Travail sur les erreurs de définition à partir d’un extrait du Lachès de Platon
Étude de cas : Travail sur les erreurs de définition à partir d’un extrait du Lachès de Platon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar valeyley • 20 Février 2021 • Étude de cas • 464 Mots (2 Pages) • 510 Vues
La première définition du courage selon Lachès; « Par Zeus, Socrate! il n'est pas difficile de répondre! Quand on accepte de rester dans le rang et de repousser l'ennemi, au lieu de prendre la fuite devant lui, alors, sache-le bien, on ne peut manquer d'être un homme courageux. » On comprend bien que Lachès utilise un point de vue personnel lorsqu'il tente de répondre à la question de Socrate, qui ne donne pas une définition précise de ce qu'est le courage. Ce qui fait de cette définition une définition subjective. De là, Socrate avoue que ce n'était pas la réponse qu'il attendait car lui-même n'a pas bien formulé sa question. Comme Lachès ne parle que du courage dans le domaine de la guerre, Socrate voulait une définition du courage en général. Alors que Socrate dit à Lachès que le courage a bien d'autres aspects, il donne un autre exemple, cette fois sur la définition de la vitesse. Cette définition est précise et essentielle car elle contient un genre et une différence spécifique ("La capacité d'exécuter beaucoup d'actes en peu de temps")
La deuxième définition du courage selon Lachès ; « En bien! c'est, à mon avis, une certaine fermeté de notre âme, à parler au moins, s'il le faut, de ce qu'il y a de naturel à tous les cas de la série. » Socrate lui réfute que c’est une définition trop large et générale donc fausse. Tous deux s'accordent à dire que le courage est une belle et bonne chose et qu'il peut y avoir une persévérance insensée. C'est pourquoi ils en viennent à la définir comme une sage persévérance, mais pas en tout, car dépenser de l'argent dont on sait qu'il sera récupéré ne peut être défini comme une valeur. Socrate amène Lachès à reconnaître que tout type de courage ne peut être un motif d'éloge, mais le plus beau et le plus raisonnable.
Finalement, Socrate interpréter son interlocuteur; « Autre exemple: supposons un médecin dont le fils, ou tout autre, est atteint d'une fluxion de poitrine, et demande qu'il lui donne à boire et à manger; [193a] au lieu de se laisser fléchir, il est plein de fermeté... » Cette définition est erronée, car c’est une définition par exemple. En fait, il se réfère à des cas où un homme entraîné dira sans équivoque que ce sont des faits pleins de courage et de bravoure : l'homme qui, à la guerre et avec courage, veut combattre les membres d'un autre camp en moins grand nombre et moins vertueux, l'homme qui se bat fermement dans une bataille équestre sans avoir de connaissances scientifiques, ceux qui sans être experts sont prêts à descendre dans un puits et à y plonger, dans tous ces cas, le terme de courage s'applique à des actions exécutées sans sens.
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