La démocratie est indissociablement liée à l’idée de liberté
Dissertation : La démocratie est indissociablement liée à l’idée de liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1029R • 27 Mai 2020 • Dissertation • 749 Mots (3 Pages) • 527 Vues
La démocratie semble aujourd’hui, dans une grande partie du monde, le modèle politique indépassable et incontestable. Et accéder à la démocratie paraît l’horizon unique et ultime de l’ensemble des peuples de la planète. De ce fait, la démocratie désigne un type de société. Cet état social, pour reprendre l’expression récurrente de Tocqueville, est fondé sur la liberté, qui distingue la démocratie du despotisme. Alors, elle est devenue un mot d’ordre dont le bien-fondé n’est jamais interrogé. Le fait même de se poser la question du bien-fondé de la relation entre la démocratie et la liberté, est immédiatement suspect aux yeux de l’opinion : La démocratie est liée à la liberté ? C’est quoi la position de l’autorité dans ce sujet ? C’est en ce sens que Georges Burdeau affirme que la démocratie est toujours liée à la liberté, à condition que cette dernière soit compatible avec la liberté de l’autorité. Nous nous présentons alors la nature de la relation entre la démocratie et la liberté. Toutefois, nous soulignerons la démarche suivie par l’autorité dans ce propos.
La bonne démocratie serait celle où la liberté prime sur toute autre valeur. En valorisant l’illustre Démos, les citoyens se présentent comme peuple d’individus libres, puisque c’est la liberté des hommes qui leur confère leur puissance politique : « L’homme est puissant et libre ; ainsi des peuples. », selon Tocqueville dans son roman : De la démocratie en Amérique.
La démocratie permet à chacun de s’exprimer selon ses moyens propres : tous les citoyens ont les mêmes droits d’expression, souvent relayés par une presse qui ne se soumet pas aux pouvoirs. Cette presse selon Tocqueville, par excellence, l’instrument démocratique de la liberté. De plus, chaque citoyen agit librement, ce qui permet aux hommes de trouver leur place dans la cité sans déposséder leurs semblables, d’où la possibilité de choisir les représentants par les élections.
Comme Herman dans le roman Le complot contre l’Amérique de Roth, les citoyens apprécient les élections, puisqu’elles permettent de choisir des représentants qui leur semblent indépendants et dont ils espèrent la reconnaissance, Herman à Mr Cucuzza : « Vous savez ce qui me plaît à moi, Cucuzza ? Les élections. J’adore voter ». Pour choisir un représentant, les citoyens d’une démocratie privilégient celui qui semble le mieux leur ressembler, mais aussi celui qui leur semble le plus proche de leurs propres préoccupations.
En effet, les citoyens au sein des sociétés démocratiques ont certaines valeurs d’autres que la liberté, ce qui crée une confiance entre les hommes et leurs dirigeants. Selon Tocqueville, la confiance que les citoyens accordent au gouvernement démocratique n’a presque point de bornes, au point que le gouvernement est toujours suivi et considéré comme un guide infaillible. Finalement, la démocratie est bien liée à la liberté.
D’autre part, on trouve souvent une dangereuse délégation de confiance, cette dernière rapproche celui-ci de figures héroïque auxquelles il n’est pas question de trouver des défauts. Ce qui permet aux gouvernement de manipuler des croyances et trompe les populations qu’il entraîne, sous prétexte de donner à la cité davantage de liberté et de diriger le peuple vers des idéaux attractifs
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