La croyance en Dieu est-elle un obstacle au progrès scientifique ?

Le 19e siècle fut une époque marquée par de grands bouleversements qui amenèrent des changements face à la définition de la place qu’occupe l’Homme dans l’univers. Deux théories furent en opposition : le créationnisme et le darwinisme. La doctrine du créationnisme prône que notre monde ne peut être le résultat des mécanismes de la nature, car aucune loi a le pouvoir de répondre à une telle complexité. C’est pourquoi il affirme qu’il y a un être intelligent supérieur ou divin qui orchestre tous ces changements. Seul cet être a le pouvoir de déterminer le sens de ces actes. Il n’y a donc aucune transformation tirée du hasard, celles-ci tendent plutôt vers un but précis. Pour ce qui est du darwinisme, qui est aussi appelé l’évolutionnisme, il supporte en plus grande partie la sélection naturelle. Elle s’appuie sur la loi de la nature disant que les espèces les plus fortes survivent alors que les plus faibles ne tiennent pas le coup. Par ailleurs, les espèces subiront des changements non nécessairement favorables, qui seront dû au choix du hasard. Les différences, les ressemblances ainsi que l’impossibilité de croire aux deux idées simultanément seront présentés dans ce texte.

En un sens, ces deux courants de pensée vont dans la même direction en ce qui concerne l’évolution continue de l’univers et ses transformations. En effet, les deux affirment que la terre et les différentes espèces changent dans le but de s’adapter aux distinctes conditions auxquels elles sont confrontées. Par contre, malgré que ces deux idées s’accordent à ce niveau, il n’en est pas moins qu’elles diffèrent énormément. Les adeptes du créationnisme associent la création de l’univers ainsi que son développement à un Dieu ou à une force supérieure qui battit tout à partir de rien. De leur côté, les fanatiques du darwinisme optent pour l’idée que les espèces évoluent selon la sélection naturelle et qu’elles sont ainsi aujourd’hui dû à de multiples transformations. D’une part une philosophie promeut la variation immédiate, ou plutôt en 6 jours, des espèces selon les dires d’un être surnaturel et de l’autre part, une philosophie met de l’avant que les espèces changes sur de longues périodes, voire même des milliers d’années. Aussi, le Dieu du créationnisme pourrait changer toute espèce à sa guise alors que la sélection naturelle affirme que le tout ce produit grâce au fruit du hasard.

Suite à ces différences, il est clair que la croyance en Dieu est un obstacle au progrès scientifique. En effet, il est possible de croire en une théorie et d’être neutre pour celle opposante, mais il est complètement impossible de croire aux deux théories du créationnisme et du darwinisme en même temps. C’est simple, croire aux théories que l’évolutionnisme prône, par exemple que l’homme descend du singe, c’est reconnaitre que la Bible n’est pas une référence. La théorie de Darwin de l’évolution s’inscrit dans le courant de pensée naturaliste, ce qui signifie que la nature exprime la vérité et qu’elle peut être seulement expliqué par la démarche scientifique. Alors, il est impensable pour un individu qui opte pour le créationnisme, une théorie qui présente les mêmes opinions que le christianisme, que la nature soit explicable par le volet scientifique et non par Dieu. Une circonstance survenue en juillet 1925 explique bien pourquoi la croyance en Dieu est bel et bien un obstacle au développement de la science. Cette situation explique la condamnation d’un enseignant pour avoir enseigné l’évolution aux élèves de l’école. Une loi de l’État stipulait qu’il était interdit à tout enseignant de transmettre des idées qui nierait l’histoire de la Création divine de l’homme, comme elle est exprimée dans la Bible. L’évolution dans le monde, qui est en parallèle à la science, fait partie des idées qui pourraient mettre en contradiction les idées religieuses. Puisque la Bible exprime un monde principalement suprasensible, soit une expérience métaphysique, elle est écartée des pensées des évolutionnistes.  

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