Synthèse - A toute vitesse

La vitesse peut définir beaucoup de choses avec un rapport au temps.

Notre étude s’appuiera sur ce sujet à travers les différents documents proposés dans ce corpus. Ainsi l’article de Philippe SOULLIER « La rapidité d’exécution, clé de la réussite » paru le 14 janvier 2016, détaille la mutation rapide et profonde du monde des entreprises et comment la rapidité s’impose. L’auteur Christian DELPORTE revient sur l’expansion des médias, la vitesse à laquelle sont transmises les différentes informations et leurs logiques dans son article « Quand l’info devient instantanée » dans la Revue des Médias. L’extrait du roman « L’Homme pressé » de Paul MORAND paru en 1941 oppose la rapidité et la lenteur des deux personnages. Enfin le tableau « Nu descendant un escalier n°2 » paru en 1912 de Marcel DUCHAMPS peintre surréaliste du XVIIIème siècle qui montre le mouvement le mouvement décomposer d’un personnage.

Ces documents nous poussent à se poser la question suivante : La rapidité est-elle forcement bénéfique à notre société ?

Nous répondrons à cette question en expliquant la place importante de la rapidité et ce qu’elle peut engendrée.

Selon les textes de Philippe SOULLIER et Christian DELPORTE la vitesse est un point important dans la transmission d’informations et dans le monde du travail en général.

En effet, aujourd’hui pour se démarquer des autres et se faire sa place dans la concurrence la rapidité est un facteur clé de réussite. La modernité et les progrès techniques modifient notre rapport au temps et à l'espace. La rapidité devient une compétence essentielle : il faut être réactif, prendre des décisions dans l'urgence, parfois au détriment de la réflexion et de la suspension du jugement. Les phénomènes d'accélération s'amplifient dans tous les domaines : moyens de transports toujours plus rapides, transmission des données en temps réel, gains de productivité, etc. Le tableau de DUCHAMPS montre qu’avec l'accomplissement quasi simultané de multiples tâches, notre perception de la réalité change et notre rythme de vie s'accélère : il n'y a plus une minute à perdre. Son but est de traduire le mouvement au moyen de la peinture. Duchamp décompose le mouvement et se désintéresse des détails de la figure humaine qui ne pourraient figer le mouvement.

La vitesse permet alors de multiplier les expériences mais elle engendre aussi une sorte d’ivresse à la course contre la montre.

En effet, la vitesse permet de multiplier les possibles, de vivre avec intensité de nombreuses expériences. La vitesse est grisante, elle procure une ivresse qui nous ravit. Qu'il s'agisse du coureur, du cavalier ou du pilote, la quête du record nécessite exploits physiques et techniques. Le dépassement des limites qu'elle implique à quelque chose de fascinant comme le montre les textes de Philippe SOULLIER et Christian DELPORTE.

Aller plus vite devrait permettre de dégager du temps. Nous avons pourtant souvent l'impression d'en manquer et d'être soumis à une permanente course contre la montre qui suscite pression et angoisse. Nous avons tendance à multiplier les activités ponctuelles

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