Les animaux ont-ils des droits ?
Dissertation : Les animaux ont-ils des droits ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ruiting Yu • 16 Janvier 2017 • Dissertation • 1 159 Mots (5 Pages) • 2 089 Vues
Dans la société d’aujourd’hui, il n’est généralement pas toléré d’avoir des actes de cruauté envers les animaux. Par contre, cela n’a pas toujours été le cas. Par exemple, les sports sanguinaires comme les combats de chiens ont existé depuis l’Empire romain. Bien que ce genre d’activités sont aujourd’hui interdit dans la plupart des pays, certains comme la tauromachie ou les combats de coqs sont encore pratiquées légalement. Les organismes comme la SPCA ou World Animal Protection sont là pour prévenir ces actes de violence et de sauver les animaux qui sont en danger. Bien que nous reconnaissions l’importance des animaux, ceux-ci restent tout de même différents des humains. Alors, les animaux ont-ils des droits ? Selon la pensée anthropocentrique, il est justifiable de dénier que les animaux peuvent posséder des droits puisque les humains sont distincts et restent supérieurs à tous les autres êtres. D’un autre côté, selon les droits ne peuvent pas seulement être limités aux humains, car nous sommes pareils que les animaux, ou qu’ils sont au même niveau que nous.
Tout d’abord, l’anthropocentrisme supporte que les animaux ne pourraient pas posséder les mêmes droits que les humains, car nous sommes supérieurs que tous les autres êtres : nous sommes les plus importants dans cet univers. Ce fondement se base sur le principe que seul l’être humain a un statut moral. En effet, tous les éléments de la nature peuvent être classés dans une échelle hiérarchique. Bien sûr, les humains seront à l’apogée de ce classement, les mammifères en deuxième, les petits animaux, et ainsi de suite. Les intérêts des êtres humains viennent donc avant tout. Même le mot le dit : en grecque, anthropos signifie humain et kentron signifie centre. Selon Nicole Huybens de l’Université du Québec à Chicoutimi, « [l’homme] est rationnel et libre de construire son destin, il possède la capacité de produire des connaissances et l’éthique qui font défaut à la nature. » Ceci décrit que les éléments de la nature comme les animaux ou les plantes sont des ressources qui servent au bénéfice des humains, il est donc normal d’exploiter ces ressources sans en tenant compte de la moralité et des droits de celles-ci. Ce genre de pensée est souvent remarqué chez le monde des affaires où c’est le profit qui emporte et non la moralité derrière leurs actes. Les animaux n’ont pas de moralité ni de droits, seuls les êtres humains ont des droits comme la liberté et l’égalité. Par exemple, les tests des produits cosmétiques sur les animaux sont un problème très surveillé aujourd’hui. Plusieurs compagnies comme Lush ou Too Faced sont réputées pour leurs produits sans cruauté. Par contre, des compagnies comme Estée Lauder ou Avon ont supposément mentis de ne pas avoir tester sur les animaux lorsqu’elles utilisent ce facteur comme marketing pour leurs produits. Pour ces marques, c’est le profit et donc les intérêts de l’humain qui viennent avant ceux des animaux. Ils ne ressentent pas le besoin de considérer les droits des êtres autres que les humains. Il s’agit de ne pas mettre les animaux et les humains sur le même bateau. En bref, la pensée anthropocentrique n’identifie pas les animaux à des êtres ayant une moralité avec des droits puisque seuls les humains, les plus forts et importants de cette planète, ont ce privilège.
D’un autre côté, contrairement à la pensée anthropocentrique, les animaux ont des droits, car ils possèdent une moralité qui est pareil que celle des humains. Selon la théorie de Peter Singer, nous sommes égaux dans le sens que les
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