Fiche de lecture IFSI : Vivre la temporalité à l’hôpital, Clotilde Oudot

Le temps est un milieu infini objectif dans lequel ce succèdent des évènement. Il ne change pas comparé à la perception du temps qui elle subjectif varie selon l’état générale de l’individu.

Il existe 2 perception du temps. Le temps perçu physiquement par le soignant peut-être manquant provoquant chez lui une souffrance ou est interminable. Elle Varie non pas selon son planning mais selon les imprévus menant au changement de son état général. En effet il se doit de prendre en compte ces modifications tout en apportant des soins de qualité avec une implication interactive dans les temps envers les patients.

Chez le soignée le temps est perçu psychologiquement. N’étant habituer à la restriction physique il ressent de l’ennui. Ce qui l’emmène à l’hôpital n’est pas un moment agréable, le temps est donc longtemps suspendu pour lui. Son désir de savoir ce qui l’attends n’est pas comblé et la durée d’attente l’emmène à l’angoisse.

Le soignant se doit donc d’assurer qu’il ne reste pas plonger ailleurs, se projetant uniquement dans le présent. Afin de participer entièrement au projet de soin et assurer que le soignée comprend et se focalise sur les préventions données. Permettant de crée une cohésion d’équipe basée sur une relation de confiance soignant soignée. Pour cela le soignant donne son écoute afin que le patient puisse se libérer et trouver le repos nécessaire oubliant toutes les angoisses préoccupant sa vie afin d’explorer sa spiritualité et sentir que le temps est plus un allié qu’un obstacle.

Cette démarche d’accompagnement se fait au rythme du patient c’est là ou nous soignant devons connaitre nos limites en fonctions de nos planification.

Pages 51 alinéas 2 lignes 15 :

Blaise pascal «  quand je me suis mis quelques fois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls […] j’ai dit souvent que tout malheur des hommes vient d’une chose. Qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. […] s’il savait demeurer chez soi avec plaisir n’en sortirait pas… »

Dans cette citation, on comprends que rester statique au repos stricte n’est pas habituelle pour l’homme qui dans la triste réalité a toujours été conditionné dans un épanouissement d’occupations physiques. En effet pour ne pas attendre sa mort l’homme s’occupe de manière diverse et varié ( travaille, loisir, voyage..)

Quand il ne peut plus s’occuper la réalité de sa condition en tant que mortelle devient sa seule préoccupation.

Il n’est pas capable de profiter hors de lui et se retrouve alors « coincer » physiquement alité et psychologiquement dans l’attente d’échapper à sa situation. On en déduit que la sur-activité ne permet donc pas de savoir vivre en harmonie. L’Hôpital peut-être source d’inspiration pour trouver l’harmonie spirituel même si cela est difficile quand le patient n’est pas habituer à « s'appuyer sur ses resources intérieurs ». Se concentrer sur lui même lui permettra de percevoir le temps de manière plus agréable et mènera une harmonie dans la démarche soignante.

En tant que future soignante cette lecture m’a permise de comprendre l’importance des besoins d’interactions

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