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Controle de gestion exercice

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Par   •  14 Octobre 2021  •  Cours  •  3 980 Mots (16 Pages)  •  357 Vues

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L’analyse statique

L’analyse de la structure de l’entreprise

Le bilan comptable

La structure de l’entreprise, c’est le bilan qui la donne. Le bilan comptable présente un actif immobilisé, des stocks et encours et des amortissements.

Ceci met en valeur l’utilisation des fonds disponibles dans l’entreprise sur des critères financiers quantitatifs. L'approche privilégiée est une approche patrimoniale en coûts historiques.

Ceci implique que les valeurs d’actif et de passif ne sont pas données en prix de marché et que seuls sont indiqués les éléments dont l’entreprise est propriétaire. Il en ressort que les actifs immobilisés sont pris en compte à leur valeur d’achat ou de constitution, quelque soient les plus-values réalisables, et que les actifs non acquis par l’entreprise ne sont pas intégrés. (notamment ceux en crédit-bail).

Le bilan économique

Le bilan financier

On parlera du bilan financier lorsqu'on souhaitera connaître la situation financière de l'entreprise, avec une présentation par ordre de liquidité croissante pour l'actif et d'exigibilité croissante pour le passif.

Le bilan fonctionnel

On préférera le bilan fonctionnel en analysant l'entreprise comme un portefeuille d'emplois et de ressources, transformant l'approche patrimoniale en une approche entre emplois (actif) et ressources (passif) selon leur nature et leur destination.

Les retraitements du bilan fonctionnel

Les retraitements fonctionnels du bilan :

L'ACTIF

L'actif stable :

Le capital social non appelé (C. 109) figure à l'actif en immobilisation financière (emplois stables).

Les immobilisations incorporelles, corporelles et financières figurent en empois stables pour leur valeur brute et les amortissements sont classés en ressources propres (ressources durables).

Les intérêts courus non échus sur créances rattachées à des participations (C. 278 et 28) sont retirées des immobilisations financières et portées en actif hors exploitation.

Les primes de remboursement des obligations (C. 169) peuvent être traitées de deux façons :

Si on les considère comme des créances sur les obligataires, on les porte en immobilisations financières pour leur valeur brute, avec amortissements en ressources durables.

Si on les considère comme des non valeurs, on les élimine de l'actif pour leur valeur brute, ainsi que de l'emprunt obligataire, y compris les amortissements.

Les charges à répartir (C. 481) sont considérées comme de l'investissement et classées pour leur valeur brute en emplois stables avec amortissement en ressources stables (on trouvera le montant de cet amortissement qui est normalement déduit directement des comptes, en consultant le tableau d'amortissement).

Les écarts de conversion actif et passif (C. 476 et 477) sont classés en ressources durables ou emplois stables s'il concernent les emprunts et prêts et en passif et actif d'exploitation s(ils concernent des dettes et créances d'exploitation.

(Les écarts de conversion des dettes et créances concernent des conversions de change en monnaie étrangère à la clôture de l'exercice).

L'actif d'exploitation

Les stocks sont portés dans l'actif d'exploitation pour leur valeur nettes (recommandation n° 122 du 5/10/1988 de l'OEC).

Les créances d'exploitation qui sont une contrepartie d'un produit, d'une vente (comptes 70) sont portées pour leur valeur nette selon la même recommandation de l'OEC.

Les autres (avances et acomptes reçus sur commande, dettes pour emballages consignés, rabais remises et ristournes à accorder) ne sont pas commerciales et seront classées en créances hors exploitation.

Les écarts de conversion actif seront classés en exploitation.

Les écarts de conversion passif seront retranchés de ces dernières.

L'actif hors exploitation :

Ce sont toutes les créances dont la contrepartie n'est pas un produit d'exploitation (cessions d'immobilisations, créances sur immobilisations, produits financiers et intérêts courus non échus sur prêts, opérations de répartition d'IS, créance d'IS, produits exceptionnels et créances diverses).

On retrouve également le capital appelé non versé.

On retrouvera dans cette catégorie les Valeurs mobilières de placement pour leur montant brut (VMP), les provisions pour dépréciation figurant en ressources stables, pour les VMP cédées dans un avenir incertain et éloigné ; les autres sont à classer en disponibilités (recommandations de l'OEC et de la Banque de France).

Les disponibilités :

Ce sont les liquidités immédiates (chèques à encaisser, banques, CCP, caisse) et les VMP cessibles rapidement.

LE PASSIF

Les ressources durables :

Les fonds propres :

Le capital social est porté pour la valeur entièrement souscrite, les réserves et report à nouveau et le résultat après répartition, ainsi que les subventions d'investissement.

Avant répartition, le résultat sera ventilé en capitaux propres, en dettes financières (ressources durables) pour les sommes à verser dans plus d'un an (dividendes bloqués) et en dettes hors exploitation pour les sommes prélevées dans l'année.

Ce sont également les amortissements et provisions (hors stocks et créances).

Les quasi fonds propres :

Ce sont les fonds assimilables à des fonds propres (avances conditionnées de l' État, produits des émissions de titres participatifs, emprunts obligataires convertibles en actions, comptes courants d'associés CCA bloqués).

Les dettes financières :

Ce

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