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Montage import export

Étude de cas : Montage import export. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2020  •  Étude de cas  •  960 Mots (4 Pages)  •  643 Vues

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   Depuis toujours, l’homme est confronté aux catastrophes naturelles. Les conséquences d’une catastrophe naturelle sont la fracture dans la continuité organisée et du confort acquis. On distingue tout particulièrement les situations incluant pertes humaines et destruction à grande échelle. Depuis cinquante ans le nombre de catastrophes a été multiplié par trois avec un coût qui a atteint 1600 milliards de dollars depuis 1980 et causé la mort de plus d’un million de personnes depuis 1990. La singularité et  l’ampleur du désastre que provoquent les grandes catastrophes affectent l’homme. Elles apparaissent dans les médias alors q’autrefois elles rentraient dans les mythes et légendes à l’image du récit du déluge. Elles inspiraient les écrivains : dans la tragédie grec, la catastrophe était la dernière des cinq parties et Voltaire écrivait en 1756 un poème célèbre sur le désastre de Lisbonne. Pourtant face à  l’accroissement des catastrophes naturelles, la question que nous pouvons et devons nous poser est si ces catastrophes ont aussi eu un effet bénéfique dans notre monde actuel ?

Dans son poème sur le désastre de Lisbonne, Voltaire exprime de manière pathétique son émotion devant le désastre, il dénonce le rôle de la Providence, il pleure les victimes et cherche à accentuer au maximum les émotions de la tristesse pour choquer et susciter le débat. Pour lui, considérer que ce sont les lois de dieux qui ont agit à travers cette catastrophe, revient à dire que les victimes ne sont plus victimes mais en quelque sorte coupables. Avec ce poème Voltaire tente donc de faire évoluer les mentalités et l’appréhension  des hommes face aux catastrophes pour enfin en finir avec l’idée que les catastrophes relevaient de la volonté de dieux  et exprimaient sa punition face aux hommes vivant dans le péché.

Et effectivement, depuis le siècle des Lumières, les mœurs ont évolués. Comme le dit F. Bunny : « A d’autres époques la catastrophe traduisait une colère divine, aujourd’hui chaque désastre, chaque catastrophe apparaît comme un accident que le progrès technologique pourra rectifier ».  Le rapport de l’homme avec son environnement s’est donc complètement modifié et les catastrophes ont souvent pour conséquence de nouvelles réflexions sur  les moyens à mettre en ouvre pour les éviter ou pour en atténuer les effets désastreux. Fin 2015 au eu lieu au Bourget l’environnement la 21ième conférence sur les changements climatiques. C’est ainsi que depuis 1972,  des chefs d’états, des ministres et des scientifiques se réunissent régulièrement pour décider des mesures à mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement climatique. D’autres part, suite aux catastrophes naturelles, des moyens publics sont mis en œuvre pour créer des systèmes de détection et ouvrages de protection tels que des digues, des barrages, des refuges et des bâtiments supportant les séismes.  Ainsi nous pouvons confirmer que les catastrophes peuvent avoir un effet bénéfique. Les meurs ont évolué et l’homme a pris conscience  qu’une partie des catastrophes naturelles des ces dernières décennies peut être le résultat de sa façon de vivre.

Pourtant F. Bunny dit aussi que plus l’homme semble maîtriser la nature, plus la nature semble lui échapper. Selon lui, l’homme se doit de penser à ses pratiques, à sa consommation sans limites et mesurer l’impact que ces pratiques ont sur son environnement. La conscience écologique actuelle ne semble qu’être une façade pour se donner bonne conscience alors que la nature souffre de plus en plus de la pratique de l’homme sans que ce dernier ne se soit jamais directement remis en cause. L’homme roule en vélo, s’achète une voiture électrique, vit dans une maison « propre », utilise des ampoules à basse consommation, mais il va  prendre  l’avion pour une destination lointaine deux fois par an si ce n’est pas plus, il cherche à se procurer de plus en plus de biens matériels, qui d’ailleurs il changera plusieurs fois, voire de multiples fois  au cours de son existence.  Ainsi l’homme est un être paradoxal, il va s’émouvoir face aux images de catastrophes naturelles entraînant la  mort de milliers de personnes et il va peut être chercher à changer certaines de ses habitudes tout en continuant à surconsommer.

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