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Exploitation des coquillages dans la Circonscription Maritime

Étude de cas : Exploitation des coquillages dans la Circonscription Maritime. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Juin 2018  •  Étude de cas  •  1 723 Mots (7 Pages)  •  626 Vues

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                 Exploitation des coquillages dans la Circonscription Maritime[pic 1]

                 de M’diq,  région Nord du Maroc (Fnidek-Oued Laou).

Globalement, la tendance croissante de la consommation humaine des produits de la mer continuera sans doute. Ils constituent une composante essentielle du régime alimentaire dans plusieurs pays. La population mondiale étant toujours en expansion, les besoins de la production seront croissants. Par conséquent la demande pour ce type de produit ne pourra qu'augmenter. L'essentiel de la demande en produits de la mer est le poisson. Cependant, la production et la récolte des mollusques, particulièrement celle des bivalves, auront une part grandissante pour répondre à cette demande toujours croissante. Alors que la collecte des bivalves dans le milieu continuera à être significative, de nombreux stocks naturels sont probablement déjà épuisés ou à la limite maximale d'une exploitation durable

          Durant les dernières années et dans le cadre de la promotion socio-économique, l’exploitation des coquillages à intérêt commercial a fait l’objet d’une attention particulière de la part du Département de la Pêche Maritime. Ce dernier visait à travers l’étude de ce gisement coquillier le long de la Méditerranée et en particulier le littoral de la Circonscription Maritime de M’diq (Fnidek-Oued Laou) de faire de ce secteur un pôle de développement économique et social de cette région. L’Institut National de Recherche Halieutique, conscient de l’importance de ce secteur à insérer dans ces axes de recherche un programme visait à améliorer les connaissances sur cette activité par l’organisation de plusieurs missions sur le terrain.

         La circonscription maritime de M’diq est constituée d’une bande côtière située à l’extrême Nord du Maroc et au Nord Ouest de la façade méditerranéenne. Elle abrite des points de débarquement aménagés (PDA) (Fnidek et Martil) et non aménagés (Amsa, Azla, Tamernout Tamrabet,….), des oueds (oued Negro, oued Martil et Oued Laou), des falaises, des plages sableuses et des ports de pêche et de plaisance. Elle s’étend sur une longueur d’environ 100 Km limitée à l’Ouest par le PDA de Fnidek (35°50’5" N 5°21’ W) et  à l’Est par le centre de Oued Laou (35°27’N 5°5’ 5"W).

      L’activité de la pêche au niveau de cette zone, joue un rôle socio-économique important. Malgré la pratique de pêche essentiellement traditionnelle et côtière, la région dispose de potentialités importantes capables d'activer ce secteur et d'assurer l'autosuffisance de sa population en protéines animales d’origine aquatique.

      Son aire géographique est caractérisée par un paysage montagneux à topographie accidentée et tourmentée à l’exception de quelques petites plaines littorales (Martil, Smir, Negro).

        En plus de l’activité de pêche proprement dite exercée au niveau du port de M’diq et des centres de pêche qui s’y rattachent, on trouve une activité d’aquaculture en Off-shore exercée par la ferme aquacole « AQUA M’DIQ »  spécialisée dans l’élevage du loup et de la dorade et la ferme conchylicole «MEJILLONERAS DEL NORTE» spécialisée dans l’élevage des moules.

Flottille :

         L’activité de la pêche au niveau de cette zone est pratiquée par une flotte côtière composée de 66 navires dont 35 senneurs, 14 chalutiers, 13 palangriers, 02 coquilleurs et par une flotte artisanale composée de 454 canots de pêche dont 107 sont actifs aussi bien dans la pêche que dans la collecte des coquillages. Les embarcations utilisées sont en majorité des barques en bois de construction artisanale locale par des charpentiers locaux ou de ceux d’Essaouira. Elles ont un TJB ne dépassant pas 2 Tonneaux, une LHT moyenne de 6 mètres et un âge moyen de 12 ans. Ces barques couplées de moteurs hors bord de puissances souvent élevées (15 à 80CV) qui confèrent à la majorité de cette flottille une grande efficacité en élargissant la zone d’activité leurs permettant aussi la conquête de nouvelles pêcheries.

Engins :

          Le choix de l’engin de pêche dépend de la nature et l’abondance des ressources halieutiques du milieu. Les pêcheurs adoptent leurs méthodes de pêche selon les possibilités technico-économiques et le contexte biologique dans lequel se placent leurs pêcheries.

         Pour le ramassage des coquillages, le seul engin utilisé est la drague qui n’est autre qu’un système de pêche permettant de racler les fonds marins et ainsi, de capturer les coquillages qui y sont fixés.

         Deux principaux types de dragues sont utilisés par les pêcheurs locaux à savoir: la  drague manuelle et la drague actionnée par un système mécanique utilisé par un nombre limité d’embarcations.

        Le râteau à main est utilisé par un nombre de ramasseurs à pied dans la baie de Martil mais reste un engin moins important dans cette zone.

Production :

         Les écosystèmes marins de la Circonscription maritime de M’diq recèlent une richesse biologique de grand intérêt. Ils offrent de grandes possibilités d’habitats et de nourriture à de nombreuses espèces de poissons, de crustacés et de mollusques. En plus de ces espèces  pêchées dans cette zone, cinq espèces de coquillages font l’objet d’une exploitation commerciale importante à savoir la coque rouge, le vernis, la petite praire, l’haricot de mer et les moules en élevage :

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