Malaise dans la civilisation
Commentaire de texte : Malaise dans la civilisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurine Baurin • 9 Mai 2018 • Commentaire de texte • 976 Mots (4 Pages) • 1 618 Vues
Dans ce texte, extrait de Malaise dans la civilisation de Freud, l’auteur explique que les hommes sont agressifs donc que l’être humain, en général, n’est pas quelqu’un de calme du au fait qu’il possède des penchants pulsionnels vers cette agressivité.
C’est pour cela qu’on peut se demander comment l’agressivité agit-elle sur la société et sur nous même ?
On va donc voir comment l’agressivité agit chez autrui puis la solution qu’est l’Etat pour canaliser/réguler cette agressivité mais au final, elle revient très vite en l’Homme, comme une pulsion incurable.
En premier lieu, Freud nous montre que les hommes possèdent une agressivité qui perturbe la relation qu’ils ont avec autrui. Cette agressivité est comme le dit l’auteur « en nous même », comme une pulsion qui est en nous, incurable. Etant donc comme une pulsion, elle nuit à notre vie quotidienne. Elle fait donc parti de certaines libertés qui nuisent à autrui comme le dit Hobbes dans Le citoyen ou les fondements de la politique. Hobbes, tout comme Freud, pense que certaines libertés, ici l’agressivité, sont incontrôlables. De ce fait, si la société voulait mettre quoique ce soit en place, elle ne le pourrait du au fait que les hommes ne seront pas capables de se gérer pour apprécier ce que la société offre.
Ce penchant à l’agressivité fait que les hommes ne sont donc point capables de vivre ensemble, comme toute bonne société. Ils ont constamment une hostilité envers l’autre. Toujours du même avis que Freud, Hobbes pense lui aussi ici que les hommes veulent exercer une puissance sur les autres, ce qui peut désigner l’agressivité ici.
Cette agressivité vient du faite que les hommes n’ont aucun pouvoir derrière eux donc ils s’imaginent qu’ils peuvent extérioriser de cette façon pour éviter l’état de guerre qu’ils provoquent finalement..
Mais très vite, la société crée l’Etat pour canaliser cette pulsion. Premièrement, l’Etat est, comme le dit Hegel dans Principe de la philosophie du droit, une puissance élevée qui doit faire en sorte que le citoyen extrait ses intérêts particuliers pour l’intérêt général. L’Etat doit donc faire en sorte que les hommes oublient leur agressivité pour pouvoir penser collectif donc vivre collectivement.
L’Etat doit donc priver les hommes de certaines libertés nuisibles en, je cite, « dressant des barrières devant les instincts agressifs». Pour cela l’Etat décide de priver les libertés nuisibles par un contrat social comme celui de Rousseau qui dit que mieux cet Etat est constitué, plus le public l’emporte sur le privé. Pour Freud la privation de ces libertés qu’il qualifie de « méthodes » incite les humains à des « identifications ».Mais pour Freud, cette solution n’est pas la seule puisqu’elle comporte des limites notamment la principale qui d’après Kant est qu’un homme à toujours besoin d’un maître. Effectivement, l’être humain à besoin d’une puissance supérieure qui puisse le canaliser or ce maître, à son tour, à lui-même besoin d’un maitre qui ainsi de suite aura besoin d’un autre maître.
De ce faite, une autre solution surgit dans l’esprit de Freud qui est ni plus ni moins que l’amour. L’amour envers les autres est une sorte d’amitié et l’amitié est une chose essentiel car comme le dit Aristote « L’amitié est ce qu’il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre. » L’auteur rejoint la pensée de Kant sur ce point, pour lui, « le commandement idéal d’aimer son prochain comme soi même » veut dire que si on peut vivre seul, peut très bien vivre avec d’autres personnes si l’amour est le même dans ces différents cas. Donc si l’homme reste à l’état de nature, sans pour autant en écarter les autres, il pourrait vivre mieux cet état naturel. Il aurait son confort habituel mais aurait une vie sociale plus seine.
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