Commentez le texte suivant : Extrait G. Burdeau, l’État, Seuil, 1970

                                                                                        BOUWDENE

                                                                                        MYRIAM

SUJET : Commentez le texte suivant : Extrait G. Burdeau, l’État, Seuil, 1970, p. 13

À ce jour, il y a 197 États reconnu par l’ONU sur 210 pays, l’État apparaît donc comme une forme dominante du pouvoir politique, il semble alors nécessaire de comprendre ce qu'est un État.
        C'est à ça que s'est attelé George Burdeau, juriste français et auteur du XXe siècle spécialisé en droit et science politique, en effet, nous allons étudier un extrait de son œuvre l’État parut en 1970, période ou l’État français reste fragilisé à cause des événements de Mai 68,  il semble alors encore plus juste d'analyser les dimension réelle à travers chaque phénomènes, tangible ou non, entourant le concept d'Etat.
        L'extrait étudié renvoie à l'importance du rôle des hommes dans la naissance de l’État, et du contrôle de la vie en société mis en place.
        Dans cet extrait, George Burdeau analyse l’État dans ces grandes lignes, il s’intéresse à sa naissance et à la propagation de son immense pouvoir. 
Ainsi, l’État, au premier abord, semble uniquement être une synthèse des phénomènes politiques observable dans la société. De ce fait, de quelle manière George Burdeau détermine l’État ? Dans ces écrits, il sera question de déterminer les idées de Burdeau sur le fondement de l’État (I), mais aussi sur les fonctions indiscutable de l'Etat. (II)

                                I.Les idées de Burdeau sur le fondement de l’État.

L’État, de manière théorique, émerge de l'idée des hommes mais ce n’est pas seulement ce qui caractérise un État, en effet il y a aussi des éléments constitutifs à l’instar du territoire et de sa population. 

Il semble alors nécessaire d'étudier la naissance théorique de l’État (A) , et les éléments constitutif qui la caractérise (B).

A) La naissance théorique de l'Etat.

        Dans un premier temps, la question du fondement de l’État semble importante pour George Burdeau ; «  L'Etat est au sens plein du terme un produit de l'homme » ou encore une « n’ayant d’autre réalité que conceptuelle, il n’existe, que parce qu’il est pensé  » en effet, de manière théorique l’État né d'un accord entre les individus, c’est un concept qui découle essentiellement d'une volonté des hommes , d''une véritable « idée »  de l'homme.  Effectivement, plusieurs théories tentent d'expliquer l’apparition de l’État ; mais la théorie qui a le plus de succès, c'est sans aucun doute la théorie du contrat social. Ce contrat se caractérise par un accord entre des individus qui compose une société. Autrement dit, les individus d'une société vont décider de créer un État de manière totalement volontaire. Cette création par l'homme semble donc être une conceptualisation moderne, qui aurait en réalité pour but d'organiser la vie en société afin d’éviter le chaos.

 Comme Burdeau l'exprime « ..Et s'ils pensent l’État, c'est pour avoir une explication satisfaisante de tous les phénomènes qui caractérise l'existence et l'action du pouvoir politique» Autrement dit, si l’État émane de l’esprit de l'homme, c’est parce que il est plus simple pour eux de trouver une réponse satisfaisante aux besoins d’une société dans son ensemble, car l'homme est le premier concerné. Effectivement, il semble juste de constater que les hommes ont inventé l’État de manière à garantir la sécurité et la liberté des citoyens, car sans lois et sans régulation générale se serai le chaos, il semble alors important de limiter les pouvoirs de tous les individus d’un État afin de garantir une liberté et une sécurité collective. C'est d'ailleurs une idée que suppose J.J .Rousseau « il n'y a point de liberté, sans égalité ». Il serait juste alors de qualifier ça de souveraineté populaire, car c'est l'idée de la société en général.

B) Les éléments constitutif qui la caractérise l'Etat.

« Il n'est ni territoire, ni population , ni corps de règles obligatoire... toutes ces données sensibles ne lui sont pas étrangère » George Burdeau fait ici référence à l’État, et plus précisément à ce qui compose un État, en effet, cela semble être avant tout un concept qui émane de la pensée des hommes mais il précise bien que l’État à aussi se compose aussi d'éléments constitutifs spécifiques à l’instar du territoire qui reste tout de même un élément important qui est d’ordre organisationnel. Et effectivement, il convient de constater qu'un État se constitue d'un territoire et qu'il se délimite donc par des frontières ; juridiquement il existe plusieurs catégories de frontière, il est nécessaire  alors distinguer les frontières dites naturelles, des frontières artificielles, car les frontières naturelles sont celles qui sont délimitées par le paysage naturel des États comme les chaînes de montagne par exemple.

George Burdeau souligne « Nous voyons aussi sur la carte, le pointillé des frontières... » l’auteur explique qu’il y a une limitation des territoires de chaque État. En effet, l’État à pour rôle caractéristique de fixer le cadre géographique de la compétence des États, il semblerait alors que la souveraineté des États s'exerce seulement à l’intérieur des territoires et non au-delà.

Il est par ailleurs important de reconnaître la place du territoire dans la définition de l’État, mais il est tout aussi important de reconnaître la place de la population qui y vit. « Cet État il nous arrive de le maudire mais nous savons que pour le meilleur comme pour le pire nous sommes liée à lui. », comme G. Burdeau le souligne ici, l'importance de la relation entre le peuple et l’État en utilisant une expression forte qui représente l’engagement et le mariage. Il semble alors important de savoir qu’une population se caractérise en effet d'une population, qui correspond à une somme d'individu sur un territoire déterminé c'est un concept concret ; autrement dit, il s'agit d'un ensemble de personnes dans un même espace. Le terme de population peut tout aussi bien se caractériser par le principe de nationalité, soit l’ensemble des individus qui sont rattachés à l’État par un lien juridique. Burdeau nous fait part aussi de « dont la compétence géographiquement fixée, délimite l'autorité. »

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