Le droit des animaux

Dissertation philosophie

Sujet : Les animaux peuvent-ils avoir des droits ?

Plan :

I- Les animaux peuvent et doivent avoir des droits comme les humains

a) Quel est l’intérêt d’avoir des droits pour les humains (est-ce essentiel d’en posséder) ?

b) Peut-on comparer les animaux aux êtres humains ?

II- Les animaux sont différents des humains

a) Mais est-ce immoral de priver quelqu’un de ses droits ?

b) Pourquoi les animaux n’ont pas les mêmes droits que les humains ( Les animaux sont-ils égaux aux humains ?) ?

III-Les animaux et les humains ont tout de même des points communs, donc ils peuvent tous les deux avoir des droits

a) Pourtant les animaux ne sont pas des humains et n’ont par conséquent pas autant de droits. Devrions nous traiter les animaux au même titre que les humains ?

b) Les animaux doivent être considérés comme des patients moraux

        Les droits de l’Homme sont acquis en grande majorité autant légalement que moralement. Les droits fondamentaux nous sont garantis par différentes chartes et déclarations, et concernent le droit à la vie, à l’intégrité, à la sûreté et à la liberté. Qu’en est-il du côté du règne animal, peuvent-ils avoir des droits au même titre que les êtres humains ? Les animaux occupent une place importante sur Terre mais une grande partie de la population pense qu’ils ont moins de valeurs qu’un être humain. Est-il normal de prendre soin des animaux et de vouloirs les protéger ? Nous verrons dans un premier temps pourquoi les animaux pourraient et devraient avoir des droits, dans un deuxième temps, qu’est-ce qui les différencies des êtres humains, puis dans un dernier temps, leurs points communs avec les êtres humains qui font qu’ils peuvent avoir des droits ?

        Pour commencer, nous pouvons nous demander quel est l’intérêt d’avoir des droits, pour un être humain. On peut considérer que avoir des droits est un des éléments les plus important dans une société. En effet, cela nous permet de vivre ensemble, à conditions que chacun respecte les siens et ceux des autres. La justice constitue l’un des piliers du pacte citoyen et républicain de notre pays. La justice est impartiale et elle permet d’assurer un équilibre entre prévention, sanction, réparation et protection des libertés individuelles et elle est un élément principal du bon fonctionnement d’une société. Elle est un rempart qui protège tout le monde, garantit les règles du vivre ensemble, les droits (et les devoirs de chacun), les conditions d’une société apaisée et est une réponse à la légitime demande de sécurité des Français. Il faudrait donc que nous ayons des droits pour pouvoir vivre en société, comme le dit Hegel (Encycl § 486, PPD § 155 et 261) : « s’il n’y a pas de droits, il ne peut y avoir de devoirs ou d’obligations. », mais pour cela il faut admettre que une société ne peut fonctionner que si ses membres se soumettent ou sont soumis à des obligations. En effet, une société ou il y a des obligations serait insensée pour nous. Dans une telle société, par exemple, un employé modèle, quel que soit son mérite, n’aurait aucun droit à percevoir une récompense (prime, promotion…), et si cela se faisait, ce serait de la part de son employeur une pure et simple libéralité. Le problème est qu’une telle société de « sans droits » ne serait pas viable ; ou plutôt, elle ne le serait qu’à condition de supposer de la part de ses membres une vertu sans limites. Les droits sont donc essentiels au bon fonctionnement de notre société mais implique des obligations et des devoirs. Cela est valable pour la société dans laquelle nous vivons en tant qu’êtres humains.

        Nous vivons entouré d’animaux, mais est-il possible de nous comparer à eux. On se demande s’il y a donc une différence entre les humains et les animaux, mais on présuppose qu’il n’y ait que deux réponses possibles, alternatives et exclusives l’une de l’autre : soit l’humain est identique à l’animal, il y a équivalence ; soit il est différent, il y a irréductibilité. Ce positionnement peut aussi être qualifié, respectivement, de continuité et de discontinuité. On peut quand même essayer de voir ce qui nous rapproche de l’animal et en déduire une réponse logique. Première les animaux ont les mêmes besoins pour vivre, c’est-à-dire se nourrir, se déplacer, se reproduire etc. De plus, il est fréquent d’entendre et comme le disais Darwin, comme l’homme et les singes sont des « frères », et qu’un ancêtre commun nous lie à cet animal. Nous pouvons nous intéresser à la vie de celui-ci, puisqu’elle n’est pas si différente de la nôtre. En effet, la ressemblance est flagrante, ils ont des rites comme nous en avons, ils ont peur de la mort, sont triste a la disparition d’un proche et ressentent plus généralement des émotions , utilisent des outils pour construire des choses et ont ainsi plusieurs actes identiques et la seule chose visible qui pourrait nous éloigner de lui est la parole qu’il ne possède pas. La parole est notre plus grande différence mais elle n’est pas due a nous-même mais plutôt à l’éducation que l’on à reçu depuis notre plus jeune âge. Un humain n’est pas doté de la parole si on ne lui apprend pas et il ne peut pas l’apprendre tout seul. En revanche la parole n’est pas la seule faculté, il y en a d’autre : « Aux animaux, il est vrai, manquent beaucoup des facultés que possèdent les humains. Ils ne peuvent pas lire, s'adonner aux mathématiques supérieures, construire une étagère ni encore faire frire des beignets. C'est aussi le cas de bien des êtres humains » (Tom Regan, Playdoyer pour le droit des animaux). En effet, certains humain ne possèdent pas certaines facultés comme la parole mais restent des humains qui possèdent des droits. On peut donc considérer qu’il est possible de comparer les animaux aux êtres humains, en raison du fait que nous avons des points communs et que nous vivons sur la même terre. De plus, on sait que l’homme possède des droits, et cela nous permet d’avoir un point de comparaison dans notre réflexion si les animaux peuvent avoir des droits ou non. Les droits sont donc importants pour les êtres humains, et nous pouvons nous comparer aux animaux, alors pourquoi n’ont pas les mêmes droits.

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