L'iconscient selon Freud

CUCULJ

Destan

TG2

DM5 : Texte de Freud, extrait de Métapsychologie (1915)

Combien de fois nous est-il déjà arrivé de savoir que l’on a rêvé de quelque chose mais que soudainement au moment de notre réveil la totalité du contenu de notre rêve a disparu de notre mémoire. On arrive plus à ce souvenir de celui-ci car il est le fruit de notre inconscient. Cette notion d’inconscient nous renvoie au psychiatre autrichien Sigmund Freud qui fut notamment l’inventeur de la psychanalyse au début du XXème siècle, la psychanalyse est une thérapie qui consiste à soigner les névroses. Nous allons nous intéresser à un texte de son œuvre intitulé Métapsychologie, dans cette œuvre Freud nous explique les fondements de la psychanalyse et les et le concept de celle-ci. Le texte qui va retenir notre attention et un texte qui porte sue la notion de l’inconscient dans lequel Freud soutient la thèse selon laquelle l’hypothèse de l’existence de l’inconscient est une hypothèse scientifiquement valide. Le texte de Freud s’articule en trois parties, la première dans laquelle Freud rappelle que cette validité scientifique et largement contestée ensuite dans la deuxième partie le psychiatre autrichien nous explique ce qui justifie selon lui la validité de son hypothèse et pour conclure dans troisième et dernière partie, Freud expose ce qui selon lui prouverait la validité de son hypothèse.

Le texte de Freud commence directement en nous rappelant de la polémique concernant l’hypothèse de l’existence de l’inconscient, le fait qu’il admette vouloir travailler sur le psychisme inconscient (notion psychologique et psychanalytique qui renvoie à des phénomènes qui échappent à la conscience). L’expérience de Freud est contestée « de tous côtés », le côté dont il fait référence est le côté scientifique. Freud cherche à montrer que ce n’est pas parce que l’inconscient est un phénomène que l’on ne peut pas observer que celui-ci ne peut pas faire l’objet d’expérience, car jusqu’ici le côté scientifique reposait sur le fait d’étudier des choses observables or avec son hypothèse Freud permet à la science d’aller au-delà de ce qu’on connaissait, c’est pour cela que Freud admet que son hypothèse de l’existence de l’inconscient est nécessaire et légitime car rien ne peut l’empêcher d’admettre cela. L’hypothèse de l’inconscient est scientifiquement nécessaire, parce qu’on en a besoin pour expliquer des phénomènes qui, sans cette hypothèse, sont inexplicables. Freud constate ensuite qu’il y a des phénomènes psychiques inexpliqué, il a notamment remarqué les « données de notre conscience » qui correspond à tout ce que notre conscience à enregistrer. Il a remarqué que ces données sont lacunaires, elles sont partielles, elles ne sont pas complètes. Il nous fait donc part de sa théorie comme quoi il nous manque des données car nous ne sommes souvent incapables de passer d’une idée consciente à une autre, nous sommes incapables de retrouver l’origine, la cause de nos idées conscientes « des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience », nous sommes incapables de retrouver l’origine de ces actes, comme par exemple lorsque on sait que l’on a fait un rêve mais qu’on arrive pas à se souvenir du contenu de celui-ci, Freud pense donc que des causes échappes à la cause celle dont on arrive pas à se souvenir, par conséquent celle -ci doivent bien se retrouver quelque part. Elles correspondent donc à l’inconscient et pour appuyer sa théorie Freud va généraliser celle-ci a tous les hommes, que ce soient des hommes sains ou des malades « chez l'homme sain, et tout ce qu'on appelle symptômes compulsionnels chez le malade », il utilise des termes différents pour parler de ces actes, pour les hommes sains il parle d’actes manqués et de rêves alors que pour les hommes malades il utilise le terme symptômes compulsionnelles. Pour Freud ces actes psychiques qui, « pour être expliqués », exigent d’admettre des idées inconscientes, n’ont rien d’actes étranges, rares, pathologiques. Ces actes psychiques dont l’apparition reste inexplicable se retrouvent aussi bien « chez l’homme sain que chez le malade », il nous démontre ça car il faut que son hypothèse fonctionne pour tout le type de personnes, pour pouvoir valider celle-ci. Freud se repose sur l’expérience quotidienne la plus personnel nous met en présence d’des qui qui nous viennent sans que nous en connaissions l’origine. En plus de chaque actes manquées et symptômes compulsionnelles, c’est tout ce que chaque personne vit au quotidien et qui montre que  même si chaque personnes vit des choses différentes il se passe la même chose à la fin, toutes ses idées qui nous viennent sans en connaitre l’origine et qui sont le fruit de notre inconscient peut importer ce que l’on a vécu il y a des choses qu’on ne peut pas expliquer. Lorsque Freud parle des résultats de pensée dont l’élaboration nous est demeurée cachée, il fait référence à tout le travail que fait notre inconscient sans qu’on puisse se rendre compte. Ce sont, par exemple, les mots et les idées qui nous reviennent soudainement alors qu’on les avait cherchés en vain quelque temps auparavant : comment expliquer cette brusque réminiscence sans admettre une « élaboration cachée », c'est-à-dire une recherche qui s’est poursuivie sans que nous en ayons conscience ? Si l’on persiste à vouloir admettre que toutes nos pensées sont conscientes, alors il faut admettre que cette redécouverte ne provient « de nulle part », qu’elle surgit alors qu’on ne la cherchait plus du tout (mais alors pourquoi surgit-elle ?), qu’elle n’est pas le résultat logique d’une suite d’idées, bref : elle est incohérente (il est impossible de l’intégrer dans un enchaînement logique d’idées) et incompréhensible (on ne sait pas pourquoi elle a lieu). L’inconscient élabore ces actes qui justement provoque d’autres actes dont nous conscients. Mais en revanche les actes élaborer par l’inconscient provoque notamment ces données lacunaires qui ont permis à Freud de nous faire part de son hypothèse de l’existence de l’inconscient.

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