La liberté
Dissertation : La liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar refjku dasgjjh • 3 Mai 2021 • Dissertation • 489 Mots (2 Pages) • 403 Vues
Benjamin Brunet
En imaginant l’homme à un état naturel presque sauvage, Rousseau peint un portrait dans lequel il sépare l’homme et la société. Selon lui, l’homme « naît bon, mais c’est la société qui le corrompt. » On peut donc supposer que l’homme est naturellement bon, mais seulement si l’homme est à part de la société. Rousseau pense que la société est responsable de tous les maux causés à l’homme et que pour vraiment saisir l’essence de ceux-ci, on doit remonter à l’époque où la société n’est même pas encore une idée. Selon lui, l’erreur que tous ont commis est « celle d’avoir attribué à l’homme dans l’état de nature des attributs et des passions qui sont tout à fait propres à l’état social, et qui ne peuvent donc naître que dans la société. » Pour Rousseau, l’homme est fondamentalement bon si celui-ci est à part de la société, loin des influences qui éloigne l’homme de son état de nature où il est le meilleur.
Pour Hobbes, la nature humaine est celle d’un état de conflit entre les hommes où seul un assez grand pouvoir peut les contrôler. Selon lui, cette nature est représentée par « la peur continuelle et la crainte d’une mort violente ; et la vie que l’homme mène est solitaire, misérable, désagréable, sauvage et brève. » Hobbes croit que l’homme est naturellement mauvais, car sans la présence de pouvoir pour maintenir l’homme dans un état plus paisible, ceux-ci ne feraient que s’entredéchirer. Selon lui, sans la société, l’homme ne serait pas mieux qu’un animal sauvage cherchant désespérément à s’approprié tout ce qu’il peut. Hobbes croit que l’homme est bon grâce à la société, que la société permet à l’homme de vivre avec ces semblables, bien qu’il croie que l’homme est égoïste et qu’il n’hésite pas à attaquer ses semblables.
Dans le film « Le joker », réalisé par Todd Phillips, on peut remarquer au début du film que le personnage a un bon cœur et ne veux de mal à personne. On peut donc supposer qu’il est naturellement bon. C’est suite à tout le mépris et la maltraitance qu’il a subi de la société qu’il est devenu mauvais. Dans ce cas-là, on pourrait dire que sans la société, il n’aurait probablement pas tourné mauvais. Ce n’est pas l’homme qui est mauvais, mais bien les actions de la société qui l’ont conditionné au mal. La société peut donc corrompre les gens ayant les meilleures intentions.
Hobbes comme Rousseau croit que l’homme à l’état de nature est un être insociable. Sauf que pour Rousseau, celui-ci est bon et paisible tandis que pour Hobbes, l’homme est méchant et vaniteux. Pour Rousseau, la vanité ne naît que dans la société. Hobbes croit que l’homme est déjà vaniteux à l’état de nature. Sauf que Rousseau sépare l’amour de soi-même et l’amour-propre en disant que le premier représente le sentiment de se conserver et l’autre une sorte de vanité.
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