L‘autonomie Conduit-t-elle à La Liberté ?

La liberté nous semble indissociable de l’autonomie. Ces deux termes qui nous semblent si étroitement liés peuvent nous laisser croire que l’un conduit l’autre. Rousseau a cité: “La liberté est l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite ». Nous sommes donc en mesure de nous demander si l’autonomie est une source nécessaire pour atteindre la liberté. En effet, l‘autonomie conduit à la liberté.

Le mot “liberté” provient du latin “libertas” de “liber” signifiant “opposé à l’esclavage, à la dépendance“ et désigne la possibilité et le pouvoir d’agir selon notre volonté sans contraintes extérieures. Par exemple, pensons à la liberté d’action. Quant à lui, le terme “autonome” vient du grec “auto” signifiant "soi-même" ainsi que “nomos” qui veut dire “loi” et désigne la capacité à se gouverner par ses propres règles selon l‘échelle de valeurs adoptée et à se débrouiller seul sans avoir recours à autrui. Par exemple, être autonome dans ses activités.

La liberté passe-t-elle par l’autonomie? L’autonomie empêche-t-elle la liberté? L’autonomie est-elle la meilleure façon d’atteindre la liberté?

Ainsi, l’autonomie conduit à la liberté car autrement, sans le libre-choix que nous permet l‘autonomie, nous serions contraints d’agir sous influences extérieures, ce qui est contradictoire à l’étymologie du mot liberté, signifiant “opposé à l’esclavage, à la dépendance”. De plus, c’est l’autonomie qui détermine notre degré de liberté en fixant le cadre de conduite à respecter afin d’agir en harmonie avec les règles et valeurs que l’on préconise. Finalement, par l’assentiment universel, chacun peut admettre que le fait de démontrer sa capacité à accomplir des actions par soi-même conduit les gens à nous laisser un plus grand champ d’action.

Tout d’abord, nous avons vu que l’étymologie du mot «liberté» vient du latin “libertas” de “liber” signifiant “opposé à l’esclavage, à la dépendance” et que le terme “autonome” provient du grec “auto” qui veut dire "soi-même" et de “nomos” signifiant “loi”. Or, sans autonomie, nous ne pouvons être libre puisque nous perdons notre pouvoir à être maître de nous-mêmes, c‘est-à-dire à choisir de son propre chef. Dans ces conditions, nous devenons donc soumis à une autorité extérieure, ce qui va à l’encontre de l’étymologie du terme «liberté». Par exemple, pensons à quelqu’un qui n’est pas autonome sur le plan financier et qui doit dépendre d’une autre.

Par ailleurs, si la liberté est caractérisée par la capacité à agir selon notre volonté sans contraintes extérieures, cela implique donc qu’il faille, avant tout, définir ce que notre volonté veut puisque c’est sur la loi que celle-ci nous prescrira que reposera notre latitude d’action. D’ailleurs la morale kantienne soutient que la liberté est fondée par l’autonomie et repose sur le respect de sa loi morale. Par exemple, avant d’être libre, je dois être autonome afin d’explorer les diverses règles et opinions qui s’offrent à moi et choisir celles dont je veux faire les miennes. C’est donc seulement une fois que mon autonomie m’aura permis de prendre conscience des valeurs que je poursuis, soit de ce que je veux,

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