Institution Politique

Institution Politique

Titre trompeur : Institution politique sont en réalité des institutions qui sont chargé de prendre les décisions les plus importante dans un pays.

1. Rapport que les institutions entretiennent avec les religions

1. Introduction et histoire

Définition : Le terme qui revient le plus souvent est celui de laïcité pour les rapports entre l’état et les religions. Ce mot n’a pas expressément de définition juridique. C’est peut-être ce qui explique les polémiques. En revanche, à travers tous les conflits qui ont été tranché par la justice ont aujourd’hui un sens plus ou moins rigoureux. Elle se traduit par la séparation, la liberté et la neutralité.

Le système politique français a toujours eu des difficultés avec les rapports entretenus entre les religions. Les mêmes questions se posaient sur la religion catholique. Certaines religions étaient à peine tolérées ou dont les membres étaient expulsés du territoire (juifs, protestants).

Il y a deux explications :

- Il y a eu au départ une forme d’intolérance

- D’autre part il y a eu une volonté de centralisation du pouvoir, or le problème de toutes les religions est qu’elles viennent contredire les normes édictées par l’Etat.

Exemple :

• Turquie et États-Unis, dans la constitution Turque, la Turquie est un pays laïque et les Américains considère que leur pays est un pays laïque. C’est faux car les mots n’ont pas la même signification.

La Turquie est un pays laïque depuis les années 20 car ils ont séparé le pouvoir juridique du pouvoir religieux. Notamment ils sont allés très loin sur les limitations de la religion (pas de signe religieux à l’université). En revanche elle n’est pas aussi laïque que la France car il y a un ministère qui est chargé d’organiser le culte. Elle est à la fois plus et moins laïque que la France.

• Aux États-Unis, les américains se prétende laïque mais n’utilise pas ce mot « secular » = séculier. Ils le sont plus que la France car il y a aucun financement de culte or qu’en France oui « Notre Dame de Paris : financement quand elle a brulé » ; il n’y a quasiment aucune loi qui vient limiter la liberté de religion. A l’inverse, les E-U sont moins laïques d’une part car la tradition là-bas est que dans la vie politique et générale le référé religieux est permanent. Ils ont aussi une conception presque radicale de la liberté d’expression, ça nous donne la possibilité d’avoir des cours de catéchisme ce qui est totalement inenvisageables en France dans les écoles publiques.

On peut identifier dans les rapports 5 grande étapes :

Des origines à la révolution

On part de la fin du Vème siècle, à la fin de Clovis. A ce moment-là, ce sont les Francs qui imposent leur autorité. Il y a plusieurs phénomènes pendant cette époque :

- Il y a une absence de séparation entre l'Église catholique et l’Etat (les rois sont baptisés, ils sont tous catholiques, le droit canonique ne concerne pas tous les aspects de la vie quotidienne). A ce moment-là l’Etat était incapable de s’occuper de toutes les affaires du territoire, ce qui laisse de la place à l’église catholique.

- Il y a des conflits qui apparaissent dès le XIIème / XIIIème siècle. Il va y avoir les impôts (le roi souhaite prendre sa part dans les prélèvements faits par l’église catholique) et il va aussi y avoir la nomination des membres du clergé. Ces conflits ont abouti à un phénomène singulier, à la mise en place d’une église gallicane (désigne l’église catholique française, pas indépendante, organisée de manière très pyramidale, cette église est soumise au pape et au roi).  

- Il y a une intolérance religieuse, mieux valait ne pas être juifs ou protestants en France. Ils étaient soit expulsés soit ne bénéficiaient pas de la nationalité. Alors même que ces peuples étaient là avant l’arrivée de la religion catholique.

Les Rapports entre l’église et le pouvoir n’ont pas toujours été apaisé, très conflictuel car il y avait un rapport de concurrence. En France le pouvoir politique a toujours eu du mal à le partager. Il y a une centralisation du pouvoir. Le pourquoi vient d’une particularité de l’Église Catholique car il y a un chef, le pape. Cette concurrence se traduit par des démesures souvent vexatoires prise par le pouvoir vis-à-vis de l’église, des confiscatoires de bien et soumise à la fiscalité.

1789 à 1801.

Là on a des révolutionnaires à la tête. Ils ont une tendance libérale,( laisser faire, laisser divorcer, laisser faire la liberté d’expression, la liberté de critique, laisser faire les protestants et les juifs.)

Il y a trois phénomènes :

- Il y a l’émancipation pour les minorités religieuses, les révolutionnaires sont libéraux, ont mis fin aux restrictions comme la nationalité.

-  Pouvoir centralisé, le droit du pouvoir catholique est mis de côté, la loi humaine est la seule loi et elle est faite au parlement de Paris. Un ensemble de mesures vexatoires sont donc prises contre l’église catholique (l’église catholique est spoliée de ses biens, il y a la sécularisation -nationalisation- des biens de l’église ; l'État devient propriétaire de la quasi-totalité des lieux de culte.

Exemple :

  On supprime le calendrier grégorien, ils mettent en place le calendrier révolutionnaire pendant 12 à 14 ans avec des jours fériés qui ne correspondent plus à ceux du calendrier de l’église, il n’y a plus les jours fériés religieux, mais des jours de natures de printemps…

- On assiste à une volonté de la part du pouvoir d’introduire en France une « religion

civile », une sorte de volonté de mettre en place une sorte de croyance en un être suprême mais pas connoté religieusement, détaché de toutes les croyances introduites au cours de l’histoire. « In God we trust » est inscrit sur les billets de banque américains. Les Franc maçons utilisent cet être suprême mais le détourne pour attirer d’autres personnes (sectes).  

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