Eco/droit Devoir 2 BTS CNED
Étude de cas : Eco/droit Devoir 2 BTS CNED. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ameliana93 • 14 Mai 2020 • Étude de cas • 3 196 Mots (13 Pages) • 962 Vues
PARTIE ÉCONOMIE
Depuis les années 2000, le continent Africain affiche une croissance de près de 6% en moyenne. On assiste à un mouvement de rééquilibrage entre les pays du Nord et les pays du Sud.
La croissance économique est l’accroissement sur une courte ou une longue période des quantités de biens et de services produits dans un pays.
Dans un premier temps nous verrons quels sont les facteurs de la croissance sur le territoire africain.
Dans un deuxième temps nous verrons quelles sont les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers s’implantent en Afrique avant de voir l’incidence attendue et effective des IDE sur la croissance africaine
Et enfin dans une troisième partie nous verrons que malgré sa croissance économique, l’Afrique conserve toujours son retard le développement humain.
I. Les facteurs de croissance sur le territoire africain
En Afrique, le principal facteur de croissance est la démographie. La croissance démographique africaine est la plus rapide au monde. En effet, un pays comme le Nigéria pourrait avoir plus d’habitants que l’Inde à la fin du XXIème donc la principale ressource de l’Afrique est sa population.
D’autres facteurs ont soutenu la croissance africaine comme la hausse de l’investissement et de l’épargne, l’accélération des exportations, l’amélioration du cadre juridique et règlementaire ainsi que la demande des consommateurs issue d’une nouvelle classe sociale.
On peut ajouter que le continent africain a de nombreux objectifs afin d’améliorer la croissance en passant par l’amélioration des facteurs de production. En effet, le continent africain veut faire de gros efforts structurels avec un investissement en capital humain, l’instauration d’un cadre règlementaire et d’un environnement économique transparent, des investissements matériels et immatériels ainsi que l’amélioration des infrastructures (transports routiers, ferroviaire, portuaire, technologique …)
Ces objectifs montre bien que le continent africain cherche à se développer et à soutenir la croissance. En effet, Le facteur du travail d’un point de vue quantitatif (main d’œuvre disponible) et qualitatif (niveau de formation) contribue à la croissance. Le capital humain se développe par les actions de formation, d’éducation et de l’enrichissement des compétences afin d’obtenir une main d’œuvre mieux formée et plus productive. De plus, les investissements privés et publics ont pour objectif d’améliorer le capital humain. Donc le continent africain a tout intérêt à investir dans le capital humain pour améliorer la qualité de l’offre de la main d’œuvre (compétences et santé). On peut ajouter que des travailleurs éduqués peuvent prétendre à trouver un emplois mieux rémunérés et stables.
Le Capital (équipement) est également nécessaire à la croissance puisqu’il intègre du progrès technique qui lui permet une meilleure combinaison productive et l’obtention de gain de productivité. Les gains de productivité permettent une augmentation de la croissance puisqu’ils permettent de produire davantage en optimisant les ressources. Ils permettent aussi une distribution supplémentaire de revenus qui sont soit consommés ou investis et génèrent une nouvelle demande.
Enfin, le continent africain ne doit pas oublier que les investissements dans les nouvelles technologies et la capacité d’innovation sont primordiaux pour la production et donc pour la croissance. C’est pour cela que le continent africain a tout intérêt à investir dans la recherche et le développement afin de stimuler l’innovation.
II. Les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers s’implantent en Afrique et l’incidence attendue et effective des IDE sur la croissance africaine
A. Les raisons de l’implantation d’IDE en Afrique
Les IDE (investissements directs à l’étranger) sont l’acquisition ou la création d’une entreprise à l’étranger afin d’exercer une influence.
Le continent africain représente un intérêt stratégique pour les investisseurs étrangers. Tout d’abord à cause des ressources naturelles comme les ressources en minerais (platine, chrome, cobalt, or, diamants), en bois et en hydrocarbures (pétrole, gaz) qui sont conséquentes sur le continent africain.
Ensuite, la forte croissance de la demande intéresse les investisseurs étrangers qui sont à la recherche de nouveaux marchés. Or, grâce à 10 années de croissance, le continent africain connait une amélioration du pouvoir d’achat, une urbanisation rapide de la population ce qui entraine de nouveaux types de biens et de services.
On peut citer comme exemple, le secteur des télécommunications. Les opérateurs mobiles des pays développés peinent fortement sur leurs marchés intérieurs car ils frôlent un taux d’équipement de 100%. C’est pourquoi ils sont à l’affut de nouveaux marchés comme le continent Africain. En effet, l’utilisation du téléphone mobile connait une croissance fulgurante en Afrique depuis l’an 2000. Avant l’An 2000, l’Afrique avait moins de téléphones mobiles que la seule ville de Tokyo alors qu’en 2013 l’Afrique possède 650 Millions de portables dépassant ainsi les États-Unis. C’est donc en toute logique que les opérateurs se tournent vers des consommateurs potentiels comme la république du Congo ou dans les pays très peuplés comme le Nigéria. On peut donc observer des opérateurs européens comme le Britannique Vodafone au Ghana, le français Orange en Côte d’Ivoire, Sénégal ou Kenya ou encore SFR au Maroc.
L’industrie mobile est très bénéfique pour la croissance et pour l’économie. En effet, elle est la source de création d’emplois, une source importante de rentrées fiscales pour les États Africains. Mais c’est surtout que cette industrie révolutionne le fonctionnement des marchés car elle permet une meilleure transparence du marché (informations) puisque les professionnels peuvent mieux s’informer sur les données mondiales ou sur les prix des produits.
On peut aussi citer l’exemple des cosmétiques. L’Afrique subsaharienne devient l’objet d’une stratégie de conquête très disputée entre les grands acteurs mondiaux des cosmétiques. La croissance en Afrique a permis l’émergence d’une classe moyenne qui représente 300 Millions d’habitants qui consomment ce type de produits (cosmétiques). Un nouveau marché et de nouvelles demandes se sont alors développés. Des
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