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Fiche de lecture IFSI S1

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Par   •  28 Février 2019  •  Dissertation  •  3 028 Mots (13 Pages)  •  2 411 Vues

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                                                           Introduction

Cette fiche de lecture porte sur un article intitulé :« Redonner du sens au moment de la toilette en institution d'hébergement ».

Cet écrit est extrait de la 57ème édition de la revue « Perspective soignante » paru en décembre 2017. Cette revue est publiée par les éditions Seli Arslan depuis 1998, et siège depuis toujours à Paris. Elle paraît 3 fois par an.

Le thème de cet article porte sur les toilettes et la qualité des soins au sein des établissements de santé. C'est un thème intéressant et important à exploiter car il reste difficile à aborder de nos jours.

Pour continuer à introduire cette fiche de lecture, nous pouvons nous pencher sur l'auteur de ce texte et le situer en quelques phrases.

L'auteur en question est Marie-Bernard Blanchouin. Cette dernière est une formatrice pour adultes à l'IFAS/IFSO de Rennes. Elle se consacre au métier d'aide-soignante et à d'ailleurs rédigé le contrôle continu du diplôme d’État aide-soignant, en collaboration avec Véronique Rupin. Cet ouvrage comporte diverses méthodes pour entreprendre au mieux la réussite du diplôme d'aide-soignant et a été publié en 2012 par les éditions Elsevier Masson.

Pour en revenir à la revue « Perspective soignante », nous savons que le GEFERS est le partenaire privilégié de cette publication ; il s'agit d'un groupe francophone d'études et de formations en éthique de la relation de service et de soin. Cette association a pour but de promouvoir la dimension de l'humain et de questionner cette relation dans la pratique des soins à travers les actes et les dires des professionnels. Marie-Bernard Blanchouin est parfaitement légitime à cet écrit car elle exerce au quotidien dans le milieu des toilettes. Elle a le recul nécessaire pour se pencher sur ce sujet d'autant plus que l'opinion et la clarté de son écrit reflète de ses connaissances et de son expérience vis-à-vis du sujet. L'article à une portée universelle car il peut impacter n'importe quelle personne dans le monde quelle qu'elle soit. L'article parle au nom des soignants mais s'adresse aussi aux gens susceptibles un jour de se retrouver à la place des patients, ce qui justifie encore un peu plus la portée universelle de ce texte,qui veut montrer aux personnes du monde que la réalité qu'il s'imaginent n'est pas forcément la bonne.                                1

Mots clés : Soignants, soins, travail, formation, toilettes

Développement                                                                                                                         

Synthèse

Dans cet article de la revue « Perspective Soignante », Marie-Bernard Blanchouin se questionne sur la toilette et la qualité de soin ainsi que sur la formation ayant pour but de redonner du sens à l'acte de soin qu'est la toilette.

A travers son article, Marie-Bernard Blanchouin met en lumière un problème émergent dans les institutions de soins et expose des situations, pour chercher à redonner du sens au moment qu'est la toilette, dont les principes et les valeurs se détériorent au fil du temps.

Dans un premier temps, l'auteur traite de la toilette et de sa qualité à ce jour.

Elle introduit d'abord par la politique sanitaire en France, à laquelle les soignants doivent se référer tout au long de leur carrière, puis elle se penche sur le problème actuel dans les institutions d'hébergement : le respect des protocoles et le « vouloir bien faire » des soignants, passant parfois au dessus des désirs et des capacités du patient.

En effet, l'auteur appuie sur le fait que certains soignants s'entêtent à respecter les protocoles et le code de déontologie, faisant passer leur travail avant les volontés et la dignité du patient. La peur de mal faire son travail est constante et le simple fait de ne pas laver soi-même un patient en capacité de le faire est une source de culpabilité chez le personnel soignant.

Mais les soignants rencontrent d'autres difficultés. L'évaluation du rapport bénéfice/risque dans une situation de refus ou d'opposition au soin par un résident n'est pas chose simple au quotidien. Les risques encourus par le patient sont nombreux et les non-dits sont très présents dans ces situations. Les patients subissent les actes parfois malveillants des soignants et en viennent à refuser la toilette.

L'auteur met en exergue le fait qu'il est parfois difficile pour les soignants de mêler travail et réflexion, et que les conséquences sont parfois telles que le mot                  

« négligence » est employé par les familles et le reste du personnel. Négligence qui

                                                                                                                                2

est un mot dur a supporter, d'autant plus si une négociation a eu lieu mais qu'elle n'a pas aboutit.

Dans le monde sanitaire et social, il faut à la fois respecter les codes de déontologie, les décrets, les protocoles...tout en satisfaisant les désirs des patients.

Ces deux notions sont compliquées à vivre pour les soignants et il est parfois difficile pour eux d'arriver à faire la part des choses, car leur position est parfois délicate.

Dans une seconde partie, Marie-Bernard Blanchouin endosse son rôle de formatrice et nous parle d'une formation professionnelle continue de deux jours que les aides-soignants, les ASHQ, accompagnés de cadres et d'infirmières du pôle gériatrique de son établissement ont suivi.

Cette formation a pour but de confronter les représentations des soignants et développer leurs capacités d'analyse et d'évaluation des situations, et d'acquérir de nouveaux outils pour adapter leurs actions et leurs soins tout en pensant à leur donner du sens.

Des photographies sont mises a leur disposition afin de mettre en évidence la différence des points de vue, visant donc à ce qu'ils réfléchissent à leur façon de faire.

D'autres questions se posent aussi durant cette formation, comme le manque de moyens et de personnel qui pousse les soignants à changer leurs habitudes et leur organisation, créant donc une sorte d'insécurité chez certains, ou encore le besoin de reconnaissance des soignants en rapport avec la notion du « bien faire » permanente, ou encore la peur du regard des supérieurs hiérarchiques, la difficulté à négocier avec les patients ou la difficulté de prise d'initiatives au sein d'une organisation..

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