Titulaire souveraineté

Le titulaire de la souveraineté

La souveraineté se définit par de pouvoir contraindre et commander, le fait de ne pas avoir de concourants dans la mise en pratique de ce pouvoir, soit le droit absolue d’exercer une autorité. Il semblerait donc évidant qu’une seul personne, morale ou physique, puisse détenir ce pouvoir, étant donné qu’elle se définit par le fait de ne pas avoir de concourant dans son domaine. Cela est effectivement confirmé par l’utilisation de l’article “le”, se réfèrent au titulaire, soit la personne détenant ce pouvoir, qui suppose une singularité dans la détention de ce pouvoir.

On pourrait ainsi penser à la monarchie absolue, ou la souveraineté résidé dans les mains d’un monarque; ou aux dictatures, ou le pouvoir résidé à son tour dans les mains d’une personne unique : le dictateur, comme Hitler (pour la dictature fasciste ou Stalin pour la dictature communiste). On parle ici de régime autoritaire. Cependant, on peut aussi remarquer que cette souveraineté, au cours de l’histoire, à était détenue par des communautés : on pourrait ainsi penser à la souveraineté nationale et la souveraineté populaire. La première se définissant par une détention du pouvoir de la part de la nation et, dans le deuxième cas, par le peuple. Il semblerait donc paradoxale parler d’un titulaire unique, alors que c’est une communauté qui détient ce pouvoir. Ce paradoxe n’est que apparent vue que, la nation ne se définit pas par les individus qui la compose, donc le peuple, mais par la nation : une entité abstraite, une personne morale, qui s’exprime par des représentants (intermédiaire des individus habilités à le représenter) élue par le peuple. On parle alors de régime représentatif. On voit ici la thèse de Rousseau qu’il illustre dans sa théorie du contrat sociale, où il affirme que le pouvoir de la souveraineté doit considérer la “volonté générale”, soit celle du peuple sur lesquelles elle imposera son autorité à la suite, meme si cette thèse de fait parle d’une souveraineté populaire. Cela est effectivement possible qu’avec une élection de représentant du peuple vue que, comme le montre l’argument pragmatique, il est impossible de faire gouverner toute une population car elle est trop nombreuse, et l’argument aristocratique, qui affirme que le peuple n’est pas formé pour réfléchir et donc n’est pas capable de débattre sur ces questions. Le régime représentatif vas donc avec une idée de démocratie. Ainsi la souveraineté national, exposé par Sieyès, semblerait plus facile à mettre en place; mais les deux ont comme but la souveraineté de la volonté générale, soit la volonté du peuple. Cependant, le fait de mettre dans les mains des représentants cette souveraineté, pourrait représenter un risque du fait que cela pourrait porter à une souveraineté des représentants qui ne tiendrait plus compte de la volonté générale.

L’enjeux sera ici donc de voir les changements apporté par les différents titulaires de la souveraineté ainsi que les limitations imposé à ce pouvoir.

Un changement perpétuel des titulaires de la souveraineté

Les différents type de souverainetés et ses titulaires dans l’histoire

> monarchie = souveraineté

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