisonnement :

-est ce que l’athée admet la définition donnée par Anselme, on peut aussi définir autrement le ou les Dieu(x). Par exemple les Dieux grecs sont jaloux, rancuniers, menteurs, il ne sont pas non plus juste.

Le raisonnement fonctionne si on admet la définition de Dieu, or cette définition n’est pas universelle, elle ,’est que particulière à la religion chrétienne.

II) La preuve cartésienne de l’existence de Dieu

1er phrase : Descartes rappelle une distinction entre l’existence d’une chose et l’essence. L’existence désigne le fait qu’une chose est, l’essence désigne ce qu’est une chose : définition, concept, nature. Cette phrase énonce l’idée que Descartes va ensuite critiquer et détruite → elle énonce l’antithèse.

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