Tout homme quel que soit sa fonction est forcément jaloux de sa liberté mais qu’est-ce que la liberté ?

PROBLEMATIQUE 1 : L’HOMME PEUT-IL RELEVER LE  DEFI  

        D’UNE EXISTENCE LIBRE

INTRODUCTION

 Tout homme quel que soit sa fonction est forcément jaloux de sa liberté mais qu’est-ce que la liberté ?

Par liberté on entend de façon générale le pouvoir d’agir conformément à sa volonté cependant sur l’étendue de cette liberté des sons discordants se font entendre. En effet, les uns appréhendent la liberté comme une réalité sans borne c’est-à-dire le pouvoir de faire tout ce que bon nous semble. Au contraire les autres la présentent comme une réalité canalisée, circonscrite conditionnée ; c’est-à-dire comme le pouvoir de faire tout ce qui est conforme à la loi c’est-à-dire à la raison et à la morale. Mais ces différentes conceptions soulèvent nécessairement l’interrogation suivante : l’homme peut-il relever le défi d’une existence libre ?

En d’autres termes la liberté de l’homme est-elle possible ?

Cette importante question sera analysée après les problèmes ci-dessous énumérés à travers les problèmes ci-dessous énumérés. D’abord la connaissance de l’homme est-elle possible ? Ensuite la société est-elle un obstacle à la liberté de l’homme ? Et enfin la religion est-elle facteur d’aliénation ou de libération de l’homme ?

PROBLEME 1 : LA CONNAISSANCE DE L’HOMME

EST-ELLE POSSIBLE ?

Objectif : montrer la complexité de la nature humaine.

Notion à étudier : conscience, inconscience, violence, mémoire et Liberté.

L’HOMME EST UN ETRE DEFINIE PAR LA CONSCIENCE

Définition du concept de conscience

On appelle conscience la faculté permettant à l’homme de distinguer le bien du mal, le vrai du faux.

  On distingue deux types de conscience qui sont la conscience psychologique et la conscience morale.

Par conscience psychologique, On entend l’intuition ou la connaissance que le sujet a de lui-même. Tandis que la conscience morale désigne la faculté que l’homme a de juger ses intentions et ses actes.

   Ainsi définie, la conscience est considérée comme la dimension fondamentale de l’homme.

Preuves du caractère fondamental de la conscience

dans   l’existence de l’homme.

• La conscience comme critère de distinction de l’homme. L’homme est définit par la conscience étant donné que c’est elle qui constitue le critère de démarcation de ce dernier par rapport à l’animal. En effet si du point de vue purement biologique l’homme n’est qu’un parmi tant d’autre, en revanche la conscience qu’il possède lui permet de se distinguer  des autres animaux. C’est de se fait elle qui confère à l’homme son statut d’homme.

C’est pourquoi Descartes affirme dans Discours de la méthode que « La conscience est la seule chose qui nous rends homme et nous distingue de tous les bêtes ». En d’autres termes, c’est la conscience qui distingue l’homme de l’animal.  

  En outre elle représente le guide de l’homme.

1. La conscience et sa fonction de guide.

• La conscience constitue la dimension fondamentale de l’homme pour la simple raison qu’elle représente son guide. En effet, en tant que faculté permettant à l’homme de distinguer le bien du mal et le vrai du faux, la conscience constitue l’instance qui éclaire ce dernier. Ainsi pour décider, agir ou parler, l’homme écoute toujours sa conscience. De ce fait, elle représente sa boussole, sa lucidité…

C’est ce qui a poussé J.J. Rousseau a écrit dans Emile ou de l’éducation : « la conscience ne trompe jamais elle est le vrai guide de l’homme ». N’est-ce pas elle qui est le fondement de sa liberté ?

1. La conscience comme fondement de la liberté de l’homme.

• L’être humain n’est psychologiquement considère libre que si les actes qu’il pose émanent de la conscience qui est l’expression de sa volonté.

C’est donc à juste titre que Spinoza déclarait dans  Traité théologico-politique que « la liberté n’est qu’à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la raison » 

Au regard de ce qui précède on est tente de croire que c’est la conscience qui fait l’homme et qu’en conséquence il est libre et responsable de ses actes. Cependant si-t-elle est le cas comment expliquer alors que certains de nos actes nous surprennes parfois.

N’est-il pas plutôt indispensable d’envisager l’existence d’un autre psychique qui serait responsable de ce disfonctionnement.

L’inconscient dans la  vie  psychique

    On appelle généralement, inconscient l’ensemble d ce qui échappes a la conscience. En d’autres termes, c’est la partie de notre esprit don le contenu échappes a la conscience mais chez Freud, géniteur de ce concept, l’inconscient désigne l’ensemble des désirs et pulsions refoules par la conscience.

Avant Freud certains philosophes avait déjà relevé les limites de la conscience qui accrédite l’inconscient.

Il s’agit entre autres des auteurs suivants : La Rochefoucauld, Leibniz, Nietzsche.

• Pour  La Rochefoucauld, bien que l’homme croie agir volontairement, librement, en réalité, il pose des actes sur l’influence de l’amour propre sans s’en rendre compte.

C’est ce qu’il soutient dans son œuvre Maximes en ces termes : «l’amour-propre est souvent invisible a lui-même, il nourrit sans le savoir, un grand nombre d’affection et de haine ». Ce qui signifie que le bon nombre de nos actes sont motivés par des buts égoïstes inconscients.

• Pour sa part  Leibniz, faisait remarquer que nous avons dans notre esprit une multitude d’idées ou d’élément que nous ne percevons pas. C’est-à- dire dont nous ne sommes pas conscient.

Cela est clairement affirme dans Nouveaux essais sur l’entendement humain en ces propos : « il y’a à tout moment une infinité de perception mais  sans aperception et sans réflexion, c’est-à-dire des changements dans l’âme même dont nous ne nous apercevons pas ». En d’autres termes, il existe dans l’esprit de l’homme de nombreux éléments qui lui échappent.

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