Analyse de pratique infirmiere
TD : Analyse de pratique infirmiere. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aurore Sueur • 7 Mars 2020 • TD • 1 856 Mots (8 Pages) • 662 Vues
- Présentation de la situation
- J’effectue un stage de 5 semaines en tant qu’élève infirmière 1ere année du semestre 1 au Centre Hospitalier de EU.(76).
Dans le service d u SSR1 (Service de Soin et de Réadaptation) qui se situe au 2eme étage d’un des pavillons appelé « allart ».Il dessert 19 lits en chambre seule avec 2 chambres doubles.Dans ce service,la prévalence des pathologies est les suites d intervention chirurgicale (orthopédie,traumatologie, cancérologie,……) et les pathologies nécessitant une éducation thérapeutique pour maintenir ou rééduquer l autonomie du patient.
Il s’organise,chaque jour,par poste en 3-8 c’est0 a dire un poste du matin, un poste d après midi, un poste de nuit.Le poste du matin se compose d’une infirmière avec 2 aides soignantes,un agent de surface hospitalier,une hoteliere,un coach sportif,un médecin,une cadre de santé.Autour de cette équipe pluridisciplinaire gravite une assistante sociale,une diététicienne,une ergothérapeute,une psychologue qui passe dans le service régulièrement pour voir leur patients.Une fois par semaine ,toute l équipe pluridisciplinaire(ceux qui peuvent)se réunit « en staff » (lundi après-midi) pour le devenir du patient,résoudre les situations posant problème en vue de la guérison et/ou l autonomisation.
- Recontextualisation de la situation
Nous sommes le jeudi de ma 2eme semaine de stage.J’ai pris le poste d’après midi.(13h30-20h30).Je participe aux transmissions de la relève du matin ou l infirmière nous expose la problématique de Mr D.
Après la tentative inefficace d ‘évacuation des urines par le médecin dans la matinée et l ‘évaluation à 624mldu volume des urines dans la vessie lors d’une échographie vésicale(bladder scan2),ce dernier a prescrit la pose d’une sonde vesicale si le patient n’a pas uriné normalement.
- Description du soin
Il est 15h30 et j accompagne l’infirmière en poste.Je m apprête a entrer dans la chambre de Mr D. dans le but de poser une sonde vésicale a la demande du médecin,car le patient présente une rétention urinaire depuis le matin même.
Le patient Mr D.,âgé de 70 ans est arrivé dans le service le 15 novembre 2019 dans le cadre d’une altération de l’état général avec perte de poids et déshydratation,liés a des vomissements et syndrome dépressif.
Mr D. est marié,retraité d’une usine de production de pièces mécaniques rouennaise.Physiquement,il présente un front dégarni grisonnant,porte des lunettes de vue,mesurant 1,72m pour 70kg.Son Indice de masse corporelle3 est de
Ses antécédents sont un liposarcome4 pariétal thoracique gauche opéré en 2016 et un 2nd primitif de type liposarcome péritonéal opéré en septembre 2019 ayant occasionné la mise en place d’une illeostomie5 et d’une colostomie 6.Il a de l’hypertension artérielle et un syndrome dépressif lié a son état de santé.
Le patient présente depuis quelques jours un paraphimosys7 suite a la pose d’une précédente sonde vésicale a la fin de laquelle le recalotage a échoué.
Dans le but de soulager le patient et faire désoedematié le prépuce, des pansements imbibés de mannitol sont disposés sur la verge du patient.La sonde urinaire,a la demande du médecin, fut enlevé il y a 2 jours.Le patient était alors parvenu a éliminer de façon naturelle ses urines via un urinal.
Pourtant,a ce jour,Mr D.se plaint de ne pas arriver a uriner ,malgré la sensation de tiraillement de sa vessie. Le patient m’indique un score de 6/7 sur 10 l’intensité de douleur que provoque cette sensation.(échelle numérique de la douleur).
L’infirmière et moi-même ,afin de faciliter les gestes d’asepsie exigés par le protocole de pose de sonde urinaire,allons réalisés le soin ensemble.
Après avoir regroupé, vérifié les dates de péremption et l intégrité du matériel, nous entrons dans la chambre de Mr D.Ce dernier exprime a nouveau sa douleur a la vessie.
Je me présente et lui explique ma présence et celle de l infirmière et le soin dont je suis venue lui faire en lui demandant s il était d accord .Son visage se transformait par un léger sourire en me disant « je suis content de participer a la formation d ‘une élève sachant que vous allez être douce malgré votre manque expériences ». Je lui ai répondit « oui vous avez tout a fait raison j ai la théorie mais je n’ai jamais exercé ce soin et l infirmière est la pour me former et me guider » »vous avez en aucun cas peur et vous aussi vous allez me guider par votre ressenti si vous avez trop mal j arreterais».Il me répond « dans ce cas je veux bien ».Je le rassure en lui disant que je vais lui expliquer tout mes faits et gestes pour qu il comprenne le soin et qu il puisse se détendre au maximum pour la réussite de la pose de la sonde.
Je vais reposer le même modèle de sonde qu’il y a 2 jours car celle-ci avais bien fonctionner.
Mr.D. est ravi car ça va le soulager.
Je prépare mon environnement ,pendant que MR effectue sa petite toilette intime (lavage au savon doux ,rinçage, séchage) pendant que l infirmière m explique comment je doit m’organiser .
Je réalise une toilette intime au Dakin pour éliminer tout micro-organisme pouvant infecter mon patient lors d ‘un acte invasif.
J’installe mon patient en décubitus dorsal et pose un lubrifiant (vaseline) sur l’extrémité de la sonde afin de ne pas léser les tissus de l’urètre. Je demande a mon patient de se décontracter, de respirer calmement,et de ne pas bouger.
J’insère la sonde dans l’urètre et je la pousse très doucement jusqu’à la butée sous les directives de l infirmière.
Le patient me signale que c’est un peu douloureux mais rien de comparable au autre intervention.
Arrivée a la buté, je mets la verge perpendiculairement au reste du corps pour faciliter le passage de la sonde pour atteindre la vessie.
L’infirmière me dit «OK, c’est bon tu peux gonfler le ballonnet ». Ce que je fis.
On aperçoit l’écoulement de l’urine comme une cascade a vive courant dans le tuyau du sac de recueil.
La sonde vésicale était posée avec succès sans douleur du patient.
Pendant que éliminais mes déchets souillés et ranger mon installation,il y avait déjà 500 CC (500ml) récolté dans le sac a urine.Je pris l’initiative de clamper afin de permettre a la vessie de reprendre sa place tranquillement ( ! risque d ‘hémorragie de la vessie).Le patient était content d’être soulager ainsi que l’infirmière malgré mes peurs et mon manque d’expérience sur ce soin.
Toutes le 1/2 heure je surveillais en intervalle l’écoulement et le clampage de l’urine.Sur 2 heures de pose de sonde j’ai recueillis 2,6l en tout d ‘urine.A présent, l’écoulement se faisait normalement a débit lent.
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