La liberté

La liberté

On pense spontanément que la liberté se réalise lorsqu’il n’y a pas de limite à notre action. Tous les Hommes ont un gout spontané pour cette liberté ici défini comme absence total de contraintes. Cependant une telle définition semble plus fantasme que réalisable : en effet faire tout ce que l’on désire est-il compatible avec les exigences de la vie en société ?  La vie sociale oblige telle pas chacun de nous à composer avec la liberté d’autrui et donc a restreindre la sienne ? Et par ailleurs ne faut-il pas obéir a certaines lois (morales/sociales) pour être libre. Comment admettre par exemple un homme qui se maitrise pas, qui reste dominé par ses impulsions soit un homme véritablement libre. Nous voyons là un paradoxe. Certaines contraintes/lois imposées à notre liberté spontanée  seraient donc nécessaire pour accéder à une autre forme de liberté qui serait supérieur. Pour se gouverner sois même il faut donc savoir limiter une partie de sa liberté.

I/ La liberté  “ spontanée” (=absence totale de contraintes)

C’est d’abord agir sans rencontrer d’obstacle. Dans ce 1er sens, la liberté consiste pour tout être dont l’expression spontanée de sa nature (ex : on parle ainsi d’un animal “libre”.

C’est selon ce processus que les animaux expriment leurs besoins naturels et que l’Homme exprime lui aussi mais aussi ses désirs.

La liberté serait ici l’absence des contraintes qui viendraient s’imposer aux tendances spontanées. Selon l’opinion la plus commune c’est bien en ce pouvoir de faire ce que l’on nous semble, de nous laisser aller à nos pendants qui consisteraient la liberté.

C’est lorsque vient l’expression de spontanée que j’ai l’impression d’être le plus libre.

Celle-ci s’exprime naturellement et n’a donc pas besoins d’être enseigné.

Ex : *Les enfants, les animaux, les fous = “libre”

Si rien d’extérieurs ne vient faire obstacle spontané, ils agissent sans retenus

*La liberté définis selon Calliclès dans le Gorgias de Platon

* La liberté selon Don Juan (Molière) : acte 1 scène 3, “J’aime la liberté en amour et je ne saurais me résoudre à renfermer mon cœur entre 4 murailles. J’ai une pente naturelle à me laisser à tout ce qui m’attire. Mon cœur  est à toute les belles, et c’est à elles de les prendre tour à tour et de le garder tant quelles le pourront”.

II/ Le problème du libre arbitre

A) Définition

Bien que l’on parle souvent d’animaux en liberté (≠ en captivité), l’Homme apparaît comme le seul être vraiment libre en ce sens où il est le seul être vivant qui possède le libre arbitre. C’est-à-dire la capacité à faire des choix (bons ou mauvais) à la différence de l’animal qui est soumis au déterminisme des lois de la nature.

        Voir polycopié : Le libre arbitre / Déterminisme[pic 1]

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