APP Covid 19
Étude de cas : APP Covid 19. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar npmieulet • 6 Mai 2021 • Étude de cas • 1 300 Mots (6 Pages) • 411 Vues
ANALYSE DE PRATIQUE [pic 1]
STAGE 1
Analyse de pratique professionnelle
Nom, prénom : Référent pédagogique :
Typologie du stage : SICLV (Soins Individuels ou Collectifs sur les Lieux de Vie)
COVID 19
ECRIRE Au cours de ma première année d’études en soins infirmiers, j’ai eu la possibilité d’effectuer mon second stage au . … Cet établissement contribue aux soins de premiers recours des personnes âgées avec un service de Soins de Longue durée (USLD) et un établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Me concernant, je ne suis intervenue qu’auprès du secteur EHPAD d’une capacité de 78 lits répartis sur plusieurs locaux. Nous sommes en avril 2020, le pays est entièrement confiné afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus qui sévit depuis plusieurs mois. Suite aux recommandations nationales, la direction de l’établissement a donné des consignes concernant les mesures d’hygiène et de sécurité pour la prévention de la transmission du virus. Par exemple, le port du masque chirurgical en continu est obligatoire pour tous les agents de l’établissement, les visites sont interdites, les résidents ne sont plus autorisés à sortir de l'établissement et des précautions complémentaires sont à appliquer en complément des précautions standards lors de la prise en charge d’un patient suspect ou atteint de coronavirus. Le personnel soignant est également averti des symptômes les plus courants causés par le coronavirus. | QUESTIONNER
| EMETTRE DES HYPOTHESES Les symptômes les plus communs sont : de la fièvre, une sensation de fatigue, une toux sèche. Certaines personnes peuvent également éprouver: des courbatures et des douleurs, une congestion nasale, un écoulement nasal, des maux de gorge, des diarrhées. En moyenne, les symptômes apparaissent 5 ou 6 jours après qu’une personne a été infectée par le virus, mais cela peut aller jusqu’à 14 jours. Les personnes qui présentent des symptômes bénins et n’ont pas d’autres problèmes de santé doivent s’isoler. Précautions complémentaires :
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Dans cette analyse de situation je présente Monsieur F. Monsieur F est âgé de 82 ans, il est atteint d’une hémiplégie gauche ainsi que d’une neuropathie périphérique survenues des suites d’un AVC sylvien droit datant de février 2016. Il a été admis au sein de l’établissement le 21 septembre 2018 pour plusieurs oedèmes et une jambe gauche cyanosée. Monsieur F est diminué mais peut se déplacer seul en fauteuil roulant. Il apprécie tout particulièrement fumer sur la terrasse de l’établissement accompagné de plusieurs de ses amis, également résidents, et sortir dans le parc lors des beaux jours. Durant mes 2 semaines de congés, Monsieur F a eu un épisode de diarrhée, de vomissements et de fièvre. Ces symptômes font partis de la liste de ceux causés par le coronavirus. Compte tenu de ces éléments, nous avons suspecté une contamination au coronavirus. Monsieur F a donc été contraint à rester isoler dans sa chambre durant 14 jours, les précautions complémentaires ont été appliquées par le personnel soignant et un prélèvement nasopharyngé a été prescrit et effectué. Le prélèvement s’est avéré être négatif mais l’isolement a tout de même été respecté. A mon retour, l’isolement est levé, mais Monsieur F. refuse de se nourrir. Monsieur F. pense que manger l’expose au risque de vomir et par conséquent au risque d’être à nouveau isolé. Ce refus d’alimentation a duré plusieurs jours, jusqu’à ce que l’infirmière le menace de le perfuser. | Monsieur F ne veut pas être privé de ses sorties quotidiennes (déjà limitées) une fois de plus. La situation n’est peut-être pas claire pour lui. Il convient de pratiquer un entretien thérapeutique : il permet de répondre au besoin d’information du patient, de l’aider à formuler ses demandes. C’est un temps d’accompagnement pour aider le résident à exprimer son vécu. La reformulation du contexte actuel est peut être nécessaire, faire intervenir la directrice de l’établissement ou imprimer un protocole. La visite d’une psychologue est peut-être nécessaire. Privilégier les activités, le contact, la confiance peut redonner le moral au résident. Faire appel à une diététicienne, changer la texture des aliments, adapter les menus, la quantité, privilégier les aliments chauds ou froids, sucrés ou salés selon les goûts. La dénutrition est une des conséquences de ce refus d’alimentation. En résulte un état de fragilité se traduisant à son tour par des épisodes pathologiques de plus en plus longs et fréquents. | |
CONCLUSION : Mes étonnements : Cette situation m’est problématique car je me suis sentie impuissante, incapable de trouver des solutions sans menacer, sans faire du chantage. C’est menacer pour le bien-être de la personne. Ce que j’ai appris : J’ai appris qu’il est compliqué de s’adapter en permanence pour apporter à chaque personne l’attention qu’elle est en droit d’attendre et la réponse professionnelle adaptée à sa situation de santé, d’autant que certaines peuvent être vitales. Les améliorations : Un dialogue et une relation de confiance doivent se mettre en place. Un entretien thérapeutique avec l’infirmière est nécessaire pour donner les informations nécessaires au patient pour comprendre la situation actuelle et comprendre le but des démarches comme l’isolement. L’objectif est d’identifier les raisons de son refus, le comprendre et lui donner du sens. On pourra également proposer au résident d’évoquer sa situation avec d’autres professionnels, de choisir une autre alternative ou encore lui expliquer calmement les conséquences possibles de son refus. |
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