Conduite du changement organisationnel et mode projet
TD : Conduite du changement organisationnel et mode projet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louiza A. Yahia • 13 Novembre 2017 • TD • 1 040 Mots (5 Pages) • 1 088 Vues
Conduite du changement organisationnel et mode projet
La réponse ne doit pas excéder 85 lignes
Consignes : Dans l’ouvrage « Conduire un projet », une étude de cas corrigée est proposée (logiciel ZEC, page 127). La mission est intitulée : « Evaluation des actions du PLIE sur la période 2000-2005 ». A la page 132, il est avancé 3 options de travail pour conduire l’intervention.
Commentez ces trois options en prenant soin de signaler les forces et faiblesses de chacune. Une approche personnelle est recommandée.
Eléments de réponses :
Option 1 :
Cette première option nous présente un travail par grandes thématiques, construit par le chargé de projet, et répartit en différents groupes de travail.
Les points positifs de cette méthode s’entendent sur la création de groupes de travail, qui sur la base de critères communs abordent différents champs thématiques. C’est une méthode intéressante car elle incite au travail collaboratif entre groupes plutôt spécialisés, menant des réflexions sur des champs bien délimités. Ceci laisse place aux échanges entre les membres des groupes de travail, ouvre les débats sur les différents fonctionnements du PLIE, et permet de contextualiser la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui le directeur ainsi que ses employeurs.
Néanmoins, à mon sens, les faiblesses sont nombreuses. Une telle méthode doit faire l’objet de discussions préalables avec le supérieur hiérarchique notamment sur l’objet de la commande. En effet, cette dernière n’est pas claire, nous connaissons l’existence de « tensions » entre différents acteurs identifiées mais aucun n’est associé à cette démarche. Les associés au débat est une manière d’être totalement transparent sur l’initiative du projet, c’est une façon de leurs montrer que leurs avis est tout aussi important que celui de la Direction. Ainsi, l’intégration des différents acteurs ainsi que la clarification de la commande me semble un prérequis à toute initiative de la part du chargé de projet.
De plus, cette option présente des travaux établit en amont par le chargé de projet or, les définir lors des échanges me semble plus judicieux pour à la fois écouter chacun des acteurs, comprendre le contexte actuel, et analyser les situations de chacun pour mieux les accompagner dans leurs problèmes, mais aussi mieux les accompagner vers le changement qui peut être une réelle amélioration de leurs conditions de travail.
Enfin, il y a peu d’indication concernant la restitution des travaux réalisés par les différents groupes de travail, il n’y a pas d’acteur identifié dans chaque groupe pour piloter les travaux, pas de réel échange avec le chargé de projet qui a construit les indicateurs, feuille de route, méthode, aucune interactions entre les différents groupes ou les différents acteurs, une étape manque à cette méthode.
Ici, la question des tensions ou des dysfonctionnements est clairement écartée, on s’interroge plus sur comment évaluer les fonctionnements du PLIE plutôt que ses problématiques.
Option 2 :
Cette deuxième option nous présente une méthode d’évaluation sous forme de questionnaire.
Les forces de cet outil résident dans son contenu. Le questionnaire fait par de champs de préoccupations telles que le point financier, insertion, cohérence institutionnelle, autant d’aspects présentés ou compris dans le mail du Directeur. C’est à mon sens, des éléments incontournables pour comprendre les « tensions » qui s’opèrent autour du fonctionnement du PLIE. De plus, ce questionnaire, je suppose anonyme, permet aux acteurs de faire état de leurs situations réelles, ce qui permet à l’évaluateur de mieux cerner le climat social actuel, mais pas que, économique et financier également.
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