Des frontières à franchir
Étude de cas : Des frontières à franchir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar frozenelsa • 11 Novembre 2015 • Étude de cas • 404 Mots (2 Pages) • 869 Vues
Angelica Garza est une américaine d’origine mexicaine employée aux ressources humaines d’USMed. Elle travaille plus précisément dans une maquiladora, l’une des sept installations d’USMed, située à Tijuana au Mexique.
Ses relations avec les cadres en ressources humaines de l’entreprise au États-Unis et ailleurs au Mexique sont presque nulles. Il n’y a d’ailleurs aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines. L’adaptation ne se fait pas facilement pour Angelica. Ses collègues d’origine anglo-saxonne ne voient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine. Ils sont inconscients des nombreuses différences sur le plan culturel entre Angelica et le personnel mexicain, assumant que ses origines, sa culture latino-américaine et sa maîtrise de l’espagnol sont suffisante à son intégration.
Angelica connait donc des frustrations puisqu’elle se trouve heurté à un mur d’incompréhension. D’un côté, ses collègues américains sont méfiants car ils n’apprécient pas ses idées et ses suggestions et ne lui apportent donc aucun soutien. De l’autre côté, ses collègues mexicains éprouvent de l’incompréhension et du ressentiment, car ils ont l’impression qu’on vient leur voler une partie de leurs tâches. Ils se montrent donc peu collaboratifs et font de la rétention d’informations.
Les Mexicains ne sont pas familiers avec les protocoles et les procédures américaines et sont donc réticents à y adhérer. C’est à Angelica que revient le rôle d’introduire les styles d’encadrement, les attentes et la formation à l’américaine. Par chance, les Mexicains considèrent les Américains comme supérieurs. Cela lui permet donc de pouvoir se faire écouter.
Le cas «Des frontières à franchir » illustre principalement des problèmes concernant des différences culturelles. En effet, la compagnie USMed, qui vient de s’implanter au Mexique n’a aucune politique en matière de gestion de la diversité. Les mexicains sont réticents à l’arrivée des américains, et qui plus est de leur façon de travailler qui diffère de la leur. Les cadres de l’entreprise qui sont «sûrs et certains de ce que [nous avions] à faire» n’hésite pas à imposer leurs protocoles et leurs procédures, et ce, sans tenir compte du fait que les travailleurs mexicains pouvaient se sentir incompris et qu’ils pouvaient avoir l’impression qu’on venait leur retirer leur tâches. Les travailleurs, n’ayant pas les mêmes façons de faire ne sont pas «familiarisés avec ces nouvelles attentes». S’en suit donc une période de changement et d’adaptation pour tous.
Les différences au niveau culturel posent problème puisque certains concepts ne semblent pas être compris ou mis en application par USMed.
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