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CAS ENTOMOSTAR

Étude de cas : CAS ENTOMOSTAR. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  2 671 Mots (11 Pages)  •  1 932 Vues

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Management

SPINASSOU                                                                                        

Valentin

BTS CG 1

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  • Analyse du contexte :

1°/ La méthode PESTEL permet d’identifier les risques (menaces) et les opportunités que pourraient rencontrer l’entreprise et son marché. La particularité de cette matrice est sa vision globale de l’environnement, donc elle permet de dresser une cartographie du macro-environnement. Elle met en avant six grands acteurs formant son acronyme : politiques, économiques, socioculturels, technologiques, écologiques et légaux, ces derniers influencent le devenir de l’entreprise.

Opportunités

Menaces

Politique

  • En 2011, d’après son rapport, l’ONU préconise la consommation d’insectes.
  • La DGCCRF interdit des opérations de dégustations d’insectes, nous renvoyant notamment vers une réglementation européenne de 1997.

Economique

  • De nombreux secteurs d’activités sont intéressés, comme le secteur agroalimentaire, de la santé, de l’environnement, des énergies, des matériaux et service à l’agriculture
  • La filière représente un marché immense et à fort potentiel
  • Différents marchés peuvent être ciblés, comme les marchés européen et américain, mais surtout les marchés asiatique et africain
  • D’important coûts de recherches et développement, freinant l’innovation au sein de cette filière.
  • En France, le métier est nouveau et les perspectives sont encore incertaines, contrairement à d’autres marchés  
  • Problèmes de coûts élevés et du rendement de la production.

Socioculturel

  • 40 % des français ont un a priori positif et associent les insectes à de la nourriture du futur
  • Les prévisions à l’horizon 2050 prévoient une population d’environ 9 milliards de personnes, forçant une augmentation de la production alimentaire humaine et animal, et causant par conséquence des pénuries, l’insecte est le parfait intermédiaire
  • Certains pays consomment déjà beaucoup d’insectes, comme le Mexique, l’Equateur, la Chine, l’Inde, …
  • 20 % des français sont totalement réfractaire aux insectes.

Technologique

  • Une automatisation de la production qui est maintenant devenue possible.
  • Les techniques de production sont encore en grande partie artisanales, et il est nécessaire d’améliorer les techniques de production dans le secteur
  • L’insecte est une source de protéines alimentaire inexploitée au niveau mondial
  • Un certains manque de connaissance scientifique sur les insectes.

Ecologique

  • Elevages moins consommateur en énergie, notamment d’eau, de nourriture, de foncier
  • Les élevages produisent beaucoup moins de gaz polluant comme le méthane et l’oxyde de nitrate par rapport à des élevages « traditionnel » comme les élevages porcins ou bovins.
  • Risques sanitaires associés à la consommation d’insectes (dangers liés aux allergènes, aux parasites, aux virus voire même véhiculés par de petites bêtes).

Légal

  • Certains marchés sont plus souples sur la réglementation que le marché français, tel que le marché Belge, celui du Royaume Uni ou même des Pays-Bas.
  • La réglementation européenne, notamment celle de 1997 « novel food » constitue un poids pour la production et la commercialisation d’insectes. Elle impose une procédure coûteuse pour obtenir une autorisation de mise sur le marché délivrée par la commission européenne et coutant au moins 100 000 €.

2°/ La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) est l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations étiques, sociales et environnementales à leurs activités commerciales et à leurs relations avec leurs parties prenantes : salariés, actionnaires, clients, fournisseurs, riverains… mais aussi dans leurs choix d’investissements. Elle est la traduction pour l’entreprise du concept de développement durable qui intègre les dimensions économiques, sociale et environnementale.

Selon la Commission européenne, la RSE doit concerner trois domaines : l’environnement, l’économie et le social :

  • Dans le domaine environnemental : l’entreprise doit étudier l’ensemble de ses processus de production afin de les repenser dans le sens du développement durable. Celui-ci doit répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
  • Dans le domaine économique : La réalisation d’investissement socialement responsables (ISR) doit être une priorité pour l’entreprise. L’ISR est un investissement associant des critères sociaux et/ou environnementaux aux objectifs financiers.
  • Dans le domaine social : l’entreprise s’attachera à avoir de bonnes relations avec les partenaires sociaux et les salariés. Elle s’assurera également des conditions sociales de travail de ses partenaires extérieurs : fournisseurs et sous-traitants. Les salariés et dirigeants de l’entreprise doivent adopter une bonne conduite et respecter les valeurs morales et l’éthique.  

Dans le cas du projet de l’entreprise Entomostar dirigée par l’entrepreneur Jérôme Dubois, qui a la volonté de faire des insectes la nourriture de demain, tout en étant dans une démarche de développement durable : « fonder une activité nouvelle au service des hommes dans une logique de développement durable ». Le projet de cet entrepreneur suit une démarche RSE en intégrant bien les 3 domaines qui la compose.

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