Valorisation à Deux Vitesses

Dans l’article “Valorisation à deux vitesses” paru dans “Que choisir” en juillet-août 2011, Florence Humber critique le fonctionnement des musées nationaux français au cours des dernières années. En maniant plusieurs statistiques et opinions des fonctionnaires, le journaliste dévoile le déséquilibre du développement des grands musées en Ile-de-France et des sites historiques et culturels en province.

En premier lieu, F. Humbert constate que les musées français prennent un grand essor pendant les années 1970-2000 grâce à la politique de la mutualisation des ressources effectuée par l’organisation des musées nationaux au sein de la Réunion des musées nationaux.

En second lieu, l’auteur indique que la loi de 2002 redéfinit le rôle des musées dans la politique sociale et les charge d’une nouvelle fonction de la démocratisation de la culture. De plus, les sites culturels sont appelés à augmenter les revenus et le nombre d’emplois.

Ensuite, le journaliste examine les conséquences de l’adoption de cette loi. Tout d’abord, elle souligne que la réalisation de ce programme exige de gros investissements. Pour cette raison, tous les moyens sont concentrés sur les sites les plus connus, donc, les plus rentables. Cela entraîne l’augmentation de l’écart entre les petits sites provinciaux et les grands musées parisiens. Ainsi, les petits souffrent de la manque de visiteurs et de ressources, alors que les grands se mettent à la poursuite du superprofit en relevant de plus en plus leurs tarifs sans contribuer à la démocratisation du patrimoine culturel ni améliorer la qualité de service.

Enfin, l’auteur fait remarquer que, depuis 2004, une démarche qualité est entreprise par le Comité du tourisme, mais elle n’est etendue qu’à la region Paris Ile-de-France.

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