Explication du texte de Lucrèce
Commentaire de texte : Explication du texte de Lucrèce. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar The Aden Kingof • 22 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 390 Mots (6 Pages) • 2 052 Vues
Explication du texte de Lucrèce
Dans notre vie quotidienne, il est possible de trouver des phénomènes qui semblent questionner nos sens, comme la paille tordue dans le verre ou les mirages dans les déserts. Ces phénomènes semblent directement liés à nos sens puisque ce que nous voyons est bien le résultat de ce que nos sens ont capté. Ainsi il est très facile d’attribuer toutes les sources d’erreurs à nos sens et s’en méfier d’eux. Or, Lucrèce dans l'extrait de son œuvre De la Nature des Choses, livre IV, en posant le problème des sens en relation avec la raison et de leur importance dans l'apport de la vérité, défend les sens qui nous apporteraient la vérité, selon Lucrèce ils ne peuvent nous tromper, seule l'interprétation et la raison peuvent nous tromper. A travers ce texte nous allons donc comprendre Lucrèce réussit à montre l’innocence des sens pour l’attribuer à notre jugement.
Nous commençons donc avec la phrase: “C’est à la raison de répondre et les yeux n’ont pas le pouvoir de connaître les lois de la nature”; il énonce ici une idée générale des fonctions du raison et des sens: les sens ne sont là que pour montrer un phénomène et rien de plus, seul notre raison va interpréter et donner une réponse à ce qui est montré. Cette phrase va alors servir de base pour analyser les suivants. Lucrèce va continuer par dire même si beaucoup de phénomènes peuvent nous faire douter de notre sens comme l’exemple de la tour carrée qui devient rond lorsque nous la regardons de loin qu’il a analyser un peu avant le texte, tout cela est en réalité dû à notre jugement. Toute erreur naît d'une opinion ajoutée qui nous fait croire que nous avons vu quelque chose, alors que ce n’est que des données sensibles: il est difficile de la distinguée parce qu’elle se mêle de façon très naturelle avec nos sens. Dès que les sensations paraissent émettre une opinion, elles ne sont plus des sensation mais notre jugement, d'où les mots “Rien n’est plus difficile en effet que de faire le départ entre la vérité des choses et les conjectures que l’esprit y ajoute a son propre fonds”.
L’auteur va ensuite critiquer les sceptiques en commentant sur leur façon de penser. Il annonce les paroles des sceptiques puis les contredits en montrant qu’ils ne peuvent rien admettre puisqu’ils ne connaissent aucune vérité: “estiment que toute science est impossible [...] ignorent également si toute science est possible, puisqu’ils proclament ne rien savoir”. Il va donc utiliser cette phrase “ils proclament ne rien savoir” pour renforcer sa critique en posant des questions sur les oppositions de la vérité comme l’action savoir et ne pas savoir, reconnaitre le vrai et le faux ou encore distinguer le certain de l’incertain. Puisque le sceptique annonce ne rien savoir, comment peut-il affirmer quoi que ce soit?
L’auteur va donc passer à son argumentation avec les mots "Tu verras.." font appel à l'expérience, à la connaissance empirique défendue par l'auteur, ces deux mots sont annoncés par Lucrèce de façon très dogmatique avec aucune argumentation construite autre que celui de l'expérience qui suit le “Tu verras”. Il va ensuite enchainer par "les sens sont les premiers à nous avoir donné la notion du vrai", ces mots veulent nous rappeler que les Hommes se sont toujours fiés à leur sens et instincts pour survivre et en réussissant, cela montre que les sens possède une notion du vrai, qu’au moins, ce sont pas eux qui nous ont trompés sinon nous n’aurions pas pu survivre jusqu'à maintenant. Cette notion du vrai est liée à ce que nous ressentons par rapport à la vérité. La fin de sa phrase, "ils ne peuvent être convaincus d'erreur" précise que non seulement les sens nous apporte cette notion du vrai, ils sont aussi irrécusable, en aucun cas nous pourrons les contredire puisqu’il représente la notion même du vrai.. Les sens ne sont pas seulement à l'origine de la notion du vrai, ils sont aussi le critère de tout jugement, du vrai et du faux. Autrement dit sans le secours de la raison, ils
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