Des frontières à franchir
Étude de cas : Des frontières à franchir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolo30800 • 1 Juillet 2015 • Étude de cas • 2 921 Mots (12 Pages) • 1 342 Vues
ADM 1013[pic 1]
Comportement organisationnel
Travail noté 1 [pic 2]
Série 11
Feuille d’identité (25 points)
NOM HOULE PRÉNOM LAURA[pic 3][pic 4]
NUMÉRO D´ÉTUDIANT 15226006 TRIMESTRE Été 2015[pic 5][pic 6]
ADRESSE 429 rue de l’Épervier [pic 7]
OTTERBURN PARK CODE POSTAL J3H 5S2[pic 8][pic 9]
TÉLÉPHONE Domicile 514-836-9681 Travail [pic 10][pic 11]
Cellulaire [pic 12]
COURRIEL houle_laura@hotmail.com[pic 13]
NOM DE LA PERSONNE TUTRICE Marc Calfat[pic 14]
DATE D’ENVOI 24 juin 2015[pic 15]
Réservé à l’usage de la personne tutrice
DATE DE RÉCEPTION DATE DE RETOUR NOTE
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Le cas « Des frontières à franchir »
Étape 1 : Résumé des faits
L’entreprise USMed, multinationale produisant des produits médicaux, possède de nombreuses usines aux États-Unis. Certaines de ces usines : les maquiladoras sont généralement installées au Mexique près des frontières américaines afin de profiter de plusieurs avantages légaux ainsi que de la main-d’œuvre peu coûteuse. Angelica Garza, d’origine latino-américaine, travaille au département des ressources humaines de cette entreprise depuis 10 ans plus précisément à l’usine de Tijuana, grande ville mexicaine. Étant aussi responsable d’une unité situé du côté américain de la frontière jumelant les employés américains et mexicains, Angelica a dû faire face à de nombreuses situations frustrantes et à beaucoup d’incompréhensions. Ses origines ainsi que sa maitrise de l’espagnol semblaient, pour les cadres américains, faciliter son travail et sa compréhension des travailleurs mexicains. « L’adaptation d’Angelica aux réalités mexicaines n’a pas été facile, car rien dans son expérience américaine ne l’avait préparée à ce qui l’attendait au sud de la frontière[1].» Angelica n’a jamais reçu beaucoup de support de la part de ses collègues aux autres départements RH des deux côtés de la frontière. De plus, les autres employés et dirigeants n’avaient pas connaissance de ce qui se déroulait à Tijuana de même que peu d’intérêt pour la main d’œuvre et culture mexicaine.
Étape 2 : Identifier le problème
Le cas « Des frontières à franchir » illustre une problématique récurrente dans les entreprises œuvrant à l’international. En effet, les différences sur le plan culturel entre les Américains et les Mexicains rendent les relations de travail difficile. De plus, les dirigeants du côté américain de la frontière ne portent pas intérêts et refuse de comprendre la culture et la réalité du travail au Mexique. Les gens croient souvent que les Latino-Américains sont naturellement préparés à travailler avec des Mexicains et se fondent automatiquement à la culture qui est complètement différente au final[2]. Ainsi, le manque d’ouverture et le peu d’intérêts porté à la compréhension de cultures étrangère amènent un climat de frustration, de méfiance et d’incompréhension pour les employés de USMed. Par ailleurs nous remarquons un problème de manque de communication et un manque de support de la part des dirigeants de l’entreprise vis-à-vis des employés travaillant à l’étranger. Ces éléments ne favorisent pas du tout une bonne collaboration et un climat de travail efficace et agréable.
Étape 3 : Identification des causes du problème
Angelica Garza, dans le cadre de son emploi, fait face à une très grande diversité culturelle. En effet, d’un point de vue démographique ainsi qu’économique, les attitudes et valeurs mexicaines sont totalement différentes que celles des Américains particulièrement concernant le travail. Madame Garza se retrouve en position d’autorité au sein d’un milieu de travail principalement constitué d’hommes. Faisant face à des individus ayant des valeurs beaucoup plus traditionnelles, une femme ayant un poste de dirigeant est moins bien accueillie, a moins d’autorité et de crédibilité. D’un autre côté, les collègues féminines d’Angelica se sentent menacées puisqu’elles croient que cette dernière a été engagée afin de faire leur travail et prendre leurs responsabilités. Le cas illustre clairement un problème interculturel pour USMed, une entreprise américaine qui impose ses façons de faire en matière de gestion des ressources humaines aux travailleurs mexicains. Bien qu’Angelica Garza soit d’origine mexicaine, cette dernière a grandi dans un environnement américain. Cette dernière, parlant espagnol, est en mesure de communiquer avec les travailleurs, mais on bagage culturel et sa vision des choses lui procure beaucoup d’incompréhension face à la culture créant beaucoup de tensions et de problèmes au sein de l’entreprise.
On remarque que l’entreprise ne possède aucune politique en matière de gestion de la diversité pour ce qui est des ressources humaines. Aussi, la formation est inadéquate en ce qui concerne la gestion de ces différences culturelles et l’adaptation aux modes de vie des employés de maquiladoras. La diversité de la main d’œuvre représente les « différences de sexe, de race, d’origine ethnoculturelle, d’âge, d’état physique et mental, ou d’orientation sexuelle au sein de la main-d’œuvre[3]. » Or, les entreprises qui sont installées en bordure de la frontière entre les États-Unis et le Mexique emploient environ 34 Américains pour 1100 Mexicains[4]. Cela montre bel et bien la diversité de la main d’œuvre à laquelle Angelica Garza doit faire face puisqu’elle se retrouve en minorité.
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