Lbo picard
Étude de cas : Lbo picard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oumia • 24 Juillet 2015 • Étude de cas • 1 463 Mots (6 Pages) • 2 675 Vues
Financements structurés
et opérations de LBO
Partie 1 : Le tour de table de la société Picard avant 2010
1.
Les actionnaires successifs de la société Picard ont été les suivants :
Raymond PICARD : de 1906 à 1973
Armand DECELLE : de 1973 à 1994
Carrefour : de 1994 à 2001
Candover (LBO) :de 2001 à 2004
BC Partners (second LBO): de 2004 à 2010
Lion Capital (LBO) : de 2010 à 2014
Aryzta : depuis mars 2015
Le tour de table de la société PICARD a donc été changeant tant au niveau du nombre que de la nature des actionnaires. En effet les actionnaires ont été à la fois des industriels et des fonds d’investissements. La raison principale mise en avant vient du fait que la société PICARD est une bonne candidate pour les opérations de capital investissement notamment pour les opérations de LBO, en effet elle respecte les critères suivants qui sont des éléments attractifs pour les fonds d’investissement :
- Une bonne perspective de croissance depuis quarante ans
- Une bonne trésorerie de façon très prévisible,
- Une bonne valeur stratégique pour les sociétés de gestion : PICARD a une position de quasi monopole sur le marché du surgelé
- Marché mûr
2.
Lion capital est un fonds d’investissement qui intervient sur le secteur de la consommation et en particulier sur 3 grands axes : l’habillement, la nourriture et les boissons, les soins et la beauté.
Lion capital est un fonds commun de placement à risque (FCPR), c’est-à-dire qu’il investi au moins pour 50 % en titres de sociétés non cotées. Basé à Londres le fonds est une LPP(«limited Partnership), c’est la structure juridique la plus pure. Elle a pour avantage d’être fiscalement transparente, c’est-à-dire qu’elle n’est pas taxée.
L’investissement réalisé en 2010 dans la société PICARD se trouve sur le segment capital transmission également connu sous le terme anglais LBO (leverage buy out).
Le LBO ou opération de rachat avec effet de levier est une technique de financement d’acquisition des titres d’une société, largement dominée par endettement bancaire. Elle est mise en place pour les opérations de rachat, de reprise ou de croissance externe d’une entreprise. L’opération de financement se réalise par le biais d’une holding déjà existante ou créée à cet effet.
Source : Association française des investisseurs pour la croissance
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3.
Lion capital a investi dans PICARD en 2010 car la société présentait l’ensemble des critères qu’une société cible doit avoir pour susciter l’intérêt d’un fonds d’investissement à savoir :
- Avoir une perspective de croissance
- Générer du cash
- Avoir des gains de trésorerie et de la productivité
- Avoir une valeur stratégique
- Avoir une perspective de développement
De plus, Picard rentrait dans la vision stratégique de Lion Capital qui investit dans des entreprises de consommation à forte perspective de croissance.
L’investissement majeur dans les surgelés PICARD peut expliquer une volonté du fonds Britannique de se spécialiser dans le surgelé à travers les fonds II et III tout en se développant à l’international. en effet, la marque PICARD est présente en France et en Italie alors que FINDUS l’est en France, Scandinavie et Royaume uni.
Partie 2 : La structuration mise en place en 2010
1. La société PICARD était détenue depuis Décembre 2004 par le fonds d’investissement BC PARTNERS à la suite d’une opération de LBO, cette opération s’est soldée en juillet 2010 par une autre acquisition à effet de levier par LION CAPITAL. L’entreprise a été rachetée à 1,5 Milliard d’euros dont 975 millions d’euros de dette. BC PARTNERS a fait une plus value de 200 millions .
2.
La création d’une holding consiste à substituer aux actionnaires ou personnes physiques, un associé ou actionnaire personne morale. En d’autres termes, ces dites personnes physiques détiennent, par le biais de la holding, des titres des sociétés opérationnelles.
La création de la Holding se fait dans le but :
➢ de prendre des participations dans d’autres sociétés, de réaliser des placements, en vue de rester passive
➢ d’investir dans des activités industrielles ou commerciales, et de filialiser des sociétés complémentaires à la holding,
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