ADM 1002 TN3 Initiation à la gestion
Étude de cas : ADM 1002 TN3 Initiation à la gestion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean-Luc Pietroniro • 31 Octobre 2019 • Étude de cas • 2 561 Mots (11 Pages) • 1 040 Vues
ADM 1002 |
Initiation à la gestion |
Question 1.
Après la lecture du cas « Leadership, rôles et responsabilité des gestionnaires : Maynard
Limitée » il est clair que la compagnie éprouve plusieurs problématiques. Voici les principales :
- Absence du président et d’une stratégie précise de sa part : « Bien que le président ait, dans l’organigramme, une position hiérarchique en évidence, son style de direction est plutôt effacé ». « (…) le Service de l’exportation éprouve des difficultés énormes; il n’a pas été consulté une seule fois sur les stratégies à préconiser. »[1]
- Refus de la part de la direction d’écouter les propositions des employés : « L’ensemble de la direction, incluant M me Morenz, n’a qu’une confiance minimale envers les subordonnés et n’accorde que peu d’écoute et de place aux suggestions »[2].
- Harcèlement de la part de Mme Morenz envers ses employés : « Pendant tout le temps où Pierre a occupé ses fonctions au sein de Maynard limitée, soit environ un an, il n’y a pas eu un seul jour où M me Juliette Morenz n’ait eu des accès de colère incontrôlés et empreints de méchanceté à son égard »[3]. Nous voyons aussi foncièrement l’inexistence d’une personne ou département de ressources humaines : « Si tu reçois des récriminations de M me Morenz, c’est parce que tu les attires… »[4]
- Manque de formation: « Le salaire moyen est très faible, le processus de formation est non structuré, ce qui fait que la compétence de plusieurs laisse réellement à désirer » et un manque de buts « il a exprimé à ses confrères du service le fait qu’il n’a rien à faire et ce, pendant des semaines ».
- Manque d’ergonomie dans plusieurs des endroits de travail. Dans le bureau de Pierre :« Son poste de travail est dans un état lamentable »[5] , dans le magasin entrepôt :« certains clients et fournisseurs ont rapporté à Pierre qu’à cause des équipements, des comptoirs et des étagères vétustes et insalubres ainsi que de l’aménagement hétéroclite et non ergonomique des lieux, l’expérience de magasinage chez Maynard limitée est plutôt désagréable »[6] ainsi que dans le stationnement : « il observe de sa fenêtre de bureau la problématique de la circulation des camions et les contraintes de chargement et de déchargement des marchandises »[7].
Question 2.
Le manque d’implication du président Mr. Laviolette crée un vide au niveau stratégique qui a des répercussions au niveau administratif. Non seulement il n’est pas présent pour prendre des décisions et guider l’entreprise mais il n’a pas non plus instauré un plan pour assurer une direction et chaine décisionnelle claire. Les responsabilités et les taches n’étant pas bien défini, on constate une prise de pouvoir « hostile et chaotique » de la part de la DGA et de Mme Morenz. Le président ne cherche pas non plus à s’informer sur l’état de son entreprise et les décisions qui peuvent impacter celle-ci. Il ne semble pas avoir de communication routinière entre lui et son personnel ce qui empêche l’innovation et créer un environnement de travail malsain puisqu’il n’est même pas au courant des suggestions de ses subordonnés. Un président devrait avoir une stratégie détaillée vers un but clair exécuté par des employés aux rôles précis, ce qui n’est pas le cas chez Mayrand.
Le manque de communication n’est pas seulement réservé à la haute direction, l’absence d’ouverture de Mme. Morenz aux suggestions des employés est un grand fardeau administratif chez Mayrand. On le voit dès l’arrivée de Pierre dans la compagnie, elle n’a même pas pris le temps de le présenter à ses collègues et lui montrer son poste de travail. Compte tenu de l’absence d’un plan clair lui expliquant en quoi consistait ses tâches et quelles étaient les attentes envers lui, il a pris initiative d’apporter des changements dans son département qu’il croyait autonome. Mme. Morenz, sous prétexte de conserver le statu quo, rejette catégoriquement toute propositions et dénigre le travail fait par M. Brunet. Il doit toujours valider avec elle les décisions qu’il prend, ce qui ralenti les opérations de la compagnie. En tant que bon gestionnaire, elle devrait toujours être à l’écoute de propositions pour améliorer l’efficacité de l’entreprise et favoriser l’implication de ses employés ce qui augmenterait leur motivation.
L’impact négatif de Mme. Morenz sur la compagnie ne se limite pas seulement au refus des propositions de ses employés, son comportement agressif et irrespectueux empoisonne l’environnement de travail. Mme. Morenz se permet d’harceler et menacer Pierre devant ses collègues. Lorsqu’il tente de se plaindre à la DGA, il se fait dire que c’est probablement sa faute si elle agit ainsi envers lui. Ce problème de niveau administratif est d’autant plus flagrant par le manque de ressources humaines dans la compagnie. Du fait que le président ne s’implique pas quotidiennement et que les gestionnaires n’ont pas cette formation, Pierre n’a pas le choix de considérer contacter les normes du travail. Cette situation créer un climat défavorable à l’épanouissement de l’entreprise.
L’absence de ressources humaines au sein de l’entreprise apporte aussi des conséquences au niveau opérationnel. Les nouveaux employés ne semblent pas suivre un processus d’embauche fixe suivi d’une formation exhaustive. Ceci combiné avec les lacunes administratives et le climat de tension résultent à un très haut taux de roulement du personnel chez Mayrand. Le changement constant de personnel ne fait pas bien paraitre l’entreprise et ne permet pas aux employés de perfectionner leur travail. Des employés bien formés qui exercent leurs tâches depuis longtemps auront tendance à être plus apte à apporter des changements favorables et devenir plus efficace.
Le manque d’encadrement administratif et le refus d’innovation ont d’autres conséquences au niveau opérationnel. Lorsque Pierre entre en fonction il remarque tout de suite plusieurs lacunes à son poste qu’il se fera bien sûr réprimander d’avoir changé. Puisque la haute direction refuse l’innovation, la compagnie ne croît pas ergonomiquement. On comprend que les équipements sont désuets et que l’entrepôt n’est plus assez grand pour accommoder le volume de commandes que Maynard veut remplir. Les employés étant mal formés, mal encadré et manquant de motivation ne s’occupent pas de leur environnement de travail ce qui résulte est que les clients se plaignent de l’insalubrité des lieux et de l’expérience globale désagréable. Les employés sur le plancher sont normalement les mieux placés pour constater ces lacunes mais le manque d’ouverture et de communication à tous les niveaux font que ces problèmes ne sont jamais abordés.
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