Le train à grande vitesse en Europe
Étude de cas : Le train à grande vitesse en Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gnindong90 • 3 Avril 2014 • Étude de cas • 5 923 Mots (24 Pages) • 837 Vues
DIAGNOSTIC EXTERNE
Transport ferroviaire à grande vitesse en Europe
SOMMAIRE
Concurrence du secteur 3
Pouvoir de négociation des fournisseurs 6
Alstom et la SNCF 6
Pouvoir de négociation de la SNCF 7
Pouvoir de négociation d’Alstom 7
Pouvoir de négociation des clients : 8
Menace de nouveaux entrants 9
Menaces des produits de substitutions 12
Analyse du principal concurrent 12
Le degré d’innovation du marché des transports : 16
Les menaces imprévisibles : 17
ANNEXE 18
Partie
1
Concurrence du secteur
Nombre de concurrents :
Actuellement, le secteur du transport ferroviaire à grande vitesse n’a quasiment pas de concurrence directe dans chaque pays de l’Union Européenne. En effet, les seuls concurrents identifiables du train à grande vitesse sont des produits de substitutions ; on peut alors considérer la voiture ou encore l’avion, qui seront analysés dans une partie à venir (produits de substitutions). Ainsi, en France, seule la SNCF est en mesure de transporter des particuliers dans un train roulant à grande vitesse (plus de 250 kilomètres par heure), et aucune autre société n’est capable de proposer un service directement concurrent. Le nombre de concurrents est donc de zéro, étant donné le monopole de la Société Nationale des Chemins de Fer en France, Ferrovie dello Stato en Italie… Par contre, certains marchés sont ouverts à la concurrence comme en Allemagne ou en Espagne par exemple. Quelques pays européens ont donc ouverts leur marché intérieur à la concurrence, mais l’Allemagne et l’Espagne n’ont pas songé à une éventuelle extension européenne.
Effectivement, nous pouvons penser que le transport ferroviaire est destiné à une dimension européenne dans les années à venir. La concurrence risque donc de très fortement s’accroitre, puisque toutes les entreprises transporteront dans les pays de l’Union Européenne. D’ailleurs, dans un rapport publié sur le site www.senat.fr il est signalé que : « les institutions communautaires ont pour objectif le développement du transport ferroviaire en Europe », le développement du chemin de fer va donc emprunter la voie de l’européanisation, et en particulier le transport à grande vitesse, paraissant la plus adapté à un réseau très vaste. Au départ, bien sur le développement sera basé sur des ententes entre les compagnies des différents pays, des coopérations nécessaires à la mise en place d’un réseau global, pour ensuite passer à l’accroissement significatif de la concurrence.
De nos jours, peut-être plus pour très longtemps, la concurrence directe entre entreprise de transport par train à grande vitesse est faible à inexistante.
Barrière à l’entrée :
Bien sur, le secteur ferroviaire, et plus spécifiquement celui du transport à haute vitesse possède de très importantes barrières à l’entrée. Les technologies mises en application, les investissements nécessaires à l’utilisation d’une telle infrastructure ne permettent pas à n’importe quelle entreprise de se lancer, et de réussir sur le marché du transport ferroviaire à grande vitesse. C’est pourquoi il demeure un secteur très difficilement accessible, et que son ouverture à la concurrence ne va pas être aisée. Nous reparlerons plus longuement de ces barrières dans la partie « Menace de nouveaux entrants ».
Brièvement, les barrières à l’entrée sont très importantes, favorisant une concurrence faible sur le secteur.
Barrières à la sortie :
Pour ce secteur et les entreprises qui y sont présentes, nous ne relevons pas de barrières à la sortie. En effet, il n’y a pas de frein à la diversification d’une entreprise de transport ferroviaire, son image peut éventuellement la desservir, mais pas outre mesure.
Ainsi, sans barrières à la sortie obligeant les entreprises à rester sur le secteur, et donc à se battre et à s’investir complètement dedans, la concurrence s’en trouve diminuée.
Capacité de différenciation du produit :
Dans l’analyse de l’intensité de la concurrence sur le secteur du transport sur voie ferrée à grande vitesse en Europe, nous devons aussi prendre en compte la capacité de différenciation de ce secteur. Car si un marché possède de grande capacité de différenciation, la concurrence y sera d’autant moins forte, puisque les différentes entreprises présentes pourront mieux éviter les concurrents.
Dans le secteur qui nous intéresse, il y a plusieurs moyens de se différencier de la concurrence, si concurrence il y a. Par exemple, au niveau des services proposés à l’intérieur du train, comme un wagon restaurant, un coin presse, ou location de lecteur de DVD portables. De la même façon, il est possible de se différencier grâce à des détails de confort ou de luxe : ainsi les intérieurs des rames peuvent avoir été imaginé par un décorateur célèbre ou encore un couturier. Cela donnerait une image un peu plus luxueuse et différente de l’idée habituelle que l’on a du voyage en train, quelque chose de nouveau en quelques sortes.
Les différentes compagnies pourraient proposer de desservir différemment les villes, certaines axées sur la grande vitesse et les longs trajets entre grands centres européens, et d’autres entreprises sur les voyages entre des villes de moindre importance. Ou bien des sociétés spécialisées dans les prix bas, avec un peu moins de services pendant le voyage, à l’instar des compagnies aériennes low-cost.
Il existe donc plusieurs moyen de se différencier au sein de ce même secteur, cela permettra alors aux quelques acteurs de se battre sur des portions du marché un peu différentes, réduisant par là même l’intensité de la concurrence.
Facteurs
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