Nietzsche, le gai savoir
Commentaire d'oeuvre : Nietzsche, le gai savoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bra Fleur • 7 Novembre 2020 • Commentaire d'oeuvre • 1 179 Mots (5 Pages) • 784 Vues
Le document étudier est un extrait du Gai savoir de Nietzsche dans lequel un dément intervient au milieu d’une foule pour faire réagir les hommes en leurs exposant le crime qu’ils ont tous commis : celui du meurtre de Dieu. Dans cet extrait, se pose la question du néant, de l’inconscient, comment l’homme peut il être totalement inconscient de ses actes commis les plus grave ? Pour expliquer cet état d’inconscient nous étudierons dans une première partie, la place que l’homme donne à la culture dans la société, puis dans un second temps, l’insupportable pensé de cette conséquence.
Dans cet extrait, Nietzsche va à travers un personnage qu’il utilise : « Le dément », amené et exposé ce que tous refoulent et qui n’est autre que la conséquence de leurs actes : la mort de Dieu. Dans cette sphère il expose le résultat obtenu : la transformation de la nature. En effet, on peut relever que le personnage se demande s’il ne faut pas « allumer des lanternes à midi ? » parce que justement « La nuit ne tombe t-elle pas continuellement, et toujours plus de nuit ? ». Ainsi, l’homme ici, sera également accuser d’avoir fait disparaitre l’horizon ; d’avoir détaché la terre de son soleil. Ceci s’expliquerai entre autre par le fait que l’homme a prit possession de la nature même, et donc par la même transformer la culture en négligent ces éléments, en les abandonnant définitivement. En effet, on peut voir en la culture ce système de comportement et de valeur auquel chaque individu est confronté, et dont certaine de ces valeurs peuvent être commune chez l’homme. Cette idée de possession de la nature par l’homme on la retrouve également chez Descartes qui nous dit que : « L’homme est devenu maitre et possesseur de la nature ». Ainsi, dans cet extrait, et a travers son personnage, Nietzsche nous expose l’homme comme une espèce qui serait devenue totalement autonome par rapport à la nature, et qui aurait également abandonné sa valeur et ses cultures pour ne laisser que ce qu’il veut, sa vision des choses et du monde. Ainsi, par ce comportement, ne dérive t-on pas vers un désordre du monde ? Ne va-t-on pas contre la nature même ? Descartes n’a-t-il pas précisé qu’il valait mieux changer ses idées que l’ordre du monde, pour justement éviter cet état de nature ? Ainsi, dans son texte, Nietzsche reproche aux hommes, l’abandon même de leurs valeurs et de l’ordre des choses et d’être aller jusqu'à même renier leur créateur même, ce qui donne à cet acte un caractère monstrueux, surhumain, presque incomparable, et complètement impensable.
Nietzsche à travers son personnage : « Le fou », nous expose la part inconsciente de l’homme, celle qui ne laisse pas l’homme supporter le poids de ces actes les plus lourds. Ainsi, à travers son personnage, l’auteur met en scène le refoulé, il le rend vivant et le confronte à la conscience de tous. Mais il reconnait malgré cette exposition, que les hommes, ou plutôt leur conscience ne peut accepter leurs actes, et surtout pas les plus insensés, les plus atroces. En effet, on peut relever dans le texte sa conscience de cet état chez les hommes : « je viens trop tôt, ce n’est pas encore mon heure […] » ; « les actes ont besoin de temps, même après qu’ils ont été accomplis, pour être vus et entendus ». A travers son personnage, Nietzsche accuse également les hommes d’avoir à travers leurs constructions des Eglises, limité la place de Dieu sur terre, de l’en avoir totalement expulsé, ainsi que l’on construit des tombeaux pour y mettre les défunts. Une construction qui renferme l’être, sa valeur, son existence et son histoire.
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