Nature du marché : le marché des huiles de table est de nature oligopolistique

• Nature du marché : le marché des huiles de table est de nature oligopolistique.

Les 5 forces :

• Concurrence : Le secteur des huiles a connu une libéralisation depuis 1996 qui s’est mise en vigueur en 2001. Les principales dispositions de cette action est d'abord la disparition du système douanier de tarification dégressive qui a été remplacée par des droits de douane fixes de 2,5% sur les graines et sur les huiles brutes de 25% sur les huiles raffinées ainsi que l'arrêt de la subvention. De plus, elle confère plusieurs avantages aux acteurs puisqu’elle a permis aux opérateurs de disposer d'une plus grande marge de manœuvre et de bénéficier d'une meilleure visibilité. A titre d’exemple, Lesieur-Cristal (LC) a en effet cédé 41% de son capital et des droits de vote à Oleosud, filiale du groupe français Sofiprotéol. Cette participation du groupe français est de nature à générer des gains d’efficacité pour l’agro-industrie marocaine permettant ainsi la complémentarité entre la filière agricole et la filière industrielle.

Une étude sur la concurrence dans le secteur des huiles de table a été menée en Mars 2012 au siège du Conseil de la concurrence. Et c’était le cabinet Mazars qui était présent pour faire ses conclusions. En effet, trois opérateurs concentrent 98% de part de marché: Lesieur, Huileries de Souss et Savola.

• Les barrières à l’entrée réglementaires ont sauté avec la libéralisation. Il ne reste plus que la faible marge (3 à 4%), l’importance de l’investissement et le réseau de distribution. Ce dernier point a été également vérifié par le Conseil de la concurrence.

• Concurrence des produits substituts : La différenciation des produits se fait pratiquement par la qualité et le prix. D’autre part, d’autres produits peuvent être des substituts tels que l’huile d’olive, l’huile d’argan…

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