Faut-il avoir peur de la technique?
Fiche : Faut-il avoir peur de la technique?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zaza11 • 4 Mai 2017 • Fiche • 3 541 Mots (15 Pages) • 2 062 Vues
Faut il avoir peur de la technique ?
Il est banal de dire que les techniques ne sont en soit ni bonnes ni mauvaises. A l’âge de la technique on affirme que les techniques sont neutres et que c’est de l’homme qu’elles deviennent bonnes ou mauvaises. Selon ce constat chacun donne raison à une loi, la loi de Gabor. Tout ce qui est possible sera nécessairement réalisé. Dans cette optique, le transhumanisme n’apparait pas comme une idéologie. Objection : de nombreuses personnalités à savoir des savants mais aussi des philosophes ne supportent plus ce discours naïf selon lequel les tehniques sont neutres. Il faut arrêter avec la simple dénonciation des mauvais usages de techniques. Pour ces savants, les techniques seraient en elles-mêmes nocives à l’homme. Dans son livre la barbarie Michel Henry considère que la barabarie a pour visage la technique. Est-ce qu’il est raisonnable d’éprouver la crainte de la technique ?
De prime à bord, dans la mesure ou la technique fait partie de la culture comment ne pas las saluer ? d’autant qu’on peut parler sans réserve de progrès technique la ou on pourrait douter d’un progrès moral. Donc il paraît ridicule d’avoir peur de la technique.
Cependant, il est peut être nécessaire de s’interroger sur le fait de savoir si l’homme par l’usage permanent de la technique n’aliène pas sa liberté. L’homme serait passé du statut d’homo fabere au statut d’homo fabricatus.
Problématique : même si en apparence la peur n’est pas un sentiment raisonable n’y a t’-il pas une éthique de la peur légitime à exercer face au dictat de l’impérialisme technologique ?
I) Dans la mesure ou la techinque fait partie de la culture, son existence devrait nous rassurer sur l’homme capable de la dominer et d’en rester maître.
a) Que faut il entendre par le mot technique
Le mot technique vient du mot « tekhne » qui veut dire savoir faire. Les hommes depuis les origines, au départ pour survivre ont usé de leur « intelligence fabricatrice » pour produire des outils afin de transformer la nature pour la rendre consommable. Tout travail de la terre dépend de la technique. Comme l’a bien montré le roi-gouran les premiers objets techniques avaient une valeur purement instrumentale et prolongeaient le corps humain : les outils produits de l’artisanat.
b) L’objet technique omm prolongement du corps humain
Contrairement aux animaux les hommes sont nés sans outils. Les animaux sont nés avec des outils intégrés à leur corps : poils, griffes, crocs. Les hommes ont remédié à leur nudité traditionnelle par la création culturelle des outils. Aristote dit que l’homme a cré l’outil parce qu’il des mains et que les mains sont les organes de l’intelligence. Sur le plan anthropologique, l’animal (le grand singe) ne peut même pas produire un outil contrairement à l’homme. « L’homme a des mains parce qu’il est intelligent » traité de l’âme. Quand on dfinit ainsi l’objet technique, pourquoi avoir peur de la technique ?
c) L’objet technique comme manifestation de l’esprit humain
Pourquoi faudrait il avoir peur de tous les objets techniques que nous utilisons depuis le debut de l’humanité et qui témoignent de notre différence spécifique avec les animaux, au point qu’on pourrait dire que le transhumanisme est un humanisme. Le philosophe Hegel dans l’esthétique considère que l’homme exprime une plus grande diginité dans la création des objets techniques que dans celles des œuvres d’art. Il prend l’exemple d’un clou. Il y a plus de grandeur dans un simple clou que dans un beau tableau imitant la nature. Par la création d’un clou il témoigne d Le clou et donc tous les objets techniques sont des pures créations de l’esprit la ou les œuvres d’art ne sont que des immitations de la nature. Il est incensé de privilégier l’art sur la technique surtout quand on sait que au départ les deux termes sont synonymes. La distintion entre l’art et la technique est très récente : XVII° siècle sous la plume de dalembert. Dans cet article il distingue ce qu’il appelle les beaux arts des arts et métiers. Les beaux arts renvoient à l’art. Argument 1 :
a) Comme manifestation de la perfectibilité de l’homme dans son histoire.
Il n’y a de vrai progrès de la raison de l’espèce humaine car tous ce qu’on gagne d’un côté on le perd de l’autre
Il faut préciser que si on rend responsable l’homme de tous les maux engendrés par l’impérialisme technoloique c’est parcequ’il est lui-même aliéné par les valeurs de la tehnique. Quels sont les valeurs de la technique ? de prime a bord les valeurs techniques ne semblent pas porter atteinte à l’intériorité de l’homme, à son être. Ces valeurs sont l’utilité, l’efficacité, la rentabilité, la rapidité, la facilité, la polyvalence, la capacité des outils à scinger les capacités humaines : la mémoire, l’intelligence. Déduisons du rappel des valeurs techniques que plus un objet technique remplit un maximum de ces valeurs plus il devient une nécessité dont l’homme ne peut plus se passer. Plus nous utilisons des objets techniques complexes plus nous perdons la maîtrise de ces objets et plus la technique domine notre être et nous aliène. Les chercheurs ont montré que l’usage intempestif de ces objets techniques complexes nous simplifient la vie mais en même temps témoignent toujours plus de notre impuissance à agir sur le monde. Prenons l’exemple du thermomix, c’est l’outil parfait il peut tout faire, il suffit d’appuyer sur des boutons. Mais à force d’utiliser ces outils performants, la ménagère perd l’usage des savoirs faire. La technique est à chaque fois dépassée par l’idée de la technique. Tant que l’homme use des objets techniques qui relèvent de la technique, il en reste le maître. On peut alors le rendre responsable de tous les maux vis-à-vis de la nature. Mais à partir du moment où il manipule des objets tehcniques, il se laisse manipuler par eux et perd la maîtrise de sa liberté. il devient alors moins évident de ne pas accuser la technique et de ne pas craindre son
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