Fiche de lecture IFSI David le Breton
Fiche de lecture : Fiche de lecture IFSI David le Breton. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loulou568 • 7 Octobre 2021 • Fiche de lecture • 393 Mots (2 Pages) • 2 768 Vues
Présentation de l’article :
« Le corps et le toucher en soins infirmiers » est un article paru dans le n° 756 du magazine « Soins » en juin 2011. Cet article est écrit par David le Breton, Sociologue professeur de l’université de Strasbourg. Il s’intéresse notamment au rapport aux corps d’où son premier ouvrage : « Corps et société »1. C’est dans ce contexte qu’il publie un article portant sur la relation particulière entretenu dans l’intimité des corps entre patient et soignant à travers le toucher.
Résumé de l’article :
Dans un premier temps, l’auteur introduit le concept de « toucher » et de « peau ». Pour le sociologue, plus que son rôle physiologique, la peau joue le rôle de médium d’expression de la personne dans la société, permettant de délimiter le soit individuel du monde extérieur. Cette limite, normalement infranchissable, relève de l’intime et ne peux être que rarement approché par un nombre restreint de personne. L’auteur expose également le fait qu’au cours de l’histoire, le toucher est un geste traditionnel, effectué dans diverses circonstances de soins par des « guérisseurs ».
C’est alors qu’arrive l’anomalie du « toucher soignant ». En effet, étant donné les différentes pathologie et niveau de dépendance, les soignants sont amenés à venir toucher les patients. David le Breton note le côté atypique de ce contact rapproché entre deux personnes étrangères. Mais bien qu’inhabituel, ce contact n’en est pas moins nécessaire et apprécié de part ces qualités thérapeutique. De ce fait, le soignant agis directement sur les maux du patient, mais également au niveau psychologique en l’apaisant, le rassurant. Mieux, l’auteur explique que ces gestes peuvent également servir dans l’unique but de prévenir de nombreux troubles, prenant le cas des massages utilisés pour réduire toute sortes de douleurs physiques et psychologiques. Du point de vue du sociologue, ces toucher sont semblables au contact maternel de l’enfant auprès de sa mère protectrice. C’est donc via ce « retour aux sources » que le toucher gagne ses vertus intimes et affectives. Il note même que cet état d’apaisement et de relaxation s’observe chez des patients dans le coma.
Enfin, l’auteur conclu par la nécessité de l’usage du toucher dans la relation soignant-soigné. Réel moyen de communication propulsé par le langage universel du corps, permettant un échange sincère et direct indispensable pour apaiser les souffrances éprouvées par le patient.
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