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Politique de la ville

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Par   •  30 Mars 2017  •  Thèse  •  7 568 Mots (31 Pages)  •  871 Vues

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                                Politique de la ville CM L3

Politique qui essaye de lutter contre les inégalités et faire participer les habitants à la vie de leur banlieue.

Les questions d’urbanisation se sont posées plus tardivement en France que dans le reste de l’Europe.

Définition de la ville selon l’insee : commune de plus de 2000 habitants.

L’urbanisation commence dans les années 20, la population urbaine dépasse la population rurale autour des années 30.

HBM Habitation à bon marché, ancien HLM. Début des logements sociaux. Début des grands ensembles à partir des années 1950, opposition aux logements pavillonnaires. Tension entre les logements individuels et collectifs.

Ce que critique les hauts fonctionnaires autour des logements individuels, c’est aussi le coût de création des réseaux (eau, égouts, électricités).

Pourtant la demande sociale est plus tournée vers le logement individuel.

Après la seconde guerre mondiale, la France est en pleine reconstruction, nous sommes donc dans une situation de logement assez catastrophique, une figure de l’urbanisme à cette époque est celle des bidons villes qui occupent une place très importante.

Après la guerre, la priorité est de relancer l’appareil productif, le logement (de qualité) n’est pas forcement important pour l’état.

A partir de 1954 (jusqu’en 1975) construction massive de grands ensembles, vers Strasbourg, vers Lyon. Dans ces mêmes années, effet médiatique avec l’appel de l’Abbé Pierre qui dénonce le mal logement et les bidons villes.

SQY post Grands ensembles.

Il y a derrière ces grands ensemble une alliance d’architecte, (Le Corbusier) et de hauts fonctionnaires, (X/ponts). C’est à partir de la construction des grands ensembles que naissent les métiers de l’urbanisme, qui n’étaient pas répandu en France.

La production en masse de logement s’est fait en décalage de la création de la ville, pas d’école et de commerce prévu autours de ces grands ensembles. Expérience d’urbaniste, chantier expérimental en quelque sorte.

Du point de vue architectural, les grands ensemble sont dans une sorte de modernité. Le principe de Le Corbusier est de crée des immeubles indépendants de la rue/ville.

Quelles sont les populations qui vont venir habiter ces quartiers ?

Deux types de populations prévu au départ : Celles issue de l’exode rurale, et celles qui habitent dans des bidons villes et logements insalubres.

Troisième type qui n’était pas prévu, les populations issues de l’immigration. Et Quatrième type de population, les rapatriés d’Algérie.

Les populations immigrées arrivent dans les grands ensembles autour des années 80.

Les grands ensembles accueillent les populations avec tout le confort moderne.

En 1954 13 millions de logements en France et 50% n’ont pas l’eau courante. Ces logements sont donc valorisés par leur image d’hygiène et de confort.

Ils sont pourtant très vite critiqués, du fait notamment de leur localisation dans les villes, ils sont placés la où les coûts des terrains étaient faibles. Soit à l’écart des villes et peu accessible. De plus ces logements ont été fait en recherchant avant tout les économies. D’où le décalage complet entre l’arrivé des logements et des équipements qui font la ville.

De base les grands ensembles prévoyaient une mixité sociale, ce qui n’a jamais fonctionné, car les classes moyennes ont essayé de quitter les grands ensembles dès que possible.

L’Etat se rend compte que ces quartiers ne sont pas autonomes, et qu’il faut assumer les erreurs qui ont été faites

Politique de la ville, concerne en quelque sorte la manière dont l’état a suivie les grands ensembles. Après 20 ans réhabilitation, et parfois après 40ans démolition.

Début 70 les grands ensembles sont vivement critiqués, le départ des populations qui le peuvent de ces lieux de vies vers des zones plus pavillonnaires, alors que les classes populaires continuent d’intégrer ces quartiers. Depuis 1970 les populations immigrées ont pu intégrer ces quartiers du fait des nouvelles places disponibles. Seulement elles y accèdent dans un contexte de crise économique.

Dès 1971 la médiatisation de faits divers dans ces grands ensembles fait remonter ces questions d’urbanisations aux plus hauts fonctionnaires. En 1973 Guichard met fin au ZUP. A partir de cette époque les différents ministères s’occupent de ces grands ensembles pour avoir une approche globale, il s’agit là d’une politique interministérielle.

A partir de 1977 naissance des politiques de la ville autour de la réhabilitation des grands ensembles. Expérimentation sur une 50taine de quartier en France, réhabilitation qui a aussi pour but de créer de l’organisation et du lien social. 

En 77 c’est aussi la création des APL (aide personnel au logement). Ainsi qu’une victoire de gauche aux élections municipale qui entrainera la décentralisation.

Les politiques de rénovations consistent à tout raser pour reconstruire du neuf avant 1977, alors qu’après, la réhabilitation est favorisée. 

A partir de 1983 ce sont les Maires qui délivrent les permis de construire, avant c’était l’Etat qui décidait. Cela donne beaucoup de pouvoir aux élu locaux, décentralisation du pouvoir étatique. Fin 70 il y a un basculement des politiques, tout les territoires se valent, extra-territorialité, rapport civilisateur de l’Etat au local.

Politique de la ville : reconnaissance des spécificités territoriales.

Europe, Etat, Région, Département, Intercommunalité, Commune.  

CM2

On passe dans la fin des années 70 avec l’arrivée de Mitterrand aux villes nouvelles comme SQY. Les élus locaux essayent de peser plus dans les décisions, sorte de tension entre l’état et les communes. Pendant les années 70 il y a beaucoup de mouvements sociaux, ré-habiter dans le rural, ou mieux vivre en ville. M. Debord guide le mouvement du donner le pouvoir aux élus locaux « penser global, agir local ».

1977 HVS habitat et vie social, dispositif sur 50 quartiers en France où l’on veut répondre à 3 grands objectifs : amélioration du confort des locataires en réhabilitant ; améliorer la vie sociale dans les quartiers ; rattacher ces quartiers au reste de la ville.

Vers 80 le HVS est critiqué, critique du centralisme, peut de participation des habitants a la vie des quartiers, réhabiliter n’est pas si simple, et très couteux.

Grande loi de décentralisation de 82/83 par Mitterrand, plus grande indépendance des collectivités territoriales.

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