Les nouveaux quotas de rendement

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Après avoir fait la lecture du cas Les nouveaux quotas de rendement, j’ai pu constater qu’il y a quelques problématiques au niveau du comportement organisationel. Ce rapport représente l’analyse que j’en ai fait à l’aide de la procédure d’analyse de cas.

Résumé des faits        

Le cas en question relate l’histoire d’une entreprise de câblage et du rendement de ses employés à la suite de l’augmentation de leurs quotas de production par la direction. L’entreprise a contracté avec une organisation du nom d’Atlantique Électronique et ce contrat est très important afin de garder l’entreprise de câblage à flots.

Par contre, à la lecture du cas, il est facile de constater le mécontentement des employés qui subissent cette augmentation de la charge de travail. Prenons l’exemple de Paul et Denis. Lors d’une discussion sur l’heure du midi Paul lance :

« C’est de l’exploitation… Quand je suis arrivé ici il y a cinq ans, nous étions supposés faire le câblage de trois appareils à l’heure. Maintenant, il faut en faire huit. Ils ne me paient pas beaucoup plus pour autant. Je pense que c’est dégueulasse.

« Moi aussi », révéla Denis qui avait l’habitude de faire preuve de beaucoup de retenue. Mais à mesure qu’il parlait, son visage se convulsait, trahissant ainsi toute son anxiété. « Je ne suis pas sûr d’y arriver même si j’essaie, et je suis diablement certain de ne pas vouloir essayer. Ils peuvent la reprendre leur « job » s’ils la veulent. » (Extrait tiré de : Les nouveaux quotas de rendement)

Nous pouvons aussi observer le comportement de Jacques, l’employé le plus expérimenté de l’équipe :

« Huit, c’est possible, mais je crois que certains vont perdre leur emploi si chacun de nous le fait. L’autre jour, j’ai discuté avec un ingénieur qui m’a expliqué comment faire un gabarit qui nous permet de placer les connexions très facilement. Je l’ai essayé et ça marche très bien. J’ai gagné six minutes au premier montage. Bien sûr, je suis retourné voir le gars et je lui ai dit que ça ne marchait pas. Je ne veux absolument pas en faire huit, ça na va aider aucun d’entre nous si nous le faisons. » (Extrait tiré de : Les nouveaux quotas de rendement)

Un autre ouvrier, Steve, semble adhérer à l’opinion du groupe et ajoute :

« …je suis content de savoir que vous pensez la même chose que moi. Je me sens beaucoup mieux. Je ne crois pas que les patrons nous embêtent si un vieux « pro » comme Jacques ne peut même pas en faire huit. » (Extrait tiré de : Les nouveaux quotas de rendement)

Par contre, au fil de la lecture du cas, nous sommes à même de remarquer le point de vue opposé de la direction lorsque Gaston, le contremaître, mentionne que le rendement maximal de son équipe est de six à sept. Le directeur lui répond :

« C’est insuffisant Gaston. Ce nouveau contrat est vital. Si on ne peut le remplir, on devra congédier quelques ouvriers. On a déjà assez de problèmes budgétaires sans cela... Retourne à l’atelier et pousse-les à travailler davantage. Je vais avertir Atlantique Électronique qu’on va satisfaire à notre engagement. Tu dois amener tes hommes à réussir. » (Extrait tiré de : Les nouveaux quotas de rendement)

En bref, les ouvriers doivent fournir un rendement plus important, mais y résiste craignant la mise à pied de certains. Pourtant, c’est ce que la direction compte faire si le rendement ne répond pas à ses attentes puisque l’entreprise ne sera pas en mesure d’honorer son contrat et que les finances se porteront encore plus mal qu’elles ne le sont déjà.

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