Faut-il avoir peur de la technique ?

Faut-il avoir peur du progrès technique ?

II : Malgré les bénéfices que nous procure le progrès technique, il est aussi à l’origine des problèmes graves, peuvent justifier que nous ayons peur de lui.

Les progrès de la technique nous rendent dépendants des objets que nous construisons.

Tout d’abord la liberté signifie être son propre maître, cependant la technique pourrait nous faire perdre notre liberté en nous rendant dépendant des objets que nous construisons.

Cela est développé par Rousseau, méfiant à l’égard de la technique, qui est un danger pour nous qui ne pourront plus être capable de se débrouiller de nos propres forces.

Dans un extrait du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau cherche à nous faire comprendre que l’homme sauvage même s' il ne dispose pas des machines créées par la technique, il aura toujours l’avantage sur l’homme civilisé.

L’auteur va faire une comparaison, en premier l’homme sauvage face à l’homme civilisé avec ses machines, cela est évident l’homme civilisé a l’avantage.

Mais ensuite Rousseau imagine un duel entre l’homme sauvage et l’homme civilisé sans ses machines, et donc l’homme sauvage gagne grâce à sa force développée mais surtout son autonomie contrairement à l’homme.

Puisque le problème fondamental de la technique est qu’on prend l’habitude de compter sur quelque chose qui nous est extérieur, on prend aussi le risque de voir cette chose nous manquer.

Malheureusement la technique nous fait perdre en facultés et en même temps elle nous devient indispensable et nous habitue à compter sur quelque chose qui nous peut être ôter.

Pour Rousseau développement technique aboutit à une perte de liberté puisque en nous rendant moins autonome il nous oblige à compter sur autre chose nous même or être libre c’est n’être dépendant de rien et de personne.

On est pas libre si la réalisation de notre volonté dépend de quelque chose ou de quelqu’un autre que nous.

Il n’y pas que de perte physique mais aussi des pertes en facultés.

Ainsi le paradoxe que la technique est celle qui nous libère d’une certaine forme de servitude et donc c’est à elle que nous sommes désormais asservis, nous changeons seulement de maître, nous sommes passés de la nature à la technique.

Par exemple, aujourd'hui nous sommes dépendants de tous les outils techniques mais surtout technologiques. Comme le GPS, nous aurions du mal à nous orienter sans cela, alors qu’avant les gens y arrivaient.

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