Statue De La Liberté

INTRODUCTION

C’est en 1865, à l’âge de 32 ans, que Frédéric Auguste Bartholdi, alsacien de naissance fût contacté par Édouard De Laboulaye, homme politique français très impliqué par la vie politique américaine et qui sera par la suite le père spirituel de celle qu’on allait baptiser « la statue de la liberté ».

A ce moment là, les états Unis affaiblis par une guerre de 4 ans (guerre de sécession) qui venait de s’achever puis par leur président Abraham Lincoln qui venait d’être assassiné devaient être soutenus par une alliance Française.

C’est donc cette rencontre avec ces deux hommes qui sera en 1866, le point de départ d’un grand projet destiné à resserrer les liens entre ces deux pays et qui devait initialement être achevé le 4 juillet 1876, date du centenaire de la déclaration d’indépendance des États Unis.

BIOGRAPHIE

La statue de la Liberté n’aurait pas pu voir le jour sans la naissance de Frédéric Auguste Bartholdi en août 1834, à Colmar, en Alsace.

A la mort de son père, il partit vers les deux ans à Paris avec son frère aîné et sa mère. Là, il y étudia l’architecture en 1852 puis Il se fit remarqué lors l’Exposition Universelle de Paris en 1855 avec sa statue du général Jean Rapp, héros napoléonien de Colmar. En 1864 Napoléon III lui remit la légion d’honneur.

Contacté en 1865 pour lui faire son buste, par Édouard De Laboulaye, il le chargea l’année suivante d’élaborer un monument marquant l’amitié entre la France et les États Unis.

En juin 1871, Bartholdi se rendit tout d’abord à New York ou il repéra le site de Bedloe’s Island, future Liberty Island, puis dans d’autres états pour plaider son projet et rencontra même le président américain Grant.

Prenant du retard dans son projet, il du se résoudre à s’atteler à la partie la plus importante : la main et le flambeau de la statue qui furent livrés en septembre 1876 aux États-Unis et présentés à l’exposition universelle de Philadelphie.

En 1880, après 4 ans d’arrêt dans la construction de son œuvre, il s’y attela de nouveau avec l’aide de Gustave Eiffel car Viollet le Duc, le premier architecte, était décédé entretemps. En 1883, lâché par le congrès américain pour le financement de cette statue, il réussit à la finir l’été 1884 grâce au soutien de Joseph Pulitzer, fondateur du New York World qui récupéra des fonds.

Le 4 juillet à Paris, la France remet officiellement aux États-Unis la statue de la liberté éclairant le monde et la livre en 1885, alors qu’il fabrique une réplique de quelques mètres installée à Paris.

La statue New-Yorkaise est inaugurée le 26 octobre 1886.

Après avoir fait de nombreuses œuvres que l’on peut découvrir soit à Paris, Colmar ou certaines villes des états Unis, Frédéric Auguste Bartholdi décèdera à Paris en 1904, à l’âge de 70 ans.

CONTEXTE

Comme, je l’ai dit précédemment, il a fallu donc 10 ans à Bartholdi pour finaliser cette magnifique œuvre car la construction fut à maintes fois reportée pour des événements politiques, artistiques ou financiers sans oublier le décès de Viollet le Duc, premier architecte qui épaulait Bartholdi dans son projet et qui fut remplacé en 1880 par Gustave Eiffel.

Pour réaliser cette statue, il s’inspira fortement du grand colosse de Rhodes et le buste d’Helios avec ses diadèmes qu’il avait vus lors de ses différents voyages en Égypte.

Cette statue qu’il avait intitulé « Liberté éclairant le monde » représentait un personnage féminin drapé, avec un bras levé, portant une torche, alors que l'autre tient une tablette gravée, et avec un diadème sur la tête.

C’était un squelette de 125 tonnes d’acier et de 31 tonnes de cuivre. Avec le socle, la statue mesurait 93 mètres pour un poids de 204.120 kilos. Chaque section définitive était coulée en plâtre.

Par sa posture imposante et sa gestuelle, la Statue de la liberté transmettre passer de nombreux messages à ceux qui l’observent :

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