Freud, extrait Malaise dans la civilisation
Dissertation : Freud, extrait Malaise dans la civilisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Liziie • 7 Juillet 2018 • Dissertation • 3 457 Mots (14 Pages) • 902 Vues
Le vieillissement est un phénomène naturel et le bien vieillir, une richesse de notre société. Cette évolution sociétale sans précédent s’accompagne d’une politique du «bien vieillir» qui place la qualité de vie et la santé des aînés au centre de ses préoccupations. Ceci appelle une réelle diversification des réponses à apporter collectivement, que ce soit en termes d’offre de logement, d’accessibilité des services et des soins, de sécurité et plus globalement d’environnement social, permettant à nos concitoyens les plus âgés de choisir le mode de vie le plus adapté à leurs besoins et aspirations, lesquels ont évolué en profondeur avec l’arrivée de nouvelles générations.
À cet égard, les logements-foyers, désormais « résidence autonomie » ont vocation à jouer un rôle déterminant.
C’est dans cet esprit que la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale, a contribué à promouvoir l’autonomie, et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et à en corriger les effets. La Loi n° 2015-1776 relative à l'adaptation de la société au vieillissement du 1 er Janvier 2016 renforce celle de 2002 et prévoit plusieurs mesures pour favoriser l’autonomie des personnes âgées et leur garantir un accompagnement de qualité, à domicile comme dans les établissements.
Elle est porteuse d’un changement de regard sur la vieillesse. Envisager les personnes âgées dans leur diversité, c’est marquer la volonté profonde des pouvoirs publics de proposer une réponse adaptée à la richesse et à la pluralité des parcours de vie de chacun.
Afin de permettre d’accompagner au mieux l’avancée en âge de la population, les acteurs publics et privés continueront d’être mobilisés pour le développement de la silver économie, filière d’innovation stimulant la croissance et l’emploi.
Le logement-foyer (M M Viple accueille des personnes âgées autonomes qui ne peuvent plus ou n’ont plus l’envie de vivre chez elles (à cause d’une baisse de revenus, de difficultés d’accès aux commerces, d’un sentiment d’isolement…). Il propose 79 studios (29m², meublé, équipé d’une kitchenette, salle de bains et WC privés, sonnettes de sécurité, pré-équipement téléphone, télévision,…).
L’évaluation de l’activité, est devenue une obligation. C’est un processus qui vise à mesurer, quantifier et caractériser pour optimiser les prestations.
Or l’évaluation interne a révélé un manque d’implication de l’équipe pluridisciplinaire, qui nuit à l’offre de service, le personnel n’accepte aucun changement d’organisation, refuse l’idée de la polyvalence, et se plaint des comportements des résidents.
C’est dans cette étape que se situe la commande de la direction « Comment impliquer le personnel afin d’améliorer la qualité de prise en charge de l’usager ? ». Dans une première partie, je proposerai une lecture des contextes, dans une seconde partie je présenterai et analyserai la démarche et enfin dans une dernière partie j’évaluerai l’étape et ses perspectives dans le temps.
- Contexte du projet :
- Une structure, un public et cadre réglementaire
La loi de 2002 impose la mise en place d’outils, à destination des usagers. Parmi eux, le projet d’établissement instaure un processus continu et global de réflexion. Il intègre l’organisation du partenariat, du fonctionnement interne et de l’accompagnement des résidents. Cette démarche permet également d’identifier les évolutions nécessaires du cadre bâti pour répondre aux besoins des résidents, de leurs familles et des intervenants dans la structure, ou pour se mettre en conformité avec la réglementation existante.
Il est prévu par l’article L. 311-8 du CASF à l’issue d’un processus « qui définit ses objectifs, notamment en matière de coordination, de coopération et d’évaluation des activités et de la qualité des prestations, ainsi que ses modalités d’organisation et de fonctionnement […].
Ce projet est établi pour une durée maximale de cinq ans après consultation du conseil de la vie sociale ». Il permet de faire régulièrement le point sur l’action menée, de vérifier sa concordance avec les besoins du public accompagné.
Le foyer logement MM VIPLE est une structure, destinée au logement collectif à titre de résidence principale et comportant des locaux privatifs meublés ou non et des locaux affectés à la vie collective (infirmerie, blanchisserie, self, des locaux).
Il dépend du Centre Communal d’Action Sociale. Le CCAS est organisé en département, dont le département des politiques gérontologiques qui assure la gestion de cet établissement. Son rôle est d’animer l’action sociale dans la commune (aides légales et facultatives, aides aux personnes âgées, aides aux familles en difficultés).
Pour ceux qui souhaitent rompre avec l’isolement, se sentir en sécurité, (aide aux courses, la lingerie…) vivre dans un lieu sécurisant et de convivialité et se faire aider ponctuellement tout en restant autonomes, le foyer-logement est une alternative, entre le collectif et l’individuel.
Outre l’hébergement et la restauration, il propose des prestations petits travaux d’installation (cadre, photo, branchement électrique…se sentir chez soi) assurés par l’agent technique, un service de restauration facultatif organisé en self-service, du matériel collectif (machines à laver), des heures d’aides ménagères en plus de la ½ H obligatoire par mois. Des agents sociaux peuvent accompagner les résidents pour les courses.
D’autres prestations facultatives peuvent être organisées dans des cas exceptionnels (un résident doit faire face à une incapacité temporaire à accomplir les actes de la vie quotidienne, le retour d’hospitalisation ou une attente pour l’entrée dans un EHPAD).
L’entretien des espaces collectifs et des bureaux est assuré par les aides ménagères.
Les services ont pour objectif de faciliter la vie quotidienne ou bien de combler une difficulté liée à la perte d’autonomie mais aussi de conserver leur indépendance physique et mentale. L’autonomie englobe les capacités intellectuelles, cognitives, et motrices, et désigne la capacité d’une personne à assurer les actes de la vie quotidienne. C’est une notion mesurable (test AGGIR), qui permet la mise en place des activités économiques, sociales et médico-sociales pour prévenir et/ou pallier la dépendance.
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