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Nietzsche Le Gai Savoir

Commentaire de texte : Nietzsche Le Gai Savoir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  2 250 Mots (9 Pages)  •  1 428 Vues

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PHILOSOPHIE

Explication de texte n°2: Nietzsche - Le Gai Savoir

                    On pense fréquemment que la sagesse et les vertus sont signes du bonheur ou du bien être d’un homme, un courant de pensée général à cause des idées de la société qui nous indique qu’un homme bon et sage est certainement un homme heureux ou un homme bien dans sa peau et dans son mental. Seulement est-ce toujours vrai ?

Dans cet extrait de texte à étudier de Nietzsche dans son ouvrage intitulé Le Gai Savoir publié en 1882, on voit que l’auteur pose une interrogation sur le bonheur et la bonne santé mentale d’un homme qui possède beaucoup de vertus. En se penchant un peu sur ce texte, on voit réellement que Nietzsche se demande si la vision de la société d’un homme vertueux est égale à celle d’un homme mentalement heureux et sain ou alors si ce n’est qu’une très mauvaise interprétation dans la mesure où la société profiterait des hommes vertueux pour les tuer à la tâche et les sacrifier en faisant passer cela pour de la bonté et/ou de la bravoure. On peut remarquer une thèse particulière, car dans le courant général nous serions tous d'accord pour dire que cet homme est brave et que dans aucun cas cela pourrait nuire à son bonheur, à sa santé mentale voire à sa vie.

On pourra alors se demander avec cette interrogation de Nietzsche sur les hommes bons, si les vertus sont des particularités essentielles à rechercher même si elles nuisent à notre bien être et à notre santé ?

Dans un premier temps, nous remarquons que Nietzsche (de la ligne 1 à 7) dénonce directement que les vertus n’agissent pas en bienfaisance de l’homme, que les vertus sont comme des contraintes pour celui qui les possède et que ces vertus sont tellement présentes qu’il ne pourrait pas s’en séparer. Ensuite on observe que Nietzsche (de la ligne 7 à 11) parle également du malheur que les vertus peuvent nous apporter si nous en possédons et que la société fait la louange de cela alors que ce n’est que négatif pour la santé humaine. Enfin on voit que Nietzsche (de la ligne 11 à 16) dénonce la pensée courante qui se passe en société et comment les gens pensent d’une personne qui a des vertus, on verra également une notion d’égocentrisme.

                       Tout d’abord, (de la ligne 1 à 7) Nietzsche vient directement faire une apostrophe et dénoncer la double facette des vertus, déjà une vertu signifie “Disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l'individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu'il rencontre.” (Dictionnaire CNRTL) on voit ici dans cette définition la vision de la pensée courante, de la société, une vertu c’est quelque chose de bien que tout le monde rêve d’avoir car cela semble être synonyme d’un comportement d’un homme qui va vers le bien, qui est considéré comme un idéal moral à avoir car les hommes bons et vertueux seraient des hommes mentalement stables et heureux. Mais ici, Nietzsche nous dévoile la deuxième face de la vertu, la face que personne ne voit hormis seulement les gens qui ont des vertus “sont généralement nuisibles à celui qui les possède” (Texte étudié). On voit que l’auteur prend des distances avec le terme “vertu” car il sait que ce qu’on nous appelons “vertu” est un abus de langage ou de méconnaissance. De plus, (à la ligne 1) Nietzsche fait la remarque que personne ne prête réellement attention aux résultats des bonnes vertus, si elles sont si positives que cela ou non “non pas à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour nous”. Il utilise le pronom “nous” comme pour compatir avec les gens trop vertueux qui seraient malheureux à vivre seulement pour les beaux yeux de la société en étant mentalement malade ou malheureux. Nietzsche nous annonce que personne n’a jamais été désintéressé par la vertu “dans l’éloge de la vertu on a jamais été bien “désintéressé”, on n’a jamais été bien “altruiste” “(texte étudié) et il démontre également que personne n’est jamais réellement altruiste, l’altruisme se présente de cette forme “Disposition bienveillante à l'égard des autres, fondée sur la sympathie” (Dictionnaire CNRTL) avec la personne qui possède les fameuses vertus. Cela voudrait donc imposer une notion d’égocentrisme ou bien d’hypocrisie, les gens de la pensée courante profitent des gens vertueux pour leur imposer du travail en sachant qu'ils vont le réaliser car ils n’arrivent pas à gérer leurs vertus mais quand la personne de la pensée courante a réussi à avoir ce qu’elle voulait, elle serait capable d’abandonner la personne vertueuse car on est jamais réellement “altruiste”. L’auteur revient ensuite sur le côté néfaste des vertus et qu’elles sont mauvaises quand on en possède et cela parait étonnant car dans la société, nous avons toujours entendu les côtés positifs des vertus et que cela ne posait presque aucun soucis car c’était synonyme d’une grande sagesse et d’une stabilité, du bonheur mental, alors qu’ici la thèse de Nietzsche nous montre complètement l’inverse et donc la face cachée d’une personne qui possède des vertus “on aurait remarqué sans cela que les vertus sont nuisibles à celui qui les possède” (texte étudié). Il nous indique également que la personne vertueuse agis de cette manière en “faisant le bien” complètement inconsciemment car ce sont les vertus qui l’animent et qu’il en ai tout simplement victime, qu’il agit malgré lui, car cela le ronge et que c’est dans sa nature donc l’homme est contraint de vivre avec sa vertu alors que cela ne le rends pas heureux et peut-être même pas en bonne santé mentalement car les personnes de la pensée courante savent qu’ils peuvent profiter de cet homme et qu’il ne refusera rien.

