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Le marché du cacao est un marché en constante expansion suite à son mouvement de libéralisation dans les années 1990. Au fur et à mesure des années, le nombre d’habitants sur la Terre n’a cessé d’évoluer, seulement les productions de cacao sont toujours les mêmes.

Par conséquent, on peut se poser la question de savoir comment va évoluer le marché du cacao d’ici 2020 ? Comment celui-ci va évoluer que ce soit du point de vue des consommateurs et des producteurs ?

Pour tenter de répondre à ces questions, nous verrons dans une première partie les caractéristiques du marché du cacao ainsi que l’évolution des prix de celui-ci. Dans une deuxième partie, nous verrons que le marché du cacao au Cameroun n’est pas optimal et de ce fait nous proposerons des moyens en vu d’améliorer son fonctionnement. Enfin dans une troisième partie, nous identifierons l’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l’ouest.

I- caractéristiques du marché du cacao et les évolutions de prix

Le marché du cacao est en perpétuelle mutation. Ces changements sont dus à plusieurs éléments. Tout d’abord à la manière dont les ménages consomment mais aussi au nombre de personnes qui consomment du cacao. En effet, l’accroissement de la population est en constante progression. Au delà de cette croissance de la population mondiale, apparaît de nouveaux consommateurs issues des pays émergents (Chine, Japon, Inde...), consommateurs qui ne consommaient pas cette matière première il y a encore quelques années. Il faut savoir que la consommation de cacao a progressé de près de 9% en 2011 et ne cesse de progresser. Dans les pays européens la demande augmente régulièrement de plus de 1,5% en moyenne par an. De ce fait, la demande du marché du cacao est en constante progression.

Conséquences liées à cette forte hausse de la demande : des producteurs qui n’arrivent plus à produire autant que la demande mais aussi un réchauffement climatique qui se fait de plus en plus ressentir, des ravageurs qui abiment les plantations, un sol de moins en moins fertile et des machines trop obsolètes pour produire et alimenter le marché. De plus, on constate que les producteurs ont une moyenne d’âge de 50 ans. Les jeunes générations ne sont pas sensibles à ce type de production.

Ces conséquences ont un impact direct sur les prix du cacao car les producteurs préfèrent désormais se tourner vers d’autres types de productions beaucoup moins chères en coûts de production.

Par conséquent tous ces problèmes liés à la production du cacao on une incidence directe sur l’offre donc sur les prix.

Cependant à noter qu’une augmentation significative des prix de l’offre permettrait certainement aux producteurs de perdurer leurs productions en protégeant leurs plantations et en utilisant du fertilisant, qui restent pour le moment inaccessibles en terme de prix pour ces petits producteurs.

II- Le cacao au Cameroun

Au delà des facteurs climatiques, productifs et financiers réside un problème majeur : la communication avec les producteurs de cacao.

Nous allons prendre le cas du Cameroun où de nombreux petits producteurs restent en retrait à cause des divergences de communications qu’ils existent à travers le pays. En effet les producteurs n’ont pas accès aux informations concernant le marché mondial du cacao. De ce fait, les petits producteurs ne peuvent pas négocier les conditions de ventes de leurs produits ni tirer profit de leur production de façon légitime. C’est pour cela qu’il existe de grandes disparités concernant la rémunération des producteurs au sein même du pays. En effets l’écart de prix peut aller jusqu’à 50%.

Par ailleurs un autre dysfonctionnement demeure et pas des moindre est une asymétrie dans l’accès aux informations essentielles du marché. Les acheteurs et les exportateurs sont très bien informés des cours du cacao et aussi de sa qualité requise sur le marché et profitent de ce fait de la non information des producteurs pour en tirer des bénéfices.

Afin de palier à ces problèmes quelques vont être mises en place. Dans un premier temps, un outils tel qu’infoshare a été mit en place afin d’informer les producteurs possédant internet, du cours de prix du cacao sur le marché mondiale ainsi que de toutes les informations concernant la qualité requise. Cela permet aux producteurs des zones éloignées du Cameroun de rester constamment informés du marché.

De plus, en ce qui concerne les petits villageois, qui, n’ont pas accès à internet, ils pourront rester informés grâce à des émissions radiodiffusées deux fois par jours.

Ces solutions permettront aux producteurs de mieux se positionner sur le marché du cacao en terme de prix afin de pratiquer des prix plus équitables et réalistes et ainsi faire des bénéfices. À long terme, cela leur permettra de mieux protéger leurs plantations avec des produits, mais aussi d’investir dans des machines et ou des fertilisants afin de faire perdurer leurs production.

III- Externalisation engendrée par la production de cacao en Afrique de l’ouest

Les producteurs de cacao sont amenés à vendre leurs produits à des prix non équitables à cause du manque d’informations concernant les prix pratiqués sur le marché du cacao. De ce fait certains n’hésitent plus à produire encore plus de cacao en pratiquant la déforestation dans le but d’augmenter leur rendement et leurs bénéfices.

Cependant depuis plusieurs années, ces déforestations sont l’une des principales causes du réchauffement climatique, qui à une incidence directe sur la production de cacao car les cacaoyers supportent difficilement ce changement climatique.

Afin de lutter contre cette déforestations massive et afin d’éviter la surexploitation de la forêt qui constitue un bien commun. Certains pays comme le Cameroun ont décidés de mieux contrôler la gestion des ressources. Cette gestion passe par un partenariat public privé, un recensement des producteurs et une gestion de l’organisation de la profession de producteur de cacao.

Pour renforcer la transparence dans la gestion des ressources, le Cameroun a également décidé de développer une économie durable autour du cacaoyer afin de pallier à cette défaillance de marché et ainsi permettre une concurrence saine et équitable sur le marché du cacao.

Pour conclure, il est important de mettre en place des dispositifs qui permettront aux producteurs de produire correctement du cacao. Ces dispositifs permettront de les informer sur les données mondiale de cette matière

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