On peut déjà voir dans cette première partie que Nietzsche nous démontre les deux côtés de la vertu et surtout il explique en conséquence que les hommes vertueux vivent malheureux et ne sont certainement pas en bonne santé.

                     Dans un second temps, nous observerons que Nietzsche nous affiche encore une fois le malheur que peut provoquer les vertus mais il va aussi faire une critique de la société. En effet, Nietzsche viens nous dire que les vertus sont comme un véritable sort de malédiction qui tomberait sur une personne et qu’il serait incapable de s’en séparer “Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète, on est victime de cette vertu!”(texte étudié) Nietzsche insiste ici sur la notion de vraie vertu, et ce pourquoi car il précise que “ce n’est pas une petite tendance à l’avoir” (texte étudié).  On ne parle pas d'un moment passager où l’on aurait un semblant de vertu et qu’on réaliserait une bonne action envers la société, la ici nous parlons d’une vertu qui est contraignante, qui est désagréable, parfois difficile à supporter. De plus, via une métaphore, Nietzsche vient critiquer la société “et c’est précisément pourquoi le voisin en fait la louange!” le voisin ici est fait pour dénoncer le regard de la société sur les personnes vertueuses, la société en profite et en fait la louange mais je ne fais aucunement attention aux dégâts que cela cause pour les personnes qui vivent et subissent ces vertus. Nietzsche le répète encore une fois mais cette fois-ci il va aborder les fautes physiques que les vertus peuvent apporter à une personne qui en possède, on remarque notamment que Nietzsche nous écrit et que cela est à prendre au pied de la lettre “On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu’il use sa spontanéité et la fraîcheur de son esprit” (texte étudié) Nietzsche dénonce assez clairement les douleurs physiques que la société peut causer à une personne trop vertueuse qui pourrait se dévouer malgré eux pour d’autres personnes, on voit que ça va jusqu’à dégrader son état moral, mental et physique, on use de sa fraîcheur d’esprit et sa fraîcheur de corps et que cette personne n’a donc plus d'énergie, et ce qui use cette personne physiquement et mentalement c’est l'hypocrisie de la société, et cette hypocrisie se caractérise par “  Caractère d'une personne qui dissimule sa véritable personnalité et affecte, le plus souvent par intérêt, des opinions, des sentiments ou des qualités qu'elle ne possède pas” (Dictionnaire CNRTL). On voit également que Nietzsche nous incite à prendre au premier sens le terme “s’est tué à la tâche" (texte étudié), quand il énumère tous les dégâts peut causer physiquement et moralement à une personne qui posséderait de réelles vertus et que la société ne prends même pas en compte ce que ça pourrait lui causer et donc ce terme “se tuer à la tache” serait en réalité quelque chose de sérieux, cela pourrait réellement causer la mort d’une personne trop vertueuse qui serait fatiguée mentalement et physiquement puis en mauvaise santé depuis un long moment et tout cela à cause d’une société égocentrique et hypocrite on remarque meme peut-etre une pointe de satirisme dans “on vante, on plains”(texte étudié) car on sait maintenant très bien que personne ne viens plaindre les personnes qui subissent le sort de leur vertu et qui ne peuvent pas s’en empêcher.

